𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟸𝟾

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POINT DE VUE MAXIME

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POINT DE VUE MAXIME

juillet 2022
Clamart, 19h00

Je soufflais en regardant l'état du visage de ma fille, je ne savais même plus quoi en faire. À bientôt un an elle n'en faisait qu'à sa tête et les traces de feutres sur son visage en étaient la preuve. Eva n'avait même pas un an, elle marchait déjà et faisait des choses que la plupart des bébés n'avaient pas l'habitude de faire à son âge.

Ça me faisait peur parfois mais c'était une chance d'un côté.

- Qu'est-ce que je vais faire de toi. Je disais en soupirant.

Alors qu'elle était appuyé contre la table basse, je prenais cette direction pour l'attraper et lui débarbouiller la figure.

Dans mes bras, elle se mettait à hurler ainsi qu'à se débattre. Ça faisait bien une semaine que c'était comme ça, mais je ne m'énervais pas...ça ne servait à rien, ça n'enlèverais pas le manque qu'elle ressentais.

- C'est rien mon coeur, on va juste enlever ce que tu as sur la tête et après je te laisse tranquille. J'essayais de me faire entendre à travers ses cris. Tu ne vas pas aller chez tonton Ormaz et Tati Belle comme ça quand même...

Je faisais en sorte de la calmer, ses larmes cessaient de couler sur ses joues et je finissais de nettoyer son visage.

- Tu vois comme tu es belle maintenant, ça serait moche d'arriver devant papa avec du feutre sur ta peau. Je disais en portant Eva jusqu'au miroir.

- Papa ! Papa! Papa ! Disait-elle en frappant dans ses mains.

Je riais avant de m'aventurer jusqu'à sa chambre pour pouvoir l'habiller pour ce soir.

C'était de ce manque là dont je parlais depuis une semaine, Mathieu était rentré toute la semaine dernière après avoir fait deux festivals dans le sud. Il n'avait pas décampé de la maison pour le plus grand bonheur de ma fille et le miens aussi je dois avouer, ils étaient devenu inséparables et les séparations commençaient petit à petit a me briser le coeur.

Lundi matin lorsque Mathieu était reparti pour la semaine, j'avais bien dû passer deux heures à essayer de rendormir Eva. Elle n'avait fait que pleurer, le blondinet n'arrangeait en rien la situation, dès qu'il s'apprêtait à s'en aller et qu'il tournait l'œil vers Eva alors il faisait marche arrière afin de la couvrir de bisous. Il ne supportait pas vraiment ses pleurs et je voyais bien que ça lui faisait du mal de partir autant de temps.

Il fallait seulement se dire que c'était l'été et que tout ça allait se calmer une fois que les festivals seraient passés.

𝙾𝚂𝙺𝚄𝚁 ✧ 𝙿𝙻𝙺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant