𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝟹𝟸

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POINT DE VUE OMNISCIENT

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POINT DE VUE OMNISCIENT

septembre 2022
Clamart, 18h00

Je chantonnais en poussant la porte d'entrée de ma maison, il ne faisait pas si chaud que ça et j'avais hâte de me laver et me mettre sous un plaid avant le dîner de ce soir.

- Mathieu ?!

Je n'avais pas de réponse immédiate, mon premier réflexe était de regarder par dessus le canapé et j'avais bien eu raison de le faire. Monsieur avait souvent l'habitude de s'endormir en milieu d'après-midi et bien évidemment accompagné de ma fille, je souriais tout en m'appuyant contre le dossier du canapé.

- Bonjour les marmottes...l'hibernation est terminé pour aujourd'hui. Je disais en caressant la joue de Mathieu.

Eva s'étirait sans pour autant ouvrir les yeux, elle tournait simplement sa tête.

- Il va falloir m'expliquer comment elle arrive à se faufiler dans ton pull et surtout à sortir sa tête du col.

Eva avait pris cette habitude, c'était vraiment une question que je me posais parce qu'elle le faisait d'elle même et ça sans problème.

C'était tellement mignon.

- Dis que je suis gros aussi. Répondait Mathieu d'une voix rauque.

- Je n'ai pas dis ça mon chou, je dis simplement que le col n'est pas très large et qu'à chaque fois elle arrive à passer sa tête. Je lui disais en ricanant avant de l'embrasser.

Je me redressais afin d'aller déposer mes affaires dans l'entrée, j'étais contente de cette fin de semaine et ce soir mes parents ainsi que le père et la grand-mère de Mathieu venait manger à la maison.

- Mathieu il est où le fromage pour ce soir ?

- Tu demanderas à ta fille, elle m'a forcé à dormir.

Je soufflais en revenant dans le salon, là je n'étais pas contente et pourtant ils étaient toujours aussi mignon.

- Il est dix-huit heure Mathieu, il n'y a rien de prêt...

- Quelle idée de faire une raclette en septembre, un poulet avec des frites aurait suffit. Il me répondait en se redressant. Viens m'aider à la sortir de là.

- Forcément, tu dis ça parce que tu préfères le poulet. Je disais en m'approchant de lui.

Eva n'avait pas le choix de se réveiller et je me demandais quel don possédait Mathieu pour qu'elle ait le sourire à chacun de ses réveils avec lui. Je tenais la taille de ma fille tandis qu'il enlevait son pull pour libérer la petite, ses cheveux volaient dans tous les sens avec l'électricité statique et je ne pouvais m'empêcher de rire.

𝙾𝚂𝙺𝚄𝚁 ✧ 𝙿𝙻𝙺Où les histoires vivent. Découvrez maintenant