"Luffy ! S'il te plaît ouvre..."
Je cognai à la porte des toilettes encore une fois.
"Laisse moi tranquille, menteur !"
Sabo posa une main sur mon épaule.
"Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Qu'est-ce que tu lui as dit ?
_Je ne lui ai rien dit...
_Justement ! T'as rien dit !, cria mon petit frère de l'autre côté de la porte.
_Luffy, s'il te plaît... Calme toi...
_Non ! T'es qu'un menteur ! Je veux pas parler aux menteurs !"
Mon jumeau soupira.
"Luffy, ouvre moi la porte.
_Non ! Ace est un menteur ! Je veux plus le voir ! Je veux plus le voir ! Je veux plus le voir !
_Ace s'en va. Laisse moi entrer."
Sabo soutint son regard.
Un regard qui voulait dire... "dégage."
Ça faisait tellement mal. Je ne savais pas comment faire pour aider mon petit frère et en plus je devais m'en aller.
Je baissai les yeux.
"C'est bon... Je m'éloigne... Mais je ne m'en vais pas.
_T'as entendu, Luffy ? Ace s'éloigne. Ça te va ?
_Oui."
Je me plaçai de l'autre côté du couloir et m'installai à terre.
Mon frère ouvrit enfin la porte.
Ses larmes ravageaient ses yeux froids.
"Menteur !"
Sabo attrapa son bras.
"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
_Il m'a menti ! Il m'a menti !
_Qu'est-ce qu'il a dit ?
_Il savait ce que j'ai, il savait mais il a rien dit !
_Ce que tu as ?
_Il savait que j'étais autiste !
_Oh... Luffy..."
Je ramenai mes genoux à mon torse.
"Luffy, Ace voulait simplement te protéger, c'est tout...
_Tu savais aussi ?
_Oui, petit-frère...
_T'es aussi un menteur !"
Sabo lâcha son poignet.
Mon frère frappa son torse.
Une fois.
Deux fois.
Trois fois.
"Vous êtes tous des menteurs ! Des menteurs ! Pourquoi vous m'avez rien dit ?!
_On voulait pas te faire souffrir..."
Il arrêta de frapper le torse de mon jumeau...
"Vous m'avez fait souffrir !"
...À la place, il lui mit une claque. Dans la figure.
Je me levai aussitôt.
"Luffy ! Excuse-toi tout de suite !"
Sabo plaça sa main sur sa propre joue, les yeux écarquillés.
Il était choqué.
C'était la première fois depuis plusieurs années que Luffy était violent.
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My Anxiety, His Fireflies
Fanfiction1996, France. Anxiété était le seul mot qui me venait pour décrire ma vie à cette époque. Souffrance, palpitations, vibrations, hyperventilations... C'était ma vie. Ma sombre vie... Et puis, dans ce train, filant à grande vitesse dans Rouen, ses ye...