"Comment ça tu es amoureux ?! Qu'est-ce que ça veut dire ?"
Je m'étais levé du lit et le secouai par les épaules.
Sabo siffla un simple :
"Ooh... Mon p'tit frère est amoureux, alors..."
Le dit petit frère acquiesça vivement, comme un gamin.
Je protestai :
"Mais ! Mais !
_C'est les hormones, à c't'âge là, affirma Sabo, que d'amour, que d'amour...
_Mais il est encore si petit et innocent !"
J'écrasai ses joues entre mes mains.
"Regarde le ! C'est un bébé !"
Marco rit aux éclats.
Je l'agitai :
"Qui c'est ? Dis moi qui c'est !!!
_Mmh. J'te dirais pas ! Juste pour t'embêter, fit Luffy.
_Mais !
_C'est une personne très, très gentille et marrante.
_Son nom !
_Nan !
_Dis moi !!!"
J'entendis un "crac", et m'empressai alors d'arracher le paquet de chips à Marco, qui mâcha rapidement, comme pour ne pas se faire prendre.
"Toi, arrête de manger de la merde !
_J'ai pas touché !
_T'es qu'un gosse !"
Je retournais au cas de mon précieux petit frère, paquet de chips en main.
"C'est un secret, rit-il.
_Mais pourquoi tu veux pas me le dire ! Je suis ton grand frère adoré, quand même !
_Oui, mais nan !"
Il se leva de sa chaise pour s'installer auprès du malade.
"J'le dirais qu'à Marco, nah !"
Mon blond prit un air fier et satisfait.
"Mais !"
Il tendit l'oreille et Luffy lui murmura quelque chose.
"Oh... Je vois... Intéressant. Dis m'en plus.
_D'accord."
Mon cadet se tourna vers nous avant de nous pousser gentiment vers la porte.
"Allez chercher du café !
_Non, mais ! Comment t'es trop méchant !, ricana mon jumeau.
_Pourquoi tu nous fais ça ? Monstre ! Tu peux pas lâcher un truc pareil et pas nous raconter !, ajoutai-je.
_J'aime bien vous embêter. Pis je veux le dire que à Marco !
_Mais ! Mais !
_Café !"
Et... La porte se ferma.
Je soupirai.
"Qu'est-ce qu'on fait ?
_On va vraiment chercher un café ou..."
Mon jumeau me lança un regard complice.
Je proposai :
"On écoute à la porte ?
_Quoi ? Mais ce serait vraiment mal d'écouter..."
Je haussai un sourcil, un sourire malicieux aux lèvres.
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My Anxiety, His Fireflies
Fanfic1996, France. Anxiété était le seul mot qui me venait pour décrire ma vie à cette époque. Souffrance, palpitations, vibrations, hyperventilations... C'était ma vie. Ma sombre vie... Et puis, dans ce train, filant à grande vitesse dans Rouen, ses ye...
