"Ah, vous voilà enfin, les morveux !"
Il se leva.
"Je vous ai attendu au moins une heure !"
Que faisait-il là ?
Il était sensé être loin d'ici...
Sabo balbutit :
"Que... Qu'est-ce que tu fais ici...? Tu... Tu n'étais pas sensé être..."
Il s'approcha de nous rapidement.
"Votre père m'a appelé."
Le vieil homme posa une main sur mon épaule.
Je murmurai :
"Papy..."
Mon grand père me prit dans ses bras.
Je refoulai un sanglot.
Il tendit la main vers Sabo et nous serra tous les deux un moment avant de prononcer ces mots :
"Votre père m'a appelé en catastrophe hier, il a reçu votre lettre. Je suis là pour vous protéger en attendant son retour. Où il est ?"
Mon jumeau essuya une larme, mon grand père nous lâcha.
Il répéta :
"Où est Luffy ?
_Il est à l'hôpital, répondit mon frère, il est ave-
_Quoi ?! Comment ça, il est à l'hôpital ?! Il va bien ?!
_Oui ! Oui ! Il est juste avec Marco !"
Le vieux pencha la tête.
"Qui est Marco ?"
Je me raclai la gorge.
"Mon... Euh... Mon petit ami..."
Je me grattai la nuque, sentant le rouge me monter aux joues.
"Ah... Bon... D'accord. Euh...
_Q-Quoi...?
_Rien...."
Ma gène était presque palpable.
"Euh... Euh... Oui... En fait...
_Pourquoi il est à l'hôpital, ton... petit ami ?
_Mmh... Il vient de se faire opérer.
_Pourquoi ?
_Il a un cancer, répondis-je."
Garp, c'était son nom, siffla.
"Ah... Ah, d'accord..."
Il se racla la gorge.
"Vous m'ouvrez, ou bien ?"
Sabo acquiesça et fit tourner la clef dans la serrure.
Nous entrâmes.
"Où est Kalo ?
_En Italie.
_Bien. Il revient quand ?"
Je haussai les épaules après avoir déposer mon violon dans l'entrée.
"On sait pas."
Mon grand-père s'affala dans le canapé blanc.
"Ça va ? Tout le monde va bien ?"
Sabo hocha la tête.
"Bon... Je vais rester là en attendant votre père, il sera à la maison la semaine prochaine. Vous m'avez manqué, les jeunes.
_C'est vrai que ça fait longtemps..., souffla mon jumeau.
_Vous auriez dû m'appeler, je serais venu plus tôt.
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My Anxiety, His Fireflies
Fanfic1996, France. Anxiété était le seul mot qui me venait pour décrire ma vie à cette époque. Souffrance, palpitations, vibrations, hyperventilations... C'était ma vie. Ma sombre vie... Et puis, dans ce train, filant à grande vitesse dans Rouen, ses ye...