Mon frère avait fait les courses et préparait les sandwichs.
Mon grand père discutait avec lui en bas, dans la cuisine.
Après m'être changé et passé un coup d'eau sur le visage, je fouillais les tiroirs de Luffy, à l'étage.
"Merde, il est où...?"
Je jetai les vêtements au fur et à mesure par terre.
Un jean bleu.
Un short noir.
Une chemise rouge.
Un tee-shirt blanc imprimé.
Deux tee-shirt noirs.
Un jean blanc.
Un pantacourt bleu.
Une chemise sans manche jaune.
Je soupirai.
"Putain..."
Je ramassai ce que j'avais mis par terre et repliai le tout au fur et à mesure.
Je jetai un œil sur la chaise de bureau.
Une veste en cuir.
Un pull en laine vert.
Je regardai le lit, soulevai la couette.
Le sweat rouge était là.
Je le pris, et attrapai l'ours en peluche jaune de mon petit frère.
"Et... La game boy..."
J'ouvris le tiroir de la table de chevet en bois de Luffy.
Je saisis la console portable, et remarquai en dessous :
Des bonbons, un paquet de mouchoirs, une tablette de chocolat presque terminée, des vieux biscuits moisis, une sucette entamée, des chewing-gum, un Tamagotchi décédé dans son caca, deux centimes de Francs, une chaussette perdue et...
"Mon Dieu."
...
Je refermai vivement le tiroir.
"Non. Non. Non, non."
Je l'ouvris doucement à nouveau, pour m'assurer de ce que j'avais vu.
"C'est pas vrai..."
Je secouai vivement la tête négativement pour moi même.
J'ouvris la porte et hurlai :
"Sabo !
_Ouais ?!, cria-il
_Viens là !"
Je l'entendis monter les marches.
"Quoi ?"
Je pointai la table de chevet, la main tremblante.
"Ouvres le tiroir."
Mon jumeau leva les yeux au ciel.
"Tu fouilles la chambre de ton frère, maintenant ?
_Ouvres. Le. Tiroir."
Il soupira et s'exécuta.
"Oh, un Tamagotchi ! Il est mort de faim dans sa merde, le pauvr-"
Le blond se coupa.
"Mon Dieu.
_Exactement.
_Alors c'était vrai ?
_Oui.
_Attends... Il est pas juste amoureux...
VOUS LISEZ
My Anxiety, His Fireflies
Fanfiction1996, France. Anxiété était le seul mot qui me venait pour décrire ma vie à cette époque. Souffrance, palpitations, vibrations, hyperventilations... C'était ma vie. Ma sombre vie... Et puis, dans ce train, filant à grande vitesse dans Rouen, ses ye...