La soirée avait été superbe. Nous avions tous passé un bon moment.
Satch avait proposé à Luffy, Sabo et moi de rester dormir dans leur appartement.Mademoiselle Hibbiki, quant à elle, était rentrée chez elle, un grand sourire aux lèvres.
Mes frères dormirent donc sur le canapé pour un et un matelas gonflable pour l'autre.
Moi, comme j'avais déjà passé une nuit avec Marco...
Je ne pût refuser sa proposition.
Et puis, j'avais bu...
"Hey... Ace..."
Il était allongé sur le dos, mains croisés derrière sa tête. Il observait le plafond.
"Oui ?
_Je me demandais..."
Je relevai les yeux vers lui.
"Est-ce que tu as été mal à l'aise, quand je t'ai dit ça ?
_Dit quoi ?
_Quand je t'ai dit que tu étais mignon."
Je sentis mes joues chauffer, limite brûler.
"Un... Un peu..."
Il tourna la tête vers moi.
"Est-ce que c'est parce que tu doutes de l'être ?, me sourit-il.
_Je ne doute pas. Je ne le suis pas, ricanai-je
_Moi, je te trouve mignon."
Il se tourna complètement vers moi.
"Avec... Tes cheveux ébouriffés... Ton petit visage d'enfant... Et tes petites manières... Ta voix, aussi. Parfois, tu agis comme un gamin. Ça me fait rire, de me dire que tu as une mentalité d'enfant."
Il entortilla une mèche de mes cheveux autour de son doigt.
La couleur de ma peau à ce moment-là devait concurrencer celle d'une tomate bien mûre.
"Ouais, y a pas à dire, t'es mignon."
Nos regards se croisèrent.
Je pus décerné, malgré l'obscurité, des petites rougeurs apparaître sur ses joues."Tu me vois comme un enfant ?, demandai-je.
_Un peu, rit-il.
_Je... C'est que, c'est comme ça que j'ai toujours vécu. C'est comme ça que je sais vivre. C'est vrai que je suis peut-être un gamin, parfois, mais c'est comme ça que j'ai appris à vivre.
_Mmh...
_C'est vrai, que tu me trouves mignon ?
_Oui. Tu l'es.
_Marco... Qu'est ce que je suis, pour toi ?"
Un petit moment silencieux traversa la pièce.
Il se redressa, je l'imitai.
"Tu veux vraiment savoir ?"
Je hochai la tête.
Soudain, il passa au dessus de moi, me plaquant contre le matelas.
Il approcha son visage du mien. Je ne pus faire un seul mouvement.
Complètement bloqué, presque pétrifié. Pourtant, je n'avais pas peur. J'étais comme... Déconnecté de ce qu'il se passait autour.
Ses mains près de ma tête et ses yeux dans les miens. Une jambe relevée, une main près de ma tempe, je ne bougeai pas. Mes yeux se perdaient simplement dans les siens.
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My Anxiety, His Fireflies
Fanfiction1996, France. Anxiété était le seul mot qui me venait pour décrire ma vie à cette époque. Souffrance, palpitations, vibrations, hyperventilations... C'était ma vie. Ma sombre vie... Et puis, dans ce train, filant à grande vitesse dans Rouen, ses ye...