Lille,
mars 2022𝗔𝘇𝗮𝗹𝗲́𝗲
Le week-end est passé à grande vitesse, nous sommes déjà dimanche, pour être honnête la journée d'hier nous l'avons passé dans notre chambre d'hôtel, il a plu la plus part de la journée et nous ne voulions pas sortir de toute façons.
Côte à côte dans les rues de Lille, je regarde partout autour de moi et prend pleins de photos souvenir, je prend quelques photos à la dérobé de Mathieu lorsque qu'il ne me voit pas. Il a toujours son fameux déguisement qui n'est pas trop crédible mais si lui y croit alors tout le monde peut y croire. Il se tourne vers moi et je rougis prise en flagrant délit, il vient se placer à côté de moi en mettant son bras au dessus de mes épaules.
- Je savais que t'étais fan de moi. Je me sépare de lui en pouffant de rire.
- Dans tes rêves Mathieu.
- Pourquoi t'as l'air si émerveillé par ce qui t'entoure ? Je m'arrête soudainement et il fait pareil.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Je veux bien que tu ne sois jamais venu à Lille mais dès qu'on sort tout les deux c'est comme si j't'emmenais en voyage à l'autre bout du pays.
Je glisse mon bras sous le sien et on recommence à marcher.
- Mon père ne s'est jamais remis du départ de ma mère, c'était son premier amour, la femme avec qui il a eu une fille, il baisse son visage vers le mien et m'offre un fin sourire, je me rappelle une fois où il m'avait dit qu'il l'a détesté pour être partie mais en même temps qu'il ne pourrait jamais cesser de l'aimer, il m'a raconté ça parce que je devais avoir huit ans et qu'il pensait que je m'en rappellerais pas.
- Il te parlait jamais d'elle ?
- Non et ça me convenait, je voulais pas connaître la personne qui avait brisé le cœur de mon père et qui était partie seulement deux jours après ma naissance sans plus jamais donner de nouvelles.
- La connasse. Peste t-il. Pardon je sais c'est ta mère.
- T'excuses pas t'as raison. En grandissant je me suis rendu compte plus facilement que mon père était malheureux alors j'ai pris soin de lui, quand j'ai eu l'opportunité de prendre mon indépendance je ne l'ai pas fais, je suis restée vivre chez lui, ça fait seulement un an que je vis seule.
- Tu parle à un mec qui vit encore chez sa grand-mère alors je vais pas te juger. On rigole tout les deux et je resserre mon bras autour du sien.
- Quand j'ai eu mon appartement, il a décidé de retourner vivre en Corse et je venais alors tout les week-end lui rendre visite et pendant les vacances aussi. Il arrêtait pas de me dire qu'une jeune femme ne devrait pas passer ses week-end chez son vieux père mais plutôt profiter pour s'amuser.
- Alors c'est la première fois que tu profite vraiment ? Me demande t-il en se mettant face à moi.
- Oui c'est la première fois.
- Et t'es heureuse ? Je souris devant sa question.
- Je suis heureuse Mathieu.
On continue de se balader et il vient poser son bras au dessus de mes épaules, je ne me décale pas faisant naître son foutu sourire qui me donne envie de lui en foutre une.
On se balade encore un peu avant de prendre le chemin direction l'hôtel. On monte ensuite dans l'ascenseur, adossée à la paroi métallique, une pointe de nostalgie apparaît lorsque je me rend compte que nous rentrons déjà sur Paris.
Les portes s'ouvrent sur notre étages et nous sortons, le blond n'a toujours pas retiré son bras de mes épaules et je ne proteste pas.
Il ouvre la porte et je vérifie que je n'ai rien oublié avant de fermer ma valise, Mathieu fait de même et nous refermons la chambre avant de reprendre l'ascenseur. Je remercie le réceptionniste pendant que Mathieu lui rend la clé et nous sortons d'ici, il met les valises dans le coffre et je m'installe sur le siège passager. Mathieu ne parle pas et est vraiment concentré sur la route, ses sourcils sont froncés et on pourrait presque croire qu'il est en colère.
- Est-ce que tout va bien Mathieu ? Il tourne son visage vers moi avant de reporter son attention sur la route.
- Ouais pourquoi ?
- T'as l'air en colère. Son visage s'adoucit et un sourire apparaît.
- C'est juste que c'est passé vite, je crois que j'ai pas envie de retourner à Paname tout de suite, j'étais bien avec toi.
Je souris à sa confession et pose ma main sur sa cuisse, je le vois étirer ses lèvres discrètement et je souris amusé par ses réactions.
- Moi aussi j'étais bien avec toi, et je suis sûr qu'on aura encore l'occasion de partir et peut-être plus longtemps qu'un week-end.
- Tu voudrais repartir avec moi ?
- Bien sûr, j'aime passer du temps avec toi Mathieu.
Après ça Mathieu était beaucoup plus détendu même lorsque nous sommes arrivé sur Paris, il s'engage dans ma rue et s'arrête en bas de mon immeuble, je descend et ouvre le coffre pour en sortir ma valise, il me la prend des mains et traverse la rue puis entre dans mon immeuble moi à sa suite.
Il grimpe les marches deux par deux, j'arrive juste après lui et ouvre mon appartement, il entre pour poser ma valise et ressort avant de se tourner vers moi, il me tend son poing et je cogne dedans en souriant.
- J'te promet un jour on partira pendant plus longtemps.
- Avec plaisir Mathieu. Il fait un pas vers moi avant de se raviser. Fais attention sur la route.
- Promis. Il m'offre un clin d'oeil puis dévale les escaliers.
Je referme ma porte et me dirige vers la salle de bain avec ma valise pour faire tourner une machine, une fois qu'elle est vide et la machine à laver pleine, je pars me faire à manger avant de terminer ma soirée devant la télé.
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juste une nuit | plk
Fanfiction𝐸𝑛 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛'𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒. "Il est arrivé de nul part et il a prit...