juste une nuit | plk

Trente-trois

Clamart,
avril 2022

𝗔𝘇𝗮𝗹𝗲́𝗲

Debout devant l'école d'Enzo j'attend qu'il sorte pour le récupérer après que Marian m'ai demandé de le faire parce qu'elle ne pouvait pas et que son père était encore au travail. Enzo sort de l'école et lorsque qu'il me voit il se met à courir avant de me sauter dessus manquant de me faire tomber.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

- Quoi t'es pas content de me voir ? Je demande faussement vexée.

- Si je suis trop content.

- Sinon ta grand-mère et ton père ne pouvaient pas venir alors me voilà. Je lui prend la main et on s'éloigne de l'école avant de monter dans ma voiture. Tu veux faire quoi ?

- On peut aller manger une glace à Paris ?

- Très spécifique comme demande mais j'approuve. Je répond avec un grand sourire.

Il m'offre un sourire et je démarre direction Paris après avoir vérifier qu'il était bien attaché, je le laisse mettre la musique avec mon téléphone et je le regarde sourire alors qu'il admire avec une grande concentration le paysage autour de nous.

Après avoir tourné en rond un moment je trouve enfin une place et me gare, je descends de la voiture et fais le tour pour récupérer Enzo, il laisse son sac sur les sièges arrière et attrape ma main. Je verrouille ma voiture et on se met en route pour acheter sa glace.

On marche un bon quart d'heure avant de trouver un glacier, on fait la queue et Enzo regarde avec grande attention le panneau où tout les parfums de glace sont listés.

- Tu prend ce que tu veux Enzo d'accord ?

- Pour de vrai ?

- Pour de vrai. Il vient poser sa tête sur mon ventre et me serre dans ses bras.

Notre tour arrive assez vite et je sors mon portefeuille en attendant qu'Enzo choisisse.

- Bonjour jeunes gens, avez-vous fais votre choix ? Nous demande le glacier avec un sourire sympathique.

- Bonjour Monsieur alors, Commence Enzo puis il lève la tête vers moi et je lui souris, je voudrais un cornet avec deux boules, une vanille et la deuxième oréo s'il vous plaît.

- J'te fais ça de suite mon p'tit.

Le glacier prépare la glace d'Enzo et pendant ce temps je préviens Marian que je suis dehors avec son petit-fils. Une fois la glace prête je paye et on sort du glacier.

- Merci Azalée pour la glace.

- Avec plaisir mon grand.

Main dans la main on déambule dans les rues de Paris jusqu'à ce qu'il termine sa glace puis nous faisons demi tour pour rejoindre ma voiture.

- Azalée ?

- Oui Enzo ?

- On peut aller chez toi ?

- Oui mais pas longtemps après faut que je te ramène chez mamie.

- Promis.

De retour dans la voiture, je démarre et quitte ma place, je roule tranquillement jusqu'à chez moi puis me gare en bas de mon immeuble. On descend tout les deux puis on grimpe les marches, j'insère ma clé mais fronce les sourcils quand je vois que la porte n'est pas verrouillée, je met Enzo derrière moi et entre doucement avant de prendre un parapluie dans l'entrée pour me défendre.

J'avance et souffle de soulagement quand je vois le blond allongé sur mon canapé un paquet de chips ouvert sur la table basse.

- Mathieu ! Il sursaute et se retourne vers nous. Tu m'explique ce que tu fais ici ?

Il regarde Enzo puis mon parapluie avant de se lever et de venir face à nous.

- C'est pourquoi le parapluie ? Me demande t-il comme si c'était le truc le plus important.

- Ma porte était ouverte et j'ai cru que quelqu'un était rentré.

- Et tu t'ai dis que ce pauvre parapluie aller te sauver la vie ? Je le frappe avec le parapluie et retourne dans l'entrée pour enlever mes chaussures. Ça fait mal. Se plaint le blond en massant son bras.

- Bien fait. Renchérit Enzo.

- Parle mieux toi.

- Je parle déjà mieux que toi.

- Enzo ! Le prévient Mathieu.

- Azalée elle est plus sympa. Lance mini Pruski alors que je souris discrètement.

- Enzo va regarde la télé si tu veux. Il hoche la tête et enlève ses chaussures avant d'aller se laver les mains puis de s'installer sur le canapé. Bon Mathieu, tu fais quoi ici ?

- Quoi ça te plaît pas de me voir ? Il m'offre une mine toute triste et je rigole.

- J'ai pas dis ça.

- Je suis parti plus tôt du stud et je suis venu ici en pensant que tu serais déjà rentrée de chez ma grand-mère mais non alors j'allais t'envoyer un message, regarde. Il me montre son écran où il a effectivement commencé à taper un message. Et il fait quoi ici le monstre ? Me demande t-il en rangeant son téléphone dans la poche de son jogging.

- Azalée elle m'a acheté une glace pour le goûter puis on a été se promener dans Paris. Répond Enzo en mangeant dans le paquet de chips.

- C'est à moi ça. Râle le blond en reprenant le paquet des mains de son frère.

- Rectification c'est à moi. Je dis en prenant le paquet pour aller le ranger dans le placard ou Mathieu s'est servi.

Je rejoins mini Pruski sur le canapé et il vient poser sa tête sur mon épaule avant que Mathieu ne vienne de l'autre côté et passe son bras au dessus de mes épaules.

- Il est entrain de me voler ma meuf. Peste le blond dans sa barbe.

- Arrête de faire ton jaloux Mathieu ou tu sors de chez moi. Il tourne son visage vers moi et me lance un mauvais regard avant que je n'éclate de rire. T'es pas crédible Polak.

Il vient me pincer la côte ce qui me fait rigoler et il colle sa bouche à mon oreille.

- Arrête de m'appeler comme ça.

- Alors arrête d'être jaloux.

- Je suis ap jaloux de toute façons.

- D'accord j'te crois. On se regarde pendant un moment et je finis par rire avant de poser ma tête sur mon torse puis je le sens poser ses lèvres dans mes cheveux. T'as hâte de partir en tournée ? Je me redresse et pose mes yeux dans les siens.

- Grave même si on se verra pas pendant plusieurs jours. Me confie t-il en caressant ma joue.

- Je suis fière de toi même si je t'ai pas connu à tes début. Je lui dit en sentant mon cœur accélérer dans ma poitrine.

- Tu vas venir hein ? Je sens la panique dans sa voix alors je souris pour le rassurer.

- Quand tu feras le zénith de Paris je serais là.

- Merci bébé.

Je hausse les épaules et viens poser mes lèvres sur sa joues mais il tourne la tête et je finis par les poser sur ses lèvres. Il sourit tout fier et repose ses lèvres sur les miennes plusieurs fois d'affilée.

- Vous êtes trop dégoûtant. Râle Enzo en s'éloignant à l'autre bout du canapé.

- T'as qu'à partir si on te dérange. Réplique Mathieu avant de m'embrasser encore une fois.