Paris,
mai 2022𝗠𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲𝘂
J'entre dans le studio et retrouvez Ormaz et Assaf entrain de discuter près de la table de mixage, je m'assois sur le canapé et sors mon téléphone pour prévenir Azalée que je finirais sûrement tard. Je fronce mes sourcils face à ses réponses froides et je me demande si j'ai pas fais quelques de mal, j'essaye de chercher mais je vois pas ce que j'aurais pu faire pour la mettre dans cet état.
- Il t'arrive quoi à froncer tes sourcils comme ça toi ?
Je lève la tête vers mes deux potes et hausse les épaules.
- Azalée est archi chelou.
- Il c'est passé un truc ? Me demande Ormaz en se rapprochant avec la chaise.
- Non ou alors j'ai pas souvenir.
- Elle est peut-être juste dans un moment où elle est pas bien et il faut juste lui laisser un moment à elle seule. Rajoute Assaf.
- Ouais. Je souffle quand même préoccupé par l'état de ma copine.
Les heures passent sans que je n'arrive à me concentrer, j'arrive pas à m'enlever Azalée de la tête et j'ai pas envie de m'imaginer le pire alors je me lève et vérifie que j'ai toute mes affaire puis quitte le studio sans saluer mes potes. Je démarre et roule assez vite jusqu'à l'appart de ma brune.
J'arrive en bas de l'immeuble d'Azalée et grimpe les escaliers, je commence à grave me sentir mal alors qu'elle va peut-être bien mais je préfère venir vérifier, j'ai besoin de savoir qu'elle va bien sinon moi aussi je vais pas bien. J'arrive devant sa porte et tambourine dessus mais je ne reçois aucune réponse, je sors mon téléphone et décide de lui envoyer un message.
À Azalée:
Je suis devant ta porte
T la ?
Ouvre si t la
Azalée ?
J'commence sérieusement a m'inquiéterJe soulève la plainte en bois et récupère le double que je viens insérer dans la serrure, j'entre et referme la porte avant pénétrer dans le salon, l'aspirateur est par terre et un album photo est ouvert sur le sol, je le récupère et voit enfin à quoi ressemble son père, il est son portrait craché or mis le fait qu'il ai les yeux bleus.
Je repose l'album sur le canapé et me dirige vers sa chambre vide évidement, je fronce les sourcils quand je vois des vêtements par terre puis sa penderie ouverte et les étagères presque vides.
Je quitte son appart et roule jusqu'à chez moi avant de monter les escaliers rageusement et d'ouvrir la porte de l'appartement, ma grand-mère se retourne et n'a même pas l'air étonné de me voir comme ça.
Je m'approche d'elle et elle attrape mes mains avant de m'offrir un sourire timide, mon stresse augmente d'un coup et je commence à m'imaginer le pire.- Tu sais quelque chose à propos du fait qu'elle soit introuvable et qu'elle ne réponde à aucun de mes messages ?
- Assis toi s'il te plaît.
Je la rejoins sur le canapé alors que mon cœur bat beaucoup trop vite, j'ai la trouille qu'elle soit partie et que par la même occasion elle m'ai quitté ou pire qu'il lui soit arrivé un truc, je me tourne vers ma grand-mère attendant une réponse de sa part.
- Elle est en Corse.
- Comment ça en Corse ? Elle y reste longtemps ? Et pourquoi elle est partie sans me prévenir ? Elle me quitte ?
- Le notaire l'a appelé pour la maison de son père et elle est partie aussitôt et si elle ne t'a pas appelé c'est parce qu'elle ne voulait pas que tu la vois comme ça, elle n'est vraiment pas bien.
- Raison de plus pour que je sois là pour elle merde.
Je me lève et commence à faire les cent pas dans le salon en me passant la main dans mes cheveux, je pensais pas que ça serait aussi douloureux de la savoir loin de moi.
- Mathieu calme toi d'accord je vais te donner l'adresse.
Je hoche la tête sans pour autant réussir à me calmer, elle revient avec l'adresse sur un bout de papier et je le fourre dans ma poche avant de la prendre dans mes bras. Elle pose ensuite ses mains sur mes joues et me regarde en souriant.
- Va la retrouver mon chéri. Je lui embrasse la joue et quitte l'appartement avant de dévaler les escaliers.
Je prend ma voiture et roule jusqu'au studio pour prévenir les gars, je me gare comme une merde et entre dans le bâtiment avant de prendre les escaliers. J'ouvre la porte et les deux se retournent en même temps en fronçant les sourcils.
- J'dois aller en Corse maintenant.
- J'suis pas sûr de te suivre. Répond Ormaz en se levant.
- Azalée est en Corse et je dois la rejoindre.
- Ok alors laisse moi faire.
Je m'approche d'Assaf qui prend son ordi et je le regarde me réserver un billet d'avion sans rien dire.
- T'as un avion dans deux heures gros, j't'envois tout par mail.
- Tu gère merci.
Je les prend vite fais dans mes bras et me dirige vers la porte avant de me retourner quand Ormaz m'appelle.
- Ramène nous notre reuss.
Je souris à mes potes et quitte le studio avant de rejoindre ma voiture et de démarrer direction l'aéroport. Je me gare sur le parking et entre dedans plus stressé que jamais.
L'attente est mille fois plus longue et je peux rien faire pour améliorer ça, une fois tout les contrôles passé je retourne m'assoir sur un siège en attendant l'embarquement, je rabat ma capuche sur ma tête et met aussi mes lunettes de soleil et rigole en imaginant Azalée lever les yeux au ciel en me voyant comme ça.
Dans un dernier espoir qu'elle me réponde j'envois un message à ma brune pour lui rappeler que je suis là pour elle.
À Azalée:
Je sais pour la Corse
J't'en veux ap bébé
Scuse de pas avoir vu que t'allai mal mais j'arrive bientôt et j'te promet que je tout va bien allerJe range mon téléphone et me dirige vers l'hôtesse une fois que l'embarquement a été annoncé pour mon vol, mon cœur bat super vite et je me rend compte que j'ai vraiment la trouille de perdre Azalée, je monte dans l'avion et trouve mon siège avant de m'assoir, je ferme les yeux en ayant hâte de la revoir.
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juste une nuit | plk
Fanfiction𝐸𝑛 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛'𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒. "Il est arrivé de nul part et il a prit...