Paris,
avril 2022𝗠𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲𝘂
J'entre dans le studio après le départ de la brune et retrouve Ormaz affalé sur le canapé entrain d'envoyer des messages.
- T'as fais quoi encore ? Me demande t-il.
- Comment ça « encore » ?
- Azalée m'a envoyé un message pour me dire qu'elle n'était plus avec toi et que t'allais sûrement revenir ici énerver.
- On s'est prit la tête en bas du studio.
- Et pourquoi ?
- Elle trouve que je m'ouvre pas assez à elle alors que je la force à le faire avec moi.
- Et c'est vrai ?
- Ouais. Il souffle et s'assoit correctement sur le canapé avant de me regarder droit dans les yeux.
- Ça se voit que tu la kiffe alors va lui parler et fais en sorte que ça s'arrange vous deux, surtout si elle a écouté tout tes sons elle sait que t'es pas un mec qui s'ouvre facilement.
- Ouais mais peut-être que cette fois elle voudra pas me pardonner.
- Tu peux pas le savoir si tu reste assis ici à t'apitoyer sur ton sort mon reuf. Alors bouge ton cul et va chez elle.
Je me relève avant de le saluer rapidement et de quitter le bâtiment direction ma voiture. Je roule jusqu'à l'immeuble de la brune et verrouille ma voiture avant de grimper les marches, je récupère le double des clés et ouvre sa porte doucement, je me déchausse et avance dans son appartement.
Voyant le salon et la cuisine vide je pénètre dans le couloir et ouvre la porte de sa chambre avant de la retrouver en serviette et les cheveux mouillés devant sa penderie, elle tourne sa tête et sursaute quand elle me voit avant de resserrer la serviette autour de son p'tit corps.
- Putain faut vraiment que je retire ce double.
- Je savais que si je te prévenais que j'allais débarquer t'aurais trouvé un moyen de m'empêcher d'entrer.
- Exact.
Mes yeux qui étaient posés dans les siens dérivent lentement vers sa silhouette seulement recouverte d'une serviette, mon cœur bat un peu plus vite en voyant son corps se mettre doucement en mouvement presque au ralenti et elle finit par s'assoir sur le lit où je viens la rejoindre.
- Désolé de pas m'ouvrir à toi et de te forcer à le faire avec moi.
- Mathieu. Elle pose sa main sur ma cuisse. Je te reproche pas de ne pas t'ouvrir à moi, tu vas à ton rythme, je te reproche seulement le fait que moi je dois toujours m'ouvrir quand je vais pas bien, ne m'oblige pas à faire quelque chose que tu n'a toi même pas envie de faire.
- Très bien alors ne te confie plus à moi. Elle secoue négativement sa tête.
- J'aime bien me confier à toi, tu m'apaise mais ne force pas non plus. Me prévient elle, je rigole et la tire pour la prendre dans mes bras.
- T'u m'a manqué. Je lui avoue et elle éclate de rire et me serre en retours.
- On s'est pas vu pendant moins d'une heure Mathieu.
- Et alors c'était long. Elle rigole encore plus et je souris bêtement. Tu sens bon Azalée.
- Je sors de la douche c'est normal.
Je la garde contre moi pendant un moment où je me sens bien, je me sens bien avec elle, vraiment bien comme si c'était là que je devais être, dans ses bras.
- Moi aussi je m'excuse, j'aurai pas du m'emporter autant contre toi Mathieu.
- T'as rien fais de mal j'te jure.
- Alors tout est cool entre nous ?
Elle relève sa tête et pose son menton sur mon torse pour me regarder droit dans les yeux, un frisson parcours mon corps et je hoche la tête automatiquement.
- Tout est cool.
Elle se détache de moi et je m'allonge sur son lit en la regardant choisir soigneusement ses vêtements, une fois qu'elle a trouvé son bonheur elle quitte sa chambre et j'en profite pour envoyer un message à Ormaz.
À Ormaz:
Tous roule entre Azalée et moiDe Ormaz:
J'attend juste que vous officialisiez votre couple mtnJe lève les yeux au ciel et ne lui répond même pas, la brune revient et s'allonge à côté de moi avant de tourner son visage pour me regarder.
- Ormaz m'a dit que t'avais peur des sentiments.
- Faut pas l'écouter, il fume trop de joints pour dire des trucs sensés.
- Donc t'as pas peur ? J'ouvre la bouche avant de la refermer aussitôt la faisant rire. C'est normal d'avoir peur, même de l'amour, c'est un sentiment incontrôlable et l'être humain aime avoir le contrôle.
- Sûrement. Je souffle en haussant les épaules. Et toi t'as peur de quoi ?
- J'ai peur de l'inconnu.
- T'as jamais été amoureuse ? Je demande en chuchotant et elle hoche négativement la tête.
On finit par se faire happer par le silence et seul nos yeux parlent, on se regarde et parfois un sourire ou un p'tit rire lui échappe, j'attrape une mèche de ses cheveux et l'enroule autour de mon doigt, sa main remonte sur mon tee-shirt et elle commence à jouer avec la chaîne autour de mon cou mais nos regards ne se quittent jamais.
Elle s'allonge sur le dos et sans rien contrôler je me place au dessus en mettant mes avant bras près d'elle, je pose mes pouces sur ses joues et les caresses en la regardant droit dans les yeux alors que je sens mon cœur battre plus vite.
- Je ressens certains trucs quand je suis avec toi et ça me fait peur Mathieu.
Je ne répond pas tout de suite mais embrasse son front avant de sentir ses bras s'enrouler autour de mon cou pour venir me plaquer contre elle, mon visage se retrouve dans son cou et je ferme les yeux.
- C'est normal d'avoir peur Azalée.
- T'as pas le droit d'utiliser les phrases que j'te dis. Rigole t-elle.
- J'utilise pas, je m'inspire de toi. Je répond tout fier.
Elle me pousse et je retombe sur son matelas en rigolant, elle se relève en position assise et tourne son visage vers moi.
- Ça me dérange pas d'avoir peur si c'est avec toi.
- Ça me va. Je répond en m'asseyant à mon tour à ses côtés.
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juste une nuit | plk
Fiksi Penggemar𝐸𝑛 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛'𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒. "Il est arrivé de nul part et il a prit...