Paris
avril 2022𝗔𝘇𝗮𝗹𝗲́𝗲
De Mathieu:
Rejoin moi en ba de chez oit à 19h je t'emmène manger dehorsÀ Mathieu:
D'accord, à tout à l'heureJe repose mon téléphone et cours dans ma chambre pour me changer, j'ouvre avec hâte mon placard et fouille dedans pour trouver une tenue adéquate, une fois mes vêtements en mains je pars dans la salle de bain pour me changer et me coiffer.
L'heure de partir arrive et je sors de mon appartement en éteignant bien les lumières, je ferme à clés et descends les escaliers presque en courant avant de pousser la porte de l'immeuble et de trouver Mathieu debout une cigarette entre les lèvres.
Il me regarde de haut en bas et s'avance vers moi avant de jeter sa cigarette, il attrape doucement ma nuque et vient écraser ses lèvres sur mon front.
- T'es belle. Me souffle t-il en prenant ma main dans la sienne.
- Merci Mathieu.
On marche alors quelques courtes minutes jusqu'à sa voiture et je m'installe dedans, le blond fait de même et démarre dans la seconde, le trajet passe assez vite et Mathieu se gare avant de descendre de sa voiture et de venir m'ouvrir la portière.
- T'es devenu galant en une journée. Je lance en rigolant.
- Je vais ranger ma galanterie si ça te plaît pas. Râle t-il.
Je rigole encore une fois et m'approche de lui avant de passer mon bras sous le sien et j'arrive à apercevoir l'ombre d'un sourire sur son visage.
- C'est moi qui paye. Je lance au bout de quelques minutes de silence.
Il s'arrête net et se détache de moi avant de se placer en face.
- Azalée c'est moi qui paye point à la ligne.
- Point à ligne ? Tu sors ça d'où ?
Il se renfrogne et je souris amusée par son comportement.
- C'est moi qui paye et puis c'est ton anniversaire. Je répète.
- Azalée non mais tu pourras me rembourser en m'offrant-
- En t'offrant quoi dis moi ? Je demande en haussant un sourcil.
- Un massage. Lance t-il avec un sourire éclatant.
On commence à se regarder droit dans le blanc des yeux et quelques secondes qui m'ont paru durer des minutes plus tard je finis par acquiescer parce que je sais qu'il aura le dernier mot.
On finit par trouver un p'tit restau assez sympa et on y entre avant de prendre place au fond, même si la où nous sommes il n'y pas grand monde qui a l'air de connaître le rappeur polonais j'ai quand même pas envie qu'il se fasse embêter par des gens.
- Azalée tu m'écoute ?
- Pardon ? Je demande en sortant de mes pensées.
- J'te demande si ta recherche de travail ça avançait ?
- Non j'ai toujours rien trouvé.
- Si t'as b'soin d'aide je suis là.
- C'est gentil Mathieu mais j'ai envie de le faire par moi-même.
- C'est toi qui vois.
Je pose ma main sur la sienne et le regarde dans les yeux.
- Mathieu j'apprécie vraiment ton aide mais je veux le faire seule d'accord ?
- Je sais. Je penche ma tête en souriant et il finit par m'offrir un sourire. Bouge avec ton regard.
- Quel regard ? Je demande sans trop comprendre.
- Celui qui me retourne le cerveau.
Ma bouche s'entrouvre sans qu'aucun mots ne réussissent à sortir, ses doigts se pressent contre la paume de main et je sens mon cœur s'emballer alors qu'il continue de me regarder. Je cligne des yeux comme si cela pouvait m'aider à retrouver la parole et je baisse mon regard vers nos mains entrelacés.
- Je sais pas trop quoi répondre à ça.
Il rigole et secoue doucement la tête.
- J'attend ap de réponse.
Un serveur vient interrompre ce moment et il repart après avoir pris notre commande, on finit par reconnecter nos yeux et j'ai l'impression que le temps se fige autour de nous, je donnerai beaucoup pour savoir à quoi pense le blond en ce moment.
Nos plats arrivent et nos mains se délient à contre cœur, on mange en silence, mon esprit ne fait que penser à Mathieu et au fait que ce faux blond devient beaucoup trop important pour moi, j'ai presque envie de le voir tout les jours, j'ai envie de tout faire avec lui même juste rester dans le silence ça me va.
- Tu pense à quoi ? Je relève la tête vers lui. Tu pense à oim ? Me demande t-il un sourire aux lèvres.
- À nous. Il ouvre grand les yeux et je rigole devant sa tête. Je viens de prendre conscience que tu prend une place importante dans ma vie et que sans toi, peut-être que j'aurais encore moins bien géré tout ce qui m'est arrivé.
- Là c'est moi qui c'est ap quoi dire.
- Dis rien, je voulais juste t'ouvrir mon cœur.
Ses yeux prennent une lueur indéchiffrable et il détourne le regard gêné pour continuer de manger, une fois nos assiettes vides il se dépêche d'aller payer manquant de tomber à cause d'une chaise, j'éclate de rire et je reçois un magnifique doigt en cadeau.
Je prend mon sac et le rejoins, il retire sa carte et la range avant de me prendre ma main et de me tirer pour sortir du restau presque en courant.
- Pourquoi t'as l'air pressé ?
Il se tourne vers moi et lâche ma main pour poser son bras sur mes épaules.
- Tu dois me masser.
Je rigole en secouant la tête et attrape sa main qui pend et lie mes doigts aux siens. On arrive à sa voiture et on monte dedans, il démarre aussitôt et il pose sa main sur ma cuisse m'offrant un million de frissons dans le corps.
- Tu te rappelle la nuit où j'ai débarqué chez toi foncedé à trois heures du mat ?
- Comment oublier. Je répond en souriant et un rire lui échappe avant qu'il ne redevienne sérieux.
- Et que tu m'a demandé si je me souvenais de ce que j'avais dis ? Je hoche la tête. J'tai menti quand j'ai dis que je me souvenais pas, et c'était la vérité quand j'ai dit que tu me retournais le cerveau et que je ressentais des trucs.
Je tourne ma tête vers lui et il rigole avant presser doucement ma cuisse.
- Mathieu-
- Je tiens pas à mourir avant d'avoir reçus mon massage alors arrête de me regarder de cette manière ça me déconcentre.
- Pourquoi t'as menti ? Je lui demande en fronçant les sourcils.
- Parce que j'étais pas sûr de ce que je ressentais et je voulais pas me faire recale alors j'ai utilisé le fait d'être défoncé pour me livrer sans avoir peur parce que je savais que je pourrais faire comme si j'avais tout oublié.
VOUS LISEZ
juste une nuit | plk
Fanfiction𝐸𝑛 𝑢𝑛𝑒 𝑛𝑢𝑖𝑡 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑒𝑛𝑡𝑖𝑟 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑒́𝑚𝑜𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛'𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑖𝑒. "Il est arrivé de nul part et il a prit...