POUDLARD, 1976.
Le récit de cinq meilleurs amis abattus par la vie qui, grand dangers, devront affronter.
mangemorts, basilic, kappa, cerbère, sirènes, tritons, strangulot, calmar géant, marcheurs blanc, loup garous, détraqueurs, dragons, et un tas...
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Faisant rouler son lourd chariot jusqu'aux devant des raies du Poudlard Express à l'arrêt, Azëlind s'arrêta, droite comme un piquet aux côtés de ses parents, son petit frère les suivant juste à l'arrière, mordillant nerveusement sa lèvre en attendant qu'une seule chose, qu'une seule personne.
Le même parcours se produisait à quelques dizaines de mètres plus loin, Sirius poussait son chariot, ses parents et son frère auprès de lui.
Lorsque le regard des deux enfants se croisèrent, la lumière au fond de leurs pupilles se réveilla, aucun des deux n'arrivant à dissimiler leurs sourires. Sirius accéléra le pas en tenant fermement son porte bagages entre les doigts qu'il serrait plus que conseillé, et la famille Black arriva enfin face à leurs grands amis de toujours.
Et pendant que les adultes se saluaient, que Regulus, tout sourire, rejoignait son meilleur ami Archibald, les deux devant encore patienter une année avant d'intégrer l'école de sorcellerie, Azëlind et Sirius, eux, se rejoignirent pour se sauter dans les bras l'un de l'autre, leurs petits corps s'étreignant l'un contre l'autre, leurs sourires tiraillant leurs faciès, leurs cœurs enfin apaisés et réchauffés.
L'heure était là pour les brunets de s'en aller, leurs familles les prenant à part. Sirius se fit poser une énorme pression sur les épaules -bien plus lourde que sa grosse malle sur le chariot- quand à sa future attitude et sa future maison. Azëlind elle, soutenait avec difficulté les yeux menaçants de son paternel.
— Je te préviens jeune fille, ne t'avise pas de faire honte à notre famille, les Targaryen ont une réputation à tenir chez les Serpentards et dans le monde de la magie, en tant que fiers descendants de Merlin que nous sommes, alors ne t'avise certainement pas à tout gâcher comme tu sais si bien le faire, cracha-t-il avec froideur.
Déglutissant et hochant positivement la tête, Azëlind fixa ses chaussures qui semblaient soudainement plus intéressantes et moins effrayantes que son père.
Les deux enfants prirent leurs malles entre leurs mains, leurs frères cadets dans les bras, Reggie ne voulant lâcher ni Sirius, ni Azëlind, de même pour Archie, les deux trop peureux de se retrouver seuls une année entière dans ces familles cauchemardesques.
Une fois assis dans leur cabine et le train crachant sa fumée dans un bruit sourd avant de démarrer, ils soufflèrent enfin, presque aussi fort que le train, retrouvant un semblant d'oxygène dans la pièce, l'adrénaline les prenant à la gorge de pouvoir enfin passer une année loin de leurs parents et de l'étouffement familiale.
— On prend des bonbons? Sourit le petit garçon à sa meilleure amie, cette dernière l'imitant.
— Des bonbons? Demanda une voix aiguë et pleine de vie venant de pénétrer dans leur cabine, attirant le regard des deux amis. Le brun détenteur de cette voix, celui-ci face à eux, dévoila ses toutes ses dents comme s'il faisait face à un dentiste, et s'assit aux côtés de la jeune fille, lui tendant sa main. Je peux m'incruster avec vous? Moi c'est James. James Potter.
