POUDLARD, 1976.
Le récit de cinq meilleurs amis abattus par la vie qui, grand dangers, devront affronter.
mangemorts, basilic, kappa, cerbère, sirènes, tritons, strangulot, calmar géant, marcheurs blanc, loup garous, détraqueurs, dragons, et un tas...
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we wear red so they don't see us bleed hundred dollar bills under our sleeve we intend not to sleep 'til we're dead drink our problems right out of our heads here comes trouble dangerously havin' the time of our lives these boys are just poisonous thorns in our sides startin' fires wherever we go watching 'em gamble everything they own trouble coming in the dead of night trouble making everythin' alright it's in your blood, it's in your bones you cannot sleep for there are dogs on the loose, there are snakes in the desert i'm that knife in your boot, girl, i got ya i'm your number two man in a fight we are revolutionaries tonight
Les temps se faisaient de plus en plus sombres, de plus en plus durs.
Azëlind, avachit sur un des banc du parc de Poudlard, laissait ses poumons s'enivrer de la brume empoisonnante appellée nicotine.
Elle ne savait plus à combien elle en était. Une? Trois? Six? Elle ne comptait plus. Tout ce qu'elle voulait, c'était penser à autre chose, et elle ne pouvait acheter ou trouver d'alcool nul part, à une heure aussi tardive de la nuit.
La noiraude venait de passer la journée à l'hôpital Ste Mangouste, ayant accompagnée ses cousins, Benjy et Gwendolyne, rendre visite à leur mère mourante.
Une rare et grave maladie l'envahissait depuis peu, et Azëlind s'apprêtait à perdre une personne de plus. Mais elle pensait surtout à ses cousins, Gwendolyne, qui prenait autant sur elle, Benjy, aussi sensible, et leur père. Sans leur mère, ils faibliraient tous, ils s'écrouleraient.
Ils avaient beau faire partie de sa famille, ils n'avaient rien à voir avec ses parents.
Les Fenwick était une famille aimante, chaleureuse, accueillante. Un père peu présent de par son travail incessant au ministère, mais toujours plein d'amour pour ses proches.
Ils avaient toujours été bon, pour Archibald et elle, mais ils ne pouvaient pas non plus plonger dans le ravin avec eux pour les repêcher, ils avaient déjà leurs enfants à gérer. C'était malheureux, mais Daenyara avait coupée tout contact avec son frère et le reste de sa famille depuis qu'elle avait rencontrée son mari et fondée sa propre famille loin des Targaryen, maudits, mauvais, étouffants.
C'était la meilleure décision qu'elle n'eu jamais prise, pour sa famille, pour sa propre personne, et aujourd'hui, le sort s'en prenait à elle.
Azëlind se remémorait ses souvenirs, plus jeune, vagabondant chez les Targaryen avec son frère, son cousin et sa cousine, courant tout les quatre dans la forêt bordant les alentours du manoir, leurs éclats s'effaçant dans l'air doux de l'environnement, Daenyara étant venue rendre visite à sa nièce et son neveu, tentant discrètement de parler avec son frère.
Son frère n'était plus celui qui la protégeait lors de leur enfance, il était mauvais, plein de cruauté, le regard froid et sans amour. Et surtout, aux genoux de sa femme qui le tenait par le crochet.