POUDLARD, 1976.
Le récit de cinq meilleurs amis abattus par la vie qui, grand dangers, devront affronter.
mangemorts, basilic, kappa, cerbère, sirènes, tritons, strangulot, calmar géant, marcheurs blanc, loup garous, détraqueurs, dragons, et un tas...
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Après avoir placée tout espoir et confiance dans la discussion qu'elle venait d'avoir avec Regulus, Azëlind lui expliqua l'histoire complète des horcruxes dans un bar de l'allée des embrumes, afin d'être sur de n'être vus par personne qui pourrait mettre en péril leur plan, un sort de silence les entourant invisiblement, un verre chacun devant leurs doigts nerveux.
Voyant les lèvres entrouvertes du garçon qui ne laissaient s'échapper aucun son depuis plusieurs minutes, elle attrapa sa malle et le bras du Black avant de transplaner avec lui jusqu'à un couloir très étroit. Si sombre que même les fenêtres salies par la crasse en gros vitraux au bout de ce dernier étaient condamnées par des planches de bois clouées ne laissaient place qu'à une brise de lumière. Ils se trouvaient sur un paillasson ressemblant plus à des débris de pailles qu'autre chose, le couloir donnant sur plusieurs portes. Un immeuble.
Pénétrant dans l'appartement devant eux en refermant avec un sort derrière l'adolescent, Azëlind soupira avec lassitude, l'odeur de moisis et d'humidité les embaumant directement.
L'endroit était sombre, puant, poussièreux et sale. Les seuls meubles qu'il y avait étaient un vieux canapé avec ses ressorts ressortit sur la moitié de ses coussins, deux chaises à bascules bancales, une table de fortune où se trouvait un tas de parchemins, plumes, pot d'encre vide, mégots de cigarettes et un tabouret où était disposés quelques anciens numéros de la gazette du sorcier sur le bois où des échardes ressortaient de toute évidence.
La cuisine et le salon semblaient ne faire qu'une seule et même pièce séparée par la table de fortune, le sol était fait de lattes en bois à moitié retirée et était étouffé de cadavres de bouteilles qui n'étaient de toute évidence pas des Bièraubeurres.
Sous le regard de Regulus sur le bitume, Azëlind fit tout disparaître d'un coup de main, relevant ses manches après avoir jetée sa robe sur un porte manteau contre l'une des deux portes à gauche de celle d'entrée.
Une fois un nouveau sort de silence prononcé, elle proposa d'un mouvement silencieux de la main au plus jeune de s'installer en retirant ses couches de vêtements, déboutonnant le haut de sa chemise qui l'étranglait et craquant ses os en tordant ses bras et son dos comme un cinquantenaire.
— Tu..souffla-t-il, ne sachant par ou commencer. Tu fais de la magie avec les mains? Non..tu vis ici? On est où? Pourquoi tu m'as emenné là? C'est vraiment pas..dans nos habitudes, grimaça-t-il en allant se poser sur le tabouret d'ou il retira les gazette du sorcier et retint un spasme de dégoût.
Avec un rictus ironique, Azëlind alla tirer un autre tabouret dissimulé vers l'évier en piteux état et le glissa bruyamment jusqu'aux côtés de Regulus en s'y installant, glissant ses doigts dans son propre visage en soupirant.
— Ouais, c'est chez moi. Charmant, non? Je sais qu'on était habitués à plus..luxueux, mais comme je t'ai dis, je ne peux pas me faire repérer, et je retournerais pas chez ma famille. C'est temporaire, ici. Tu peux rester si tu le veux, il y a un lit dans la chambre. Je crois. J'utilise généralement le canapé, du moins sa moitié. Et oui, je fais de la magie avec les mains comme ma mère, et oui, je t'ai emenné ici pour une raison. Reggie, je t'ai parlée de tout ça parce que je te fais confiance, parce que je ne peux pas agir seule, et que je pense que tu veux tout autant que moi la mort de Voldemort. Si ce n'est pas le cas, et que tu es réellement de son côté, un oubliette, et tout sera oublié.
