POUDLARD, 1976.
Le récit de cinq meilleurs amis abattus par la vie qui, grand dangers, devront affronter.
mangemorts, basilic, kappa, cerbère, sirènes, tritons, strangulot, calmar géant, marcheurs blanc, loup garous, détraqueurs, dragons, et un tas...
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i believe, i believe we can write our story i believe, i believe we can be an army we are the warriors, who learned to love the pain we come from different places but have the same name 'cause we were born for this we are the broken ones, who chose to spark a flame watch as our fire rages, our hearts are never tame cause we were born for this
— Reggie? Souffla avec hésitation les notes du timbre de voix de Sirius Black, marchant aux côtés de son petit frère dans les couloirs du château, à son rythme, les bruissements de leurs robes se faisant entendre et leurs semelles frottant le sol rugueux. Ça va, en ce moment? On se parle plus autant, et j'veux pas que tu me le caches si quelque chose va pas bien. Avoua-t-il. Te trouves pas un autre grand frère hein?
Regulus Black, un rictus amusé déformant légèrement le creux de ses traits faciales, secoua négativement sa tête.
— T'es mon grand frère. Commença le plus jeune, comme une révélation, une affirmation. Toujours, mon grand frère. Sa voix était dissimulatrice d'une gêne présente, d'une timidité effacée, basse, si bien que Sirius avait du tendre l'oreille pour l'entendre.
Les lèvres délicates du plus jeune et engageantes, douces même à l'oeil, formant un bouton de rose prêt à éclore, pulpeuses et rougies, venaient de tinter dans les oreilles de Sirius quelques mots comme de la poudre de ciel, tel un berceau de tendresse et douceur, ne laissant que des débris et vestiges fumants de leur agonie habituelle.
Ricanant, l'aîné enroula son jeune frère de ses bras, la gorge noué, dans une étreinte qu'eux seuls connaissaient, dont eux seuls avaient le secret.
— Oh Merlin, j'suis tellement content qu'on soit seuls. Le miroitement de ses yeux vitreux se refléta et il le serra un peu plus contre son coeur tandis que le plus jeune se moquait de lui, la voix grumuleuse chatouillant sa gorge.
— Fillette. Souffla-t-il dans un brin d'éclat.
Sirius lui assena un coup dans le dos, mais en réalité, fillette où non, il s'en foutait. Il voulait juste retrouver son petit frère. Des brins de souvenirs d'une enfance émiettée trop vite par la vie.
Regulus l'étreigna en retour, ses bras frêles autour du corps large de celui qui calmait ses cauchemars plus jeune, sentant un bourgeon remonter de ses boyaux à sa trachée, lui enflammer chaleureusement la gorge, une perle salée de ses prunelles sombres, enfin là, dans les bras de son grand frère, son Sirius, qu'il avait l'impression de perdre un peu plus à chaque fois que la vie cruelle leur enlevait quelques poussières de temps.
Mais ce n'était rien, leurs larmes resteraient leur secret, extirpés de leurs écrins de cils, se serrant l'un contre l'autre, ébranlant le cosmos dans le plus placide des mirages, un voile transparent dissimulant des vies bien morne saupoudrée de souffrance tandis que dans le ciel, deux des plus brillantes des étoiles s'illuminaient encore plus dans le long couloir sombre.
