54, 𝒍𝒂 𝒇𝒊𝒏 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒆̀𝒓𝒆.

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early morning there's a message on my phoneit's my mother saying, "darling, please come home"i fear the worst, but how could you leave us all behind?there's so much to say but there's so little timeso how do i say goodbyeto someone who's been with...

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early morning there's a message on my phone
it's my mother saying, "darling, please come home"
i fear the worst, but how could
you leave us all behind?
there's so much to say but there's so little time
so how do i say goodbye
to someone who's been with
me for my whole damn life?
you gave me my name and the color of your eyes
i see your face when i look at mine
so how do i, how do i, how do i say goodbye?
when i couldn't, you always saw the best in me
right or wrong, you were always on my side
but i'm scared of what life without you's like
and i saw the way she looked into your eyes
and i promise if you go,
i will make sure she's alright








Les jours s'écoulèrent d'une lenteur accablante, Azëlind, malgré les semblant de consolations des filles, des marauders, leurs mots ou leurs tentatives de la sortir de son lit, resta sous sa couette, enfermée entre ses rideaux scellés par un sort, les mains serrées depuis des jours dans un pendantif appartenant autrefois à Archibald, des photographie du jolis garçon éparpillés sur ses draps, son visage bougeant dans les photos, souriant, attribuant des clins d'oeils, des grimaces, et pourtant, rien face à elle, il était terriblement et horriblement mort.

La noiraude restait dans son coin, gérant le deuil à sa manière, ou ne le gérant pas du tout, se laissant étouffée par ses sentiments malgré les répétitions des garçons qui venaient à son chevet, de leurs murmures doux qui traversaient les rideaux sans pouvoir les franchir pour autant, son cœur dépérit pesant si lourd en elle, la tenant à peine en vie.

Mais cette vie, elle n'en voulait plus. Une vie sans son petit frère, ce n'était plus rien, du néant, un faux semblant.

Et malgré tout, après plusieurs jours d'inacceptance, de tristesse infinie comme jamais un soupçon ne l'avait effleuré de la sortes, le dernier jour de l'année arriva, et elle du quitter ses rideaux et ses draps, emballant d'un faible coup de main ses affaires dans sa grosse malle, déglutissant avec difficulté en pensant qu'elle devrait traverser le château, la salle commune de son frère, son dortoir, son lit, sa chambre, et récupérer toutes ses affaires qui seraient surement encore embaumées de son odeur.

Mais pas pour l'instant. Elle le ferrait plus tard. Là, le dernier repas sonnait son heure, et Dumbledore voulait tout ses élèves présent, ayant demandé la présence de la jeune femme, d'après les dires de Lily.

Saleté de Dumbledore, lui aussi arrivé trop tard pour son petit frère.

Enfilant sa robe de sorcière rouge et doré sur un fond noir par dessus sa tenue de plusieurs jours, elle quitta la chambre, traversant la salle commune et les couloirs du château mollement, sous de nombreux, trop nombreux regards appuyés, allant directement s'installer à une place libre sur la grande table des Gryffondor, observant d'un oeil absent le bois vide de toute nourriture qui ne tarderait à arriver mais qu'elle ne toucherait probablement pas. Son ventre la brûlait. Son coeur aussi. Son corps la consumait.

𝐁𝐎𝐑𝐍 𝐓𝐎 𝐃𝐈𝐄, sɪʀɪᴜs ʙʟᴀᴄᴋ.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant