Miss Patate, le retour

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Nous courions depuis une bonne heure, la montre de Minho nous affichait une demi-heure, une demi-heure, c'est le temps qu'il nous restait avant que la phase deux ne soit finie. Et toujours pas de refuge à l'horizon. Thomas, Teresa et Aris n'était toujours pas rentré, je priai intérieurement pour que Thomas soit en vie, indemne. Teresa et Aris pouvait crever, j'en avais rien à foutre.

- Cabot, regarde là-bas ! Me dit Brenda, une sorte d'émerveillement dans la voix. Je tournais la tête et vis au loin une pancarte, avec écrit au feutre noir : REFUGE. Enfin. Nous l'avons trouvé. Je souris et doublais Brenda, Newt, cette connasse de Sonya et d'autres filles dont je ne connais pas le nom pour être la première à m'approcher de cette pancarte. Elle était attachée par un fil de fer à un bout de bois, encré dans le sable.

- C'est ça le refuge ?! Fit Harriet, frustrée et énervée. Minho soupira puis passa sa main dans ses cheveux.

- Ouais il semblerait. Sonya et Newt arrivèrent en derniers, tous les deux gloussaient comme des dindons, on aurait dit qu'ils se connaissaient depuis le berceau. Ce qui m'énervé beaucoup. Je n'avais jamais cette complicité avec Newt, jamais, et je ne l'aurai jamais. Enfin je crois que je ne l'aurai jamais, nous l'avions auparavant au bloc depuis qu'il m'avait réveilé ses sentiments ce n'était plus vraiment la même chose.

Tu sais Cabot, Newt nous aimes. Je crois qu'il ne faut pas être jalouse de Sonya, ils étaient peut-être amis avant les épreuves mais ils ne s'en souviennent pas.

Je te rappelle Marie, que c'est toi la tueuse en série, ça devrait être toi qui pète un câble. Pas moi.

Nous sommes toutes les deux une tueuse en série.

- Cabot ! M'appela Newt, je me retournai, me forçant à afficher un sourire à peu prés potable. Il était à côté de Sonya, elle triturait la fermeture éclair de sa veste en cuir, nerveuse. Je te présente Sonya, moi mais en fille. Elle c'est Cabot, ma... Copine ? Me demanda-t-il d'un regard. Je lui lançai un regard étonné, pourquoi me demandait-il l'autorisation, je le tenais pas en laisse que je sache.

- Oui je suis sa copine, dis-je, en m'approchant d'eux, on s'aime BEAUCOUP. Ajoutai-je en accentuant le beaucoup. Sonya me sourit timidement. Elle était jolie, elle ressemblait à un chat, ses lèvres affichait un petit sourire malicieux, il est vrai qu'elle ressemblait à Newt, les mêmes cheveux, mais en plus longs et les mêmes yeux, sombres. Newt n'avait pas une deuxième sœur rassurez-moi ?

Jorge s'écria :

- Oh putain ! Je tournai la tête vers Jorge, il pointait du doigt l'horizon. Oh putain. Teresa, Aris et Thomas marchait, ils nous avaient vus et agités les bras pour nous informer de leurs présences. Thomas avait l'air entier, Teresa était éloignée d'Aris, comme si ils ne se parlaient plus. C'était curieux. Brenda m'avait expliqué qu'apparemment ils étaient plutôt proches.

Ils arrivèrent en trottinant, comme si rien ne c'était passé, mais Brenda ne voyait pas les choses comme ça et dès que Thomas fut à portée de main, elle lui sauta dessus et le serra dans ses bras maigres. Ils tombèrent tous les deux au sol, ils avaient oublié que nous étions dans la merde et que nous allions tous mourir.

- En attendant on fait quoi ? Et Teresa je veux des explications. Fit Minho.

- Moi aussi Miss Patate. Répliquai-je en venant me positionner à côté de Minho. Les lèvres de Teresa tremblaient. Avait-elle peur de nous ? Peut-être. Cela me paraissait logique qu'elle est peur de moi, nous n'avions pas vraiment eu l'occasion de vraiment nous parler depuis la sortie du labyrinthe. Et j'avais BEAUCOUP de chose à lui dire.

Alors que Teresa commença à sortir son explication, Newt m'attrapa gentiment le bras et m'attira à l'écart. Il m'attira contre lui et m'embrassa le nez.

- Sonya est sympa hein ? Me demanda-t-il, enthousiaste.

- Ouais, vite fait. On va dire que je n'ai pas pu trop lui parler.En plus cette pute c olle tout le temps. Murmurai-je, Newt tendit l'oreille et m'incita à répéter.

- T'aimes pas Sonya? Tu es jalouse? Demanda-t-il en un sourire arrogant. Je grognai et le regardais.

- Pas du tout, c'est juste que si jamais elle te touche il faut qu'elle s'attende à plus avoir de cheveux.D'ailleurs, tu ne veux pas savoir pourquoi Teresa a fait ça ?

- Non, je veux juste te serrer dans mes bras, je m'en fous de Teresa, je lui pardonnerai pas ce qu'elle a fais à toi et Thomas. Elle a osé te frapper, devant moi ! Et comme un con, un faible, un lâche je ne suis pas intervenu, tout est arrivé si vite... Il me prit dans ses bras, je ne lui rendis pas son étreinte, trop perturbée par ce qu'il avait dis, il se sentait faible, con et lâche ? Il ne l'était pas. Newt le garçon le plus courageux que je connaisse, il n'était pas musclé, il n'avait rien de plus que les autres, il ne savait pas se battre, mais il a survécu, à tout, à la Terre Brulée, aux boules en métaux, au labyrinthe, Newt n'était pas faible, juste normal par rapport à moi, Thomas et Minho, qui sommes habitués à nous battre. Je l'aime pour ça. Pour sa simplicité, il nous lie les uns aux autres, il est la « Colle ».

- T'as rien à te reprocher tocard. Je pouvais me débrouiller seule. Je marchais toujours comme ça avant. Avant... Le bloc, enfin tout ça. Newt me sourit tristement.

- Tu penses que un jour on sortira de tout ça, qu'on aura une vie normale, des gosses ?

- Je ne sais pas, on va dire que ce n'est pas mon but. Se faire déchirer le vagin pour un être qui va te faire chier pendant dix-huit ans ou plus, voilà quoi. Newt explosa de rire, il se plia en deux et tomba même par terre, martelant le sol avec son poing tellement ce que j'avais dit était marrant. Les autre se retournèrent et m'interrogèrent du regard je haussai les épaules, Ils se retournèrent et Miss Patates continua son explication.

Je jetai un coup d'œil au soleil, une dizaine de minutes s'était écoulé depuis que nous avions trouvé la pancarte, et toujours pas de berg, avions ou je ne sais pas trop quoi à l'horizon.

Des vibrations parcoururent soudainement le sol, je sursautais et dégainais mon sabre, Minho et Elisa firent pareil, Elle affichait un sourire de folle, il lui manquait une case. Des sortes de tombes émergèrent du sol. Je me mis à grogner, c'était peut-être des griffeurs. Elles s'ouvrirent en grincement. Tous les blocards se regroupèrent. Ce n'était pas des Griffeurs... Oh non. C'était pire.

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Désolé pour la longueur du chapitre qui est " limite", mais en fait si vous voulez je n'écris pas sur wattpad, j'écris sur truc là, un traitement de texte du coup j'essaye de choisir le bon moment pour couper :')

Murderess[TMR fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant