Murderess[TMR fanfic]

Le corps du griffeur ou comment passer une nuit au gnouf.

On se dirigea vers les portes du labyrinthe en trottinant. Minho et Thomas en tête. Minho à l’air rempli de fierté. Après tout, c’est son labyrinthe. Il y a passé la majeure partie de son temps depuis son arrivé au bloc. Alby m’avait raconté que quand Minho était arrivé au bloc, la première chose qu’il avait dite était : «  Je suis où bordel ? ». C’était le début d’une grande histoire d’amour entre Minho et les jurons. Alors que l’on courait dans le labyrinthe, Zart se cala à mon rythme et me demanda ce qui était arrivé à mes cheveux. La seule réponse que je pus lui dire était que mes cheveux étaient trop longs et que mes compétences en matière de cheveux étaient trop basses pour que je me coupe les pointes. Déjà, coupé les cheveux des blocards est en soit chiant, mais alors les miens…

- On y est. Fit Minho en s’arrêtant devant une petite fente entre deux murs où l’on pouvait voir un corps de griffeur écrasé.

- Charmant… Fis-je en m’étirant les mains.

- C’est dégueu. Fit Zart.  Tout ça me donner un peu la nausée. Ce qui est illogique quand on pense que j’en ai tué une dizaine sans broncher. Minho s’avança est passa sa main dans la fente, on entendit des bruits très dégueulasse. Le corps du griffeur fit un brusque mouvement, provoquant la peur chez nous tous.

- Putain c’était quoi ça ?! Demandai-je, encore surprise.

- ça devait être un réflexe. Fit Zart, essayant de me rassurer

-Allez Minho. Montre-nous que t’a des couilles. Fis-je pour essayer de le motiver. Minho déglutit est s’avança vers le corps du griffeur. Il repassa sa main dans la fente et on entendit des bruits assez dégueulasses. Minho ressortit finalement sa main avec ce qui semblait être le cœur du griffeur, à l’intérieur, on pouvait distinguer un objet.

- C’est quoi ? Demandai-je en me penchant. Minho  ôta la «  peau » qui recouvrait l’objet. C’était un cylindre en métal, un bout de cordon y était attaché. Poêle à Frire se retourna pour vomir.

- Et ben mon pote… T’es vraiment pas fait pour être trancheur. Dis-je amusé.

- ça peut être quoi ? Demanda Thomas, l’air intrigué.

- J’n’en ai aucune idée. Fis-je en soupirant. Le problème, c’est qu’on n’a pas d’expert en la matière au bloc en objets électriques. Et il n’y a personne à ma connaissance qui s’y connait. A part si un blocard s’est subitement souvenu de ses compétences en technologie. J’en doute. Je frissonne.  Il fait un froid de griffeur dans le labyrinthe.

- T’as froid Cabot ? Si tu veux que je te passe ma chemise. Me demande Minho.

- Non, t’inquiète. J’ai mon pull. Merci quand même. Tocard.

A vrai dire, je crève de froid. Mais Minho n’a que sa chemise, il n’a rien en dessous. S’il l’enlève il va crever de froid. Et je n’ai pas envie que ça arrive. Je prends le pull que j’avais noué autour de ma taille et l’enfile. Minho passe son doigt sur l’objet pour enlever ce qui semble être la bave du griffeur. Un chiffre apparait, le sept.

- Le sept ? Ça veut dire quoi ? Demanda Thomas.

- Les sections… Marmonna Minho. Les sections ? Ah oui. Les sections. Newt m’en avait parlé. Après les murs du labyrinthe se trouve des sections qui sont numérotés de un à huit. Il y a une fréquence d’apparition de chacune d’elle. Minho la sait par cœur, il me l’avait récité.

- Je propose qu’on rentre au bloc. Rencontrer un de ces potes ça me dit moyen. Dit Zart en pointant du doigt le griffeur.

- Mais c’est qu’il a peur le petit Zart ! Fis-je en ricanant.