Murderess[TMR fanfic]

Trahison ou découvrir que votre "ami" est un connard

Les jours passaient, et pour tout vous dire je me faisais chier, chaque jours étaient rythmés par un moment de torture, l’homme de garde d’Ava s’éclatait à me voir souffrir. Il me balanceait des décharges d’électricités, ou des médicaments qui me faisaient halluciner. Il n’avait pas le droit de me torturer physiquement, Ava le lui avait interdit. Aujourd’hui était un jour spécial, il cassait la routine qui c’était installé dans ma cellule, Ava était venue et avait embarqué Mad. Je m’inquiétais pour lui maintenant.

Un bruit retentit, je tournai vivement la tête, à la recherche de la cause de se bruit. Mad. Il n’était pas seul. L’homme de garde se trouvait avec lui. Je poussais un grognement qui fit reculer de surprise Mad. L’homme de garde ne broncha pas. Je ne l’avais pas effrayé. Mad me décevait. Il avait réussit à me fasciner pendant mon séjour au Wicked, mais maintenant je voyais son vrai visage. Un lâche, un faible. Qui n’est bon à survivre que si quelqu’un le protège.

-Tout va bien Chien Fou ? Me demanda cet enfoiré de garde. C’était son petit plaisir de la journée. Il adorait m’appeler Chien Fou, c’était sa façon de me dire à quel point il m’aimait pas.

- ça irait encore mieux si je pouvais te butter. Dis-je, en m’accrochant aux barreaux. Mad me fit des yeux ronds. Je soupirai puis lâchais les barreaux. La porte de ma cellule s’ouvrit, deux gardes y entrèrent et me plaquèrent au sol. Je me débattais de toutes mes forces. Mad entra dans ma cellule, son visage affichait un air désolé.

- Je suis désolé de t’avoir menti Cabot… Vraiment désolé. Je fronçai les sourcils.

- Mais qu’est ce que tu racontes tocard ?!

- J’étais avec eux depuis le début.

- Hein ? Dis-je, tandis qu’un de ces enfoirés de gardes me mettaient des menottes.

- Je suis avec eux depuis le début. J’écarquillai les yeux. Je… Je t’ai menti. Ah, non. J’ai vraiment la braise, pour me garder sain d’esprit, ils me droguent, et puis tu as vraiment tué ma famille. La rage envahi mon esprit.

- Connard. Connard ! Sale fils de mon cul ! Crève ! T’es qu’un con ! Je veux plus jamais te voir. J’avais les larmes aux yeux. Je considérais Mad comme mon ami, mais il ne l’était pas. Les gardes me relevèrent, me faisant hurler de douleur à cause de mon bras.

- Direction le laboratoire… Me fut l’un deux, le sourire aux lèvres. Le trajet pour rejoindre celui-ci fut long, je bouillonnai de l’intérieur, je voulais tout détruire sur mon passage.

Le labo était une pièce gigantesque. Elle me donnait le tournis. L’un des gardes me balança littéralement sur une chaise. Il attrapa une paire de chaines et m’entoura les bras avec. Il allait souffrir si il allait plus loin, croyez moi. Il osa. Il m’attacha les jambes aux pieds de la chaise. Il avait déjà plus de tête. Il m’ordonna d’attendre sagement que la chancelière arrive. La chancelière… Ava. Ma grand-mère. Elle arriva, le regard droit devant, les pieds l’uns devant l’autre. Elle dégageait un aura de respect. Elle était plus jolie avec une fausse balle dans le crâne.

-Vous vous dites, ma « grand-mère » et je n’ai même pas le droit à câlin, «  mamie » ? Fis-je, sur un ton que je voulais sarcastique. «  Tu es un monstre Marie. Un monstre » Cette phrase résonna dans mon cerveau, comme un conseil, me demandant de me résoudre à mon passé.

Un autre garde entra dans le labo en tenant une seringue. Je déteste les seringues. Il la brandit et me la planta dans le cou.

A partir de ce moment la, toutes mes sensations furent multipliées par mille. Ma vue s’était multipliée. Je voyais à travers les murs. Mon ouïe était décuplée. J’entendais des paroles qui se situaient à des mètres de moi. Mon empathie aussi. Je ressentais et comprenait tout. J’arrivais à lire dans les pensées des autres. Trop d’informations m’arrivaient dans la tête. Je convulsais. Mes yeux étaient révulsés. Je me sentais partir.

L’autre enfoiré de garde m’avait en fait refilé une drogue qui ralentissait le cerveau. Mais  chez moi ça n’avait pas marché. J’avais convulsé pendant une bonne heure, et mes capacités avaient été multipliées par mille. On m’avait attachée à un poteau. Ça faisait une bonne journée que j’y étais. La phrase du garde me revint en mémoire «  Ton heure à sonnée ». Mon heure avait elle vraiment sonnée ? Je ne pouvais pas mourir, je devais protéger Newt.

- Bonjour Marie. Cette voix était celle d’Ava.

- Bonjour, «  mamie ». Fis-je, ironiquement.

- Tu dois te demander ce que tu fais la. Je vais te le dire. C’est ta dernière inter-épreuve avant le second test.

- J’ai pas compris grand-chose à ce que vous avez dit. Fis-je, en soupirant.

- Ton calvaire est fini. Je vais te détaché, puis je vais t’emmener te changer et prendre une douche. Tu en as bien besoin. Ensuite un hélicoptère t’emmena voir tes camarades. Mais n’oublie pas Marie, tu es le Chien Fou. Les avis de recherches existent encore.

Elle me détacha, mes bras tombèrent le long de mon corps, je n’avais pas mangé depuis longtemps. Un homme de garde trottina vers moi et me balança sur son dos. Il m’emmena dans une pièce toute noire. Il me balança encore une fois au sol. Je sentis mon bras déjà fracturé se détruire. Un cri s’échappa de mes lèvres.

- Une infirmière va venir te soigner et s’occuper de toi. Me fit Ava, avant de sortir de la pièce et fermer à clé.

Je me dresser sur mes jambes. Au fil des jours, mon état s’était détériorer, mon bras me faisait un mal de chien à chaque fois que je le bougeai, mes cheveux étaient crasseux et trop longs. Je portai la combinaison de mon arrivée, elle était crade aussi. J’ai l’impression que je suis resté des années dans ce bâtiment.

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