Murderess[TMR fanfic]

Newt

Il faisait froid. Et j'avais mal. J'étais toujours au même endroit. Ce fils de pute de « Charles » m'avait planqué derrière une putain de poubelle. C'était ça ma putain de surprise ? Qu'on me tire dessus, franchement je m'en passai largement. Non. Ce n'était pas ça ma surprise... C'était quoi alors ?

Un bruit me sortit de mes pensées. Putain. Des gens. Ils avaient l'air inoffensif si on ôtait le fait qu'ils avaient des fusils au bras. Un jeune garçon d'à peu prés mon âge marchait avec eux, il n'avait pas l'air rassuré et regardait de tous les côtés. Il avait des cheveux blonds et des yeux sombres. Des hommes en uniforme blanc étaient à côté de lui, je ne voyais pas leurs visages, ils m'avaient remarqué et se diriger vers moi d'un pas décidé.

Je déglutis. Putain, faites qu'ils ne me reconnaissent pas. Je n'avais aucune envie d'aller en prison. En plus j'étais en position de faiblesse. La putain de balle de « Charles » avait atterri dans ma cage thoracique et respirer devenait impossible à force. L'un des hommes en uniforme s'arrêta face à moi et releva son casque. Je poussai un grognement en guise de menace mais il n'y prêta pas attention, il s'agenouilla face à moi et me fixa pendant de longues secondes.

- Bonjour Chien Fou. Si tu tiens à ta vie écoute notre marché. Il avait une voix grave et très forte.

- Va te faire enculer. Je ne fais jamais de marché. Lui répondis-je en gémissant, ma blessure me faisait énormément mal. Bon. Si son marché constituait à me sauver la vie je voulais bien écouter.

- Soit tu viens avec nous, on te soigne, et on te fait une surprise, soit tu refuses et on te butes. Son marché n'était pas vraiment un marché et le garçon aux cheveux blonds me regarder avec des yeux ronds. Il tremblait. Avait-il peur de moi ? Pour vérifier cette hypothèse je lui lançai le regard le plus menaçant que je savais faire et il blanchit. J'esquissai un sourire victorieux. Ils ne m'auraient jamais. Je saisis mon sabre discrètement, son contact me rassurait. Le garçon blond attrapa l'épaule de l'homme à l'uniforme et lui chuchota quelques choses. L'homme leva les yeux aux ciels et se releva, il prit son collègue par le bras et tout les deux partirent, me laissant seule avec le garçon blond. Il se racla la gorge et passa sa main dans ses cheveux, ils étaient tout emmêlés.

- Moi c'est Newt. Je suis du Wicked. Et ils te veulent. Fit-il en soupirant. Je fronçai les sourcils, j'avais entendu parler du Wicked, une rumeur disait que c'était ma grand-mère qui était la chancelière, je n'avais aucun souvenir la concernant.

- Va te faire foutre. Je m'en bas les couilles de ton Wicked de mes deux Newt. Et puis c'est quoi ce nom sérieux ?!

- Je sais pas ce n'est pas moi qui l'ai choisi. Et pour ce qui concerne le marché t'a pas le choix. Je serai avec toi, c'est déjà bien non.

- T'es pas mon ami sale con. Je n'ai pas d'amis. Ma famille m'a trahi. Je n'ai plus rien. Ma voix se brisa à cause de la douleur, autant physique que mentale, je me sentais trahie. Je considérai la communauté des écorcheurs comme ma famille et ces fils de pute me jetaient comme de la merde. Ressaisis-toi Marie. Le chien Fou ne pleure pas. Newt s'assit face à moi et soupira. Il avait l'air tellement blasé...

- Fais voir ta blessure. Dit-il en soupirant.

- Non, va te faire foutre. Lui répondis-je en grognant. Il marmonna quelques choses et sans attendre se jeta sur moi, je dégainai mon sabre et lui plantait dans l'épaule. NE ME TOUCHE PAS. Hurlai-je, hors de moi, les larmes coulaient, je ne pouvais plus les retenir. Le visage de Newt s'attendrit, il ne grimaça même pas pour son épaule, comme si il était habitué à la douleur. Je fronçai les sourcils, pourquoi souriait-il comme un idiot ? J'essuyai d'un geste rageur mes larmes.

- Tu peux pleurer tu sais. Je pourrai même pleurer avec toi si tu veux. Fit-il en souriant. Ce mec était étrange. Il ne craignait pas la douleur où... ?

- Tu n'as pas mal ? Fis-je d'une voix que je voulais et froide malgré mes reniflements nasals.

- Je suis habitué à la douleur, le Wicked s'en ai personnellement chargé. Fit-il en soupirant. Allez. Viens avec moi, tu vas voir le Wicked c'est cool quand on s'y habitue.

- Je suis le Chien Fou personne ne voudra de moi, les gens auront peur de moi et dans tous les cas les seuls poulets restant sur terre voudront m'arrêter. Fis-je en soupirant moi aussi, aller au Wicked était ma dernière option, je voulais que mon cauchemar cesse, peut-être que le Wicked était la clé, et puis il y serait. Je l'aimais bien je crois. Il était gentil, jamais un garçon n'avait été vraiment gentil avec moi à part Edgar et Allan.

- Moi je voudrai de toi. Me dit-il en souriant et approchant son visage du mien. En moins d'une seconde sa main était sur ma blessure et la tâtait, je poussai un hurlement de douleur. Newt me murmura des : « Ne t'inquiète pas ça va aller, respire » , comment voulait-il que ça aille merde ?! Il avait sa main dans ma blessure et cherchait cette putain de balle de mon cul, son bras était en sang et j'étais en train de mourir de douleur. Ne pleure pas Marie le Chien Fou ne pleure pas. Le Chien Fou était insensible.

- Voilà, je l'ai. Newt sortit sa main de ma blessure en tenant une balle dans sa main, il affichait un sourire victorieux. Il se retourna et appela les hommes en uniforme. Ceux-ci arrivèrent en trottinant vers nous. Ils me soulèvent et me prit en sac à patate sur les leurs dos. J'entendis Newt leur gueulait de prendre soin de moi.

Je voyais tout flou, c'était étrange... La dernière chose que j'entendis fut Newt me disant de tenir bon. Peut-être avait-il raison. Je serai peut-être bien au Wicked. Je comprenais un peu ce que ressentait les gens quand quelqu'un les aimait. Il se sentaient heureux. Cela faisait à peine quelques minutes que je connaissais ce troufion mais va savoir pourquoi,  Je l'aimais bien je crois.

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Hye hey heeeey, voici la rencontre Cabot/ Newt, j'espere que ça vous plait :')