C'est ainsi que tout commença

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Deuxième souvenir. Je suis devant une maison. Je n'ai pas peur. Je n'avais pas à avoir peur. Tuer me rendais plus forte. Elle faisait grandir. J'étais fière de mon parcours. J'avais compté toute mes victimes. Cinquante- neuf. Cinquante- neuf victimes en deux mois. Les survivants tremblaient de peur à l'entente de mon nom. C'était... Explosif. J'aimais tuer. La petite-fille de neuf ans apeurée et faible n'existait plus. J'étais le Chien Fou. J'étais Marie Paige. J'ouvris la porte d'un coup de pied. Elle n'était pas fermée à clé et s'ouvrit facilement. Les survivants étaient tous stupides.


Ils faisaient une confiance aveugle aux leurs au point de laisser leur porte ouverte. C'était de la faiblesse à l'état pure. J'entendis un bébé pleurer. Un bébé ? Je n'en avais jamais tué. Il faut une première fois à tout. Je me dirigeai d'un pas déterminé vers ce qui semblait être le salon. Mon sabre était dégainé et j'avais attaché ma veste autour de ma taille. Une femme et un homme se tenait côte à côté, la femme était en pleurs, elle tenait serré contre elle son rejeton. Il devait avoir cinq mois à peine. Pff... On n'a pas idée de faire un gosse en pleine apocalypse putain.

Il n'y a que les faibles pour faire ça. L'homme serrait sa femme contre lui, lui chuchotant que tout irai bien là-bas. Lui-même semblait dévasté. J'aimais quand mes victimes me craignaient, cela me donnait l'impression d'être immortelle, surpuissante. La maison est en ruine. Il ne restait plus rien. Les deux adultes me dévisageaient, ils étaient terrorisés. Ils n'allaient pas mourir tout de suite. Oh non. J'allai les torturer, puis tuer leur bébé devant eux. Du sadisme pur. Il n'y avait plus rien d'humain en moi. C'était étrange. Et tellement bien. Je me jetai sur la femme et lui arrachai le rejeton des bras, elle hurla mais je ne l'écoutai pas. Je n'écoutais jamais les personnes faibles. Le rejeton se trouvait être une rejeton. Génial. Je balançai le bambin au sol, son crâne explosa et répandit son sang et sa matière grise au sol. Magnifique. On aurait dit une œuvre d'art. La femme redoubla ses hurlements. Cela ne servait à rien. Elle était morte. Et bientôt ses géniteurs subiraient le même sort.

Trois...Deux...Un. Je m'élançai vers l'homme et le frappai au crâne du dos de mon sabre. Il s'écroula au sol, lâchant sa femme, celle-ci s'écroula au sol, toujours en pleurs. Ce qu'elle était chiante. Elle souillait mes tympans. Personne ne souille mes tympans.

- Au lieu de chialer comme une merde tu pourrai essayer de t'enfuir ou de sauver ton mari sale conne. Tu es si faible... Fis-je en effleurant sa mâchoire de ma lame. Tu vas chuter de tellement haut que tu ne vas rien comprendre. Vous n'êtes que des faibles. Et je lui plantai mon sabre dans l'épaule. Elle hurla tellement fort que son cri fut entendu à l'autre bout de la ville. Putain fait chier ! Il fallait que je l'achève, dommage, je ne pourrai pas jouer avec elle.

- Matthew... Murmura-t-elle.

- Quoi ? Répète pour voir ? Elle n'en fit rien. Tant pis. C'était sa dernière chance. Ma lame partit se loger dans sa carotide. Fin de l'histoire pour celle-ci. Son mari était toujours inconscient. J'allai peut-être le tuer maintenant. Il souffrira moins. En fait tuer des gens et commettre le mal autour de soi c'est sympa mais c'est lassant au bout d'un moment. Après tout. Je n'étais qu'une gamine. D'un geste il était décapité et de l'autre son corps était étendu au sol. Il ne méritait pas que je m'attarde dessus. Je sortis furieuse de cette maison où je n'avais en somme rien trouvé d'intéressant. Des bruits me sortirent de ma colère. Quelqu'un arrivait. Ce n'était pas le genre du Chien Fou de se planquait mais j'étais fatiguée, cela faisait cinq jours que je n'avais pas dormit. La silhouette d'une fille de mon âge apparue. Elle était jolie. Elle possédait de longs cheveux roux ou blonds avec des yeux verts un peu marron. Elle tenait un long fusil à la main et semblait sur ses gardes.La fille me disait vaguement un truc.  Elle entra dans la maison et criant : « Maman, papa, je suis là ! » Mais personne ne lui répondit. Personne ne lui répondra. Personne.

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Heeey pour ceux qui ne s'en était pas rendus compte, la famille que Cabot vient de tuer, c'est la famille de Elisa. Putain j'ai plus de cent abonnés, je sais pas si vous lisez mon histoire mais merci :')

Murderess[TMR fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant