L'indépendance de mon poing ou protéger ses amis

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Une fois arrivé à « l’hôpital », Jeff me demande de m’asseoir. Ce que je fais. Il s’assoie en face de moi et m’observe.

- Tu y es allée un peu fort ce matin sur les bastons non ?

- Pas du tout, je me suis battu contre une seule personne ! Fis-je.

- Qui ça ? Demanda Newt, adossé à l’un des piliers à côté de moi.

-  Mark, l’armoire à glace. Il est vachement fort ce tocard ! Fis-je en grimaçant, Jeff venait de me mettre du désinfectant sur une de mes plaies.

-… Et ben tu t’es bien battue. T’as une griffure à la joue, un bleue sur la tempe, une cicatrice sur le front et va falloir que je recouds ton épaule. Me fit remarquer Jeff.

- Oh merde…Fait chié. Je n’aime pas quand tu recouds ma plaie. T’es obligé ?

- Oui. Sinon sa va s’infecter et tu vas mourir. Me fit-il, en partant chercher l’aiguille et le fil. Newt s’assis prés de moi, il prit ma main dans la sienne et me la caressa.

- Il est fort ? Me demanda-t-il.

- Qui ça ? Mark ? Lui demandai-je en soupirant.

- Ouais. S’il t’approche d’à peine un mètre je  le frappe.

- Mauvaise idée, vu la différence de taille et de muscle. Dis moi Newt, comment t’a fais pour te blesser à vie à la jambe ?

-… Je n’aime pas en parler Cabot. Je te l’ai déjà dis en plus tocarde. Mais je vais essayer de faire un effort. Pour toi. C’était quelques semaines avant ton arrivée au bloc. J’étais coureur. Et aussi désespérer. J’ai essayé dans finir.   Je suis monté sur l’un des murs de ce putain de labyrinthe, et j’ai sauté. Alby est arrivé à temps et m’a récupéré avant la fermeture des portes. Quand j’ai sauté, j’ai atterris sur mon pied. Je suis destiné à boité jusqu’à la fin de mes jours.  M’avoua-t-il, gêné.

- T’as essayé de te suicider ?  T’es pas très intelligent tocard. Sauté du mur est en soit une bonne idée. Mais si tu voulais vraiment te suicider, voler une arme et te tirer une balle est déjà plus sur. Mais sauter du mur est en soit une bonne idée. La gêne de Newt s’envola et il explosa de rire. Il m’avoua que depuis ma venue au bloc, il allait mieux. Il se sentait moins seul et déprimé. Ça me fit sourire. Newt est quelqu’un de bien. Il ne méritait pas de mourir, si jeune.

- Tu veux que je te dise Newt ? J’ai une envie de tester mes privilèges de maton ! Alors, explique mes privilèges !

- Je te signale qu’on est ici pour soigner tes blessures. Je t’expliquerai après. Me dit-il, en souriant.

Jeff revint avec la terrible aguille et son camarade de machiavélique, le fil. Il s’agenouilla à côté de moi  et me regarda fixement dans les yeux. Il me demanda si j’étais prête, je hochais la tête en guise de réponse. Il planta l’aiguille dans ma peau. Rester forte Marie. Ne pas crier. Newt va s’inquiéter sinon. Jeff repassa l’aiguille dans ma peau. Un cri s’échappa de ma bouche. Je fermais les yeux. Ignorer la douleur Marie. L’ignorer. La dernière fois que Jeff m’avais recousu l’épaule, ça n’avait pas fais aussi mal. Newt posa sa main sur la mienne. Son regard croisa le mien. Je plongeais dans es yeux, marron et hypnotisant. La lueur qui brillait à l’intérieur était magnifique. Il me sourit. L’aiguille se replanta dans  mon épaule, je sentais le fil qui passait sous ma peau, qui se glissait entre mes muscles et veines. Je serrais aussi fort que je pouvais la main de Newt, tout en me mordant la lèvre inférieure. L e supplice dura quelques minutes de plus, quelques minutes a supportait cette aiguille, qui transperçais ma peau. Quelques minutes à supportait ce putain de fil qui passait sous ma peau  tel un serpent. Jeff me fit remarquer que j’étais un vrai mec en fait. Je lui répondais par un regard noir, remplit de douleur que je n’étais pas un mec, ni une fille. J’étais entre les deux. Il éclata de rire puis me tapa amicalement l’épaule où je n’avais pour l’instant aucune blessure. Puis il me laissa partir, en me recommandant de ne pas me battre avant quelques temps. Je ne pus me retenir de grogner. J’allais rouiller si je ne m’entrainais pas. Jeff ricana. Il me fit remarquer que Cabot était de retour, puis il me laissa partir. Tandis que Newt et moi sortions de «  l’hôpital ». Il me prit la main et me proposa de m’emmener dans la forêt, marcher. Newt n’était pas très doué pour mentir. Sa phrase était pleine de sous-entendu. Odin choisit se moment pour venir me voir.

Murderess[TMR fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant