Hershel

104 13 2
                                    

Alors que je me promenai dans les rues, le visage cachée par ma cape, une enseigne retînt mon attention. Une libraire. Aussi loin que je me souvienne, je n'avais jamais vraiment lu un livre. Je n'en avais jamais l'occasion. Il fallait que je m'enfuis, tue, me batte. Même dans ma cage je n'y avais pas le droit. Mon père, ce connard, m'avait détruis mon enfance. Devais-je entrer dans cette libraire ? Après tout, du moment qu'on ne voyait pas mon visage tout irait bien. Mais imaginez que rien que mon allure fasse rappeler à quelqu'un le chien fou ? Je plissais les yeux. Il n'y avait pas l'air d'y avoir grand monde dans la boutique. Je poussai un soupir. Ce sont les faibles qui ne résistent pas à la tentation. Mais qui a dis que j'étais forte ? J'ouvris la porte d'un coup de pied. Putain d'habitude. Je n'étais pas habituée à vivre en communauté.

Un vieil homme se précipita vers moi, il n'avait pas l'air bien au point. C'était un fondu. Oh merde. Il fallait que je le tue. Non. Pas dans la librairie ? Qui était-il ? Que faisait-il ici ?! Putain... Il n'y avait personne, je pouvais en profiter. Je dégainai mon sabre mais le fondu fut rapide, il se jeta sur moi, me faisant tomber au sol. Il planta sa bouche ensanglantée dans mon bras, m'arrachant la peau. Il était au stade terminal. Il fallait le tuer. Une détonation retentit. Le fondu s'écroula sur moi. Putain qui l'avait tué ?! Un autre vieil homme apparut, il avait l'air extrêmement gêné et paniqué. Il marmonnait des choses incompréhensibles, marmonnant dans sa barbe. Il se baissa et tira le corps du fondu vers l'arrière- boutique me laissant seule. J'aurai pu le tuer. Mais le vieux avait été plus rapide que moi. Fait chier. Je me ramollissais beaucoup. Il revint quelques minutes plus tard. Il avait l'air embarrassé le pauvre. Il fallait que l'un de nous deux prennent la parole.

- C'est pas grave vous savez. Ce n'est pas la première fois que je vois un fondu. Le vieil homme releva la tête vers moi et écarquilla les yeux. Oh putain. Ne me dites pas que... Oh merde. Ma capuche. Oups. L'homme referma la bouche.

- Vous... Vous êtes...

- Le Chien Fou. Ne criez pas s'il vous plait. Je ne vous ferai pas de mal. Je veux juste regarder les livres. L'homme écarquilla les yeux à nouveau, puis sans aucunes raisons apparentes il se jeta sur moi et me serra dans ses bras. Je l'entendais sangloter. On se connaissait ? J'avais tué sa famille ? J'avais fais quoi encore ? Je ne répondis pas à son « câlin », je ne savais pas comment on faisait. Il faudrait que je demande à Newt. Si je le revoyais.

- Ma petite- fille... Tu es le portrait craché de ta mère, la même tête de tueuse ! Je suis vraiment désolée pour Serge, il n'est pas méchant d'habitude, c'est la braise qui gagne du terrain. Tu es bien la petite- fille de ton grand- père ! Même en étant une tueuse en série tu va dans une libraire ! Je fronçai les sourcils. Pardon ? Hein ? Le vieil homme attendait une réponse. Il devait se tromper de personne. Je n'y comprenais rien. Bon, il m'avait reconnu mais vu sa réaction il n'avait pas l'air d'aller appeler la police.

- Hum. Bonjour. On se connait ? Le vieil homme baissa la tête, il était déçu. Il me demanda si je ne me rappeler de lui, je lui répondis par la négative et sa triste mina s'accentua.

- Je suis Hershel Paige. Ton grand-père. Et l'ancien mari d'Ava. J'aimerai que tu t'asseyes Marie. Je m'exécutai. C'était mon grand- père ? L'ancien ? Je ne comprenais plus rien.

- Je n'y comprends rien. Expliquez-moi et vite mes amis vont croire qu'on m'a choppé. Lui dis-je en grommelant, il me sourit tendrement.

- Comme je disais, tu es ma petite- fille, Marie Paige et moi je suis ton grand- père, Hershel Paige. Ta grand- mère et moi nous nous sommes mariés longtemps avant que tout ça arrive, nous avons élevé ta mère de tout notre amour, c'était une femme épanouie, elle souriait souvent même si mentalement elle n'était pas comme les autres. Elle changeait souvent de comportement sans aucunes raisons, elle a même giflé ta grand- mère une fois. Bref. Elle a rencontré ton père à la fac, elle en est tombée amoureuse, il la canalisait. Ils se sont mariés. Et puis tu es arrivé, les éruptions solaires sont arrivées aussi. Vous avez vécu un ou deux ans dans la douleur, Ava et moi nous étions morts d'inquiétude, on avait peur que vous soyez morts tous les trois. Et puis la Braise est arrivée. Nous étions morts d'inquiétude pour vous alors nous sommes partis vous voir, chez vous. Mais votre maison n'était plus ce qu'elle était. Nous sommes entrés et avons trouvé le cadavre de ta mère, à moitié dévoré, ton père était assis sur un fauteuil, le visage en sang. Le sang de ta mère Marie. Tu étais dans une cage, apeurée. Nous avons été lâches et nous sommes enfuis. Cette image nous a vraiment choqués. Tellement choqué que Ava s'est engagée dans le Wicked, elle est très vite monté en grande elle faisait passée le Wicked avant nous. Alors un matin je suis parti. Je ne sais pas ce qu'est devenue ta grand- mère. Quand j'ai appris qu'une gamine totalement tarée tuait les gens j'ai tout de suite pensé à toi. Vous êtes tous instables du côté de la famille d'Ava. Je suis tellement heureux que tu ailles bien...

Je ne savais pas quoi dire. Que pouvais-je répondre à ça ? Rien. Quedal ? Niete. Nada. Hershel attendait une réponse. Je n'en avais pas.

- Je ne sais pas quoi dire moi. Ça fait beaucoup d'un coup... Je reviendrai demain. Je tournai la tête vers l'entrée de la librairie. Le soleil commençait à se coucher, les blocards devaient m'attendre pour aller manger.

- Tu me le promets Marie ? On vient à peine de se trouver. Je ne veux pas à nouveau te perdre...

- Je te le promets Hershel, alors que j'ouvrai la porte pour partir, je me retournai, sinon moi on m'appelle Cabot. Et je refermai la porte en remettant ma capuche.

Il n'y avait plus grand monde dans les rues. Les habitants devaient tous être rentés chez eux se réfugier. Ils fuyaient la réalité, préférant se retrancher dans leurs rêves. Ils me donnaient envie de vomir. Je voulais tous les tuer pour leur ouvrir le monde sur ce qui nous entourait. Je n'avais pas envie de rentrer maintenant. Je voulais me noyer dans les ténèbres, m'endormir dans les bras de la mort, ne pas rentrer à l'hôtel, fuir tout ça. Cette vie de merde. Ne plus avoir aucunes responsabilités. Juste voler au dessus de tout. Un cri résonna dans la ruelle maintenant déserte.

- Au secours ! Je me retournai. Le cri venait du bout de la ruelle. Je tuerais s'il le fallait. Mon sabre sortit de son étui tout seul. C'était automatique maintenant. Espérons que la fille n'était pas morte. Au bout de la ruelle je fis face à un mec. Un peu plus vieux que moi, cinq fondus étaient en face de lui, avec leurs sourires machiavéliques qui sous- entendait clairement que tu avais l'air très bon avec de la mayonnaise.

- Ai... Dez moi... Me supplia l'homme. Il n'était vraiment pas viril. Sa voix était aiguë, en fait il ressemblait à une brindille. Il était en sécurité avec moi. Denver n'était vraiment pas une ville sécurisée. Les fondus m'avaient vue et changèrent de proie très vite. Moi. La fille au sabre. Les pauvres. Ils ne savaient pas ce qui les attendait. L'un allait plus vite que les autres. Autant commencer par lui. Lui tranchait les jambes. J'avais envie de lui trancher les jambes. C'est ce que je fis. Il s'écroula au sol. J'en profitai pour lui trancher la tête. Celle-ci atterrit au sol comme un verre se brisant, elle explosa, la matière grise se répandant.

Le second se jeta sur moi. Mais trop tard. Mes reflexes forgeaient pas la vie dans ce monde cruel s'activèrent avant. Et mon sabre partit se loger dans son cœur. L'empalant. Je l'entendis crier. Mais je m'en foutais. Mourir devait être une magnifique douleur. Le troisième fondu arrivait.

J'avais envie de le tuer lentement, qu'il souffre, soit rongé par la douleur. Je décidé d'utiliser la bonne vieille méthode, l'éventrement. Mon sabre glissa sur la peau poisseuse du fondu, lui ouvrant le ventre, les tripes du fondu prirent leurs indépendances et s'étalèrent dans la ruelle. Je pris ensuite la décision de lui couper les bras. Après cela le fondu s'écroula au sol, mort. Il n'en restait plus que deux. Déjà ? Le temps passait tellement vite... Espérons que pour Newt le temps passait vite. Cette seconde de réflexion me valut une main de fondu poisseuse sur mon bras, et une seconde morsure. Je tuais mon agresseur en deux seconde. Il n'en restait qu'un. Je lui tranchai la tête. Zéro. Plus rien. Je me retournai vers l'homme mauviette. Il pleurait. C'était bien ce que je disais. Les gens d'ici n'étaient pas préparés pour dehors. Je lui tendis ma main pour l'aider à se relever, il l'accepta et me remercia avant de partir en courant. Il devait être dans les vingt- trois heures, quand enfin je rentrai à l'hôtel.

**

What's uuuuuup? Je suis désolée du retard, mais aujourd'hui, mvoyez, C'EST MON ANNIVERSAIIIIIIIIIIIRE, mdrrrr, bref, du coup j'ai pas vraiment eu le temps de vous le poster, mais le voilà!

Alors, comment s'est passé votre rentée, pour ceux qui ne sont pas encore rentrés: JE VOUS HAIS

voilà voilà, alors, que pensez-vous de ce chapitre? De Hershel? Ptdrrrr le pauvre il a tout déballé d'un trait Cabot elle a rien compris à sa vie jcrois

Murderess[TMR fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant