Cer idiot a foncé tête baissée, j'ai fais que le suivre.

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C’est Thomas qui me réveille, il a l’air intrigué.

- Cabot, Cabot, où va Alby ? Me dit-il, sa voix est rempli de stress et de fatigue.

- Hein, Je me frotte les yeux. Ah, il prend la place de Ben, jusqu’à ce qu’on trouve un nouveau coureur.

- D’accord. Est-ce qu’on t’a déjà proposé d’être coureur ?

- … Oui. Mais j’ai refusé. J’adore mon boulot de gardienne, et pis courir toute la journée… Pas trop pour moi. Thomas me regarde, enfin, il me dévisage. Dans ses yeux, j’arrive à lire, il pense… Il pense que  je suis folle. Il pense que je n’aurai pas du refuser. Je soupire puis enfile mes chaussures.

La journée se déroule sans accroc,  à midi je mange puis reste avec Newt, Zart, Thomas et Chuck.

- Dit moi Cabot, c’est automatique chez toi de grogner ? Me demande Zart tout en essayant de déraciner un arbre En seule réponse je grogne, Zart éclate de rire. Newt ricane, il est vite suivit de Thomas et Chuck.

- Et ! Ce n’est pas marrant. C’est un tic ! Et puis si vous n’êtes pas content vous allez vous prendre un coup d e pied au cul, vous allez comprendre votre douleur. La journée passa lentement, je me bats contre Odin et les autres gardiens, j’ai parfois l’impression que ma vie n’a pas de sens, que je répète sans cesse les mêmes mouvements, comme un automate, et c’est lassant. En milieu d’après midi, il se met à pleuvoir,  on est obligé d’aller se réfugier, je m’assois à même au sol, je mets ma tête entre mes genoux et je reste comme ça. Pendant longtemps. En fait jusqu’à ce que Newt vienne me tête amicalement la tête.

- Et ben tocarde. On dort ? Fit-il.

- Non, je réfléchis. Nuance. Tocard. Dis-je en souriant.

- Cabot, tu viens avec nous voir les murs se refermer ? Me demande Newt. Je souris.

- Oui, bien sur. Je me lève, lui prend la main, et part voir  les murs.  Arriver devant, je soupire, puis attend avec Newt, Thomas et Chuck le retour d’Alby et Minho. On attend. Et on attend. On attend pendant de longues minutes. Les murs commencent à se refermer.

- On devrait aller les chercher non ? Demanda Thomas.

- Non, les règles l’interdisent. Et puis ça évite que d’autres tocards aillent dans le labyrinthe, on évite les morts. Fit Newt. Il a toujours été un peu défaitiste. Je commence à stresser, allez Minho, bouge tes sales petites fesses d’asiatiques !

- Oh non… J’ai peur. Je ne veux pas que Minho et Alby reste cette dans le labyrinthe.

Puis je les vois. Alby à l’air dans un sale état, Minho le tire. Merde. Je commence à crier :

- Allez Minho, tu peux le faire, allez tocard ! Je suis vite suivi par tous les blocards. Mais hélas, ça n’accélère pas la vitesse de Minho, qui galère à tirer Alby. Je jette un regard à Thomas. Puis je comprends ce qu’il veut faire. Je regarde Newt. Il ne se doute de rien. Minho est loin de la sortie. Je vois Thomas prendre son élan. J’agis, j’embrasse Newt sur la joue, Thomas part, je le suis. On s’élance malgré les cris de Newt et les autres blocards dans le labyrinthe.

- Non, Cabot ! Newt me supplie. Je ne l’écoute pas, je me concentre sur les murs qui se resserrent sur moi, on est presque au bout. J’effleure mon sabre, qui rien qu’au contact ne me réconforte. Les murs se resserrent. Puis enfin, la fin de ce long et étroit couloir, je me jette à la suite de Thomas au sol. Les murs  se sont refermés.

- Merde… Qu’est ce que j’ai foutu ? Demandai-je aux blocards.

- Bravo, vous venez de signés votre arrêt de mort. Dit Minho, désespéré.

Murderess[TMR fanfic]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant