Une cage. Une putain de cage. Putain mais j'ai passé mon enfance dans une cage ?! Des bruits de pas me sortent de ma stupéfaction. Je devais avoir à peine dix piges. C'est bizarre de voir le monde d'une cage. Il a l'air tellement beau, tellement mystérieux.... N'étais-je jamais sortie de cette cage avant ? C'était horrible. La pièce sentait le renfermé et la chair en décomposition, c'était étrange... Je comprenais Marie maintenant. Comment faire pour ne pas devenir tarée ? Mon père me faisait de la peine, vraiment. Il ne restait plus grand choses de ses cheveux, seules quelques touffes avaient combattu la braise, son visage n'était que croûte et chair en putréfaction. Il n'était plus. Ce n'était qu'une coquille vide ayant faim et envie de tuer tout le monde.Ses pieds trainaient au sol, il avait la tête baissé, il tenait un flingue dans la main gauche et une barre en fer dans la main droite. Des grognements s'échappaient de sa bouche.
J'étais terrifiée. Je ne pouvais plus bouger, la peur s'agrippait à moi comme un vieux chewing-gum à une table. C'était horrible. Allez Marie. Tu ne le sais pas encore mais toi et moi on va en butter plus d'un de fondus, allez debout ! Notre corps ne me répondait pas. Génial. Vraiment, super. La porte de la cage s'ouvrit. Allez Marie on bouge son petit cul de gamine de cinq ans merde !
Le corps ne me répondait pas. Encore. La main du père entra dans la cage et saisit notre jambe. Je hurlai. Notre père n'écouta pas. Il nous tira en dehors de la cage comme une vulgaire poupée de chiffon et nous frappa le crâne de sa barre en fer. La douleur se propagea dans mon petit crâne de gamine de moins dix ans. Il fallait bouger d'ici et vite. J'atterrissais au sol avec lourdeur, j'avais mal partout. C'était dur. Peut-être que je le méritai après tout.
Je n'étais rien. Pire qu'une mouche. Non. Ressaisis-toi Cabot. Tu te laisses gagné par les pensées de la petite Marie. Allez. Il est temps de devenir le Chien Fou. Je me redressai et saisissez le flingue qu'avait fait tomber mon père. Celui-ci leva les mains au-dessus de sa tête en me voyant avec son arme. L'incompréhension se lisait sur son visage. Ma main appuya sur la détente et le coup partit se loger dans le cœur de mon père.
Nous savions déjà viser à cette époque apparemment. Mon père s'écrasa au sol. Je tremblai comme une feuille. Un sanglot s'échappa de ma bouche et je m'écroulai au sol. Les larmes sortirent de mes yeux. Je me relevai et m'avançai vers le corps de mon père. Une lueur de gratitude brillait dans ses yeux. Il me remerciait. Il me remerciait de l'avoir tué. Peut-être devrions-nous, peut-être devrai-je faire pareil pour les autres fondus ? Les libérer ?
Ce fut mon premier crime. Peut-être le début d'une longue série.
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Désolé pour ce chapitre court mais je vais faire environs cinq chapitres de cette longueur , vu que vous allez avoir pas mal d'information autant que vous les assimilez une par une :') ( cette phrase n'était pas française sorry) , ce sont les parents de Cabot/ Marie sur le gif ( vous les avez peut-être reconnu: Cersei ( Lena Headey) et Jaime ( Nikolaj je sais plus la suite).
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Murderess[TMR fanfic]
ФанфикThe Maze Runner: Le jour où Marie se réveille dans une boîte en métal, sans aucun souvenir, marque la fin de son passé, et le début de son avenir. Elle débarque au bloc sans grande discrétion, et se fait très vite des amis. Mais un problème persist...