Murderess[TMR fanfic]

Cabot ou la fille qui grogne.

J'ai peur. Je ne sais pas où je suis. Et en plus, sa pue. Mais fort. TRES fort. C'est vraiment horrible, qu'est ce que je fous la? Tout ça m'inquiète plus qu'il ne le faudrait. Peur. Panique. C'est mots s’enchaînait dans mon esprit. Ne pas paniquer. Il ne faut pas paniquer. Puis tout à coup, un cri survient prés de moi, je tourne la tête. C'est une souris. Tu parles d'un cri! Une boîte. Je suis dans une boîte. Il fait sombre. Des caisses m'entourent. Certaines contiennent des armes. J'essaye de me souvenir. Rien. Le néant. Même pas mon prénom. Je me roule en position fœtale. Et j'attends. De longues minutes s'écoulent sans que rien ne se passe. Puis tout à coup, la cage arrête son ascension. Une voix murmure: «Vous pensez qu'il sera sympa?» et quelqu'un lui répond: «Bien sur tocard!».
Puis le plafond de la boîte s'ouvre, une ombre saute à l'intérieur. J'arrive à distinguer ces traits. Un garçon.
-Les gars. Je crois que les créateurs nous envoient une fille ce mois ci.
Je grogne. Je n’aime pas ça. Instinctivement, sans prendre la peine de réfléchir, j'attrape une arme qui se trouve dans une caisse prés de moi. Je la brandis et menace le garçon avec.
- Laissez-moi partir! Ma voix est remplit de peur. Je m'en fous. Mon but est de me casser d'ici. Point.
Le garçon, surprit, lève les mains.
-Woooh! Tout doux, calme toi, ok? Dans sa voix, la peur et la surprise sont facilement détectable. J'esquisse un sourire.
- Écarte-toi de mon chemin. Le garçon s’exécute. Je prends mon élan, saute, et sort de la boite. Une cinquantaine de garçon m'entoure, il fait un soleil de plomb. Puis c'est la que je remarque c'est 4 murs qui m'entourent. Je me tourne vers l'un des garçons. Il est plutôt frêle et mince. C'est quoi ça? Dis-je en pointant du doigt l'un des murs. Je ne lui laisse pas le temps de répondre. Je l'attrape par le bras, et l’entraîne avec moi dans ma fuite. Puis c'est la que je remarque un truc. Il boîte. Merde. J'ai pas envie de lui faire mal moi. Je veux juste des réponses et être tranquille. En plus parmi ces garçons... Il n'y a aucune fille! Comment je fais pour survire moi?! Et puis je suis où?! Tant de question dans mon cerveau... Et aucune réponse! je sens une douleur vive et pas agréable du tout dans mon ventre. Il me faut peu de temps pour comprend que le garçon à la jambe qui boîte vient de me frapper dans le ventre, et me plaquer au sol par la même occasion. Je cri. Ça fait mal bordel! Je lâche l'arme et me plie en deux tout en gémissant.
-Désolé. Mais J'ai pas envie de me faire kidnapper par une fille la bleue. Bienvenue au bloc. Moi, c'est Newt.
-Enchanté Newt... Je ne me rappelle pas mon prénom. Dis-je toujours à terre.
-Ne t'en fais pas la bleue. C'est tout à fait normal. Je suppose que tu as des milliers de questions dans ton petit cerveau. Il me tend une main que je ne refuse pas. Après m'être relevé, je récupère l'arme et suit Newt. Les garçons arrivent en courant, l'air inquiet et surpris.
-Newt! Ça va? Le garçon qui à parlé est noir. Imposant et habillé comme je sais pas trop quoi. Je grogne. Newt éclate de rire.
-On dirait un chien! Les tocards, je vous présente cabot, elle est aussi paumée que nous à notre arrivée! Dit-il en souriant. Il est plutôt mignon avec ses cheveux mi-longs et ses yeux foncés. Puis je me rends compte de ce qu'il a dis.
-Cabot?! Mais pas du tout! Je ne me rappelle pas de mon prénom je m'excuse de l'agitation que j'ai causé, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Surement la peur. Dis-je tout en me frottant les jambes. Je me tourne vers Newt. Dis moi juste. Je ressemble à quoi? Dans une situation normale, ce ne serait pas la première chose à laquelle j'aurai pensé. Mais là , c'est tout SAUF normal comme situation!
-Et ben...T'as les cheveux comme moi, mais plus long, t'as l'air d'avoir des yeux presque noirs, et pis t'es plutôt petite en taille, dans les 1M60-63. Je soupire. Ça va. Un garçon s’approche de moi, il est grand, a des sourcils très bizarre et des tâches de rousseurs.
- toi! T'es qui? Tu t'appelles comment? Moi c'est Gally, tu peux m'appeler Capitaine Gally. Tu vas devenir une gardienne, c'est sur. Je fronce les sourcils... Une gardienne?
- Elle, c'est Cabot. Elle est un peu bizarre. Et c'est une fille. Dit Le garçon à la carrure imposante. Moi c'est Alby, je suis le chef ici, bienvenue au bloc. Viens avec moi Cabot, je vais te faire visiter.
Mon tic de grogner me reprend. Mais je m’exécute. Je jette un dernier regard à Newt, qui me regarde d'un air amusé.
- Et Alby! Attend moi! Criai-je, je cours à la suite Alby, à moitié pliée en deux. J'ai encore un peu mal au ventre.
- Et Cabot! Viens me voir après!
Alby m'explique les «bases», nous sommes dans un bloc entouré par 4 murs, qui nous protègent de créatures nommée « Griffeurs», qui apparaissent la nuit dans le labyrinthe. Celui-ci existe selon Alby depuis 2 ans. C'est l'un des premiers à être arrivé au bloc, et il semblerait que jusque ici il n'y avait que des garçons. Toutes les semaines, la boîte envoie des vivres, des matériaux et tous les mois un nouvel arrivant. La vie au bloc se résume en trois règles: 1: Fais ton boulot 2: Ne jamais frapper un autre blocard 3: Ne pas s'aventurer dans le labyrinthe la nuit.
- Et... Vous n'avez toujours pas trouvez la sortie? Dis-je
- Non. Les coureurs et cartographes cherchent depuis qu'on est arrivés ici. Et toujours rien. Bon, maintenant va voir Newt, il t'expliquera la vie au bloc. Je hoche la tête et part en marchant.
Newt est assis, part terre, en train d'observer les murs quand je m'avance vers lui.
- Alors? On est perdu dans ces pensées Newt? Dis-je en m'asseyant à côté de lui.
- Pas vraiment... Je réfléchis. Tu penses que un jour on sortira d'ici Cabot? Me demande t-il d'un air inquiet.
-... Je te promets qu'on sortira d'ici, et puis si on y arrive pas, t’aura le droit de me raser les cheveux en guise de punition.

Le soir venu, Newt m’expliqua qu’à chaque nouveau sa petite fête de bienvenue. Je n’ai aucune envie de faire la fête. A vrai dire, je préfère aller dans le labyrinthe pour voir ce qu’il y a de dans.  Les blocards allumèrent un feu et certains se mirent à danser, d’autres à jouer de la musique. J’étais époustouflé par la beauté de la scène. Ce fut un garçon asiatique sui me sortit de ma contemplation.

- Tu danses ? Me demanda-t-il. Il était plutôt baraqué, les cheveux presque noirs. Il avait l’air fatigué.

- Heu… Non merci. Je ne sais pas danser et je ne te connais même pas.

- Autant que je me présente alors. Minho. Maton des coureurs. Entre nous, je suis le meilleur des coureurs. Et toi ? Tu t’appelles comment ?

- Heu… Je me rappelle plus. Mais Newt m’a surnommé Cabot.

- Pourquoi ?

- Et la bleue ! Viens te frotter à moi si tu l’oses ! Me cria le mec aux sourcils bizarre. Gally. Il voulait se battre contre moi ? Il allait être servi.

- Je croyais que l’une des règles du bloc était justement de ne pas frapper un autre blocard ? Fis-je, d’un ton provocateur, j’entendis Minho rigoler et murmuré à son voisin : «  La bleue a du caractère ! »

- On peut faire abstraction des règles pour cette fois. Me répondit Gally.

- T’es sur ? T’as l’air de jurer que par ça pourtant.

- Allez Cabot, fais pas ta timide. Me fit une voix que je connaissais assez bien. Newt. Espèce d’enfoiré. Je viens à peine d’arriver et on veut déjà ce battre contre moi. C’est bien des mecs. Gally m’attrapa par le bras, et m’emmena dans ce qui semblait être un cercle constitué de blocard qui m’encourageait et crié mon surnom.

- Allez la bleue. Montre-nous que t’es pas une gonzesse sans cervelle. Me cria un mec aux cheveux blonds. Gally ne m’attendis pas, il se jeta sur moi. Si ce batards en profiter pour me peloter, il allait finir impuissant. Heureusement, il n’en profita pas. Il me plaqua au sol, Il essaya de me foutre un coup de poing. Il réussit. Il essaya ensuite de m’étrangler, au passage, il me cracha dessus. Quel putain de goujat ! Je ne lui laissais pas le temps et lui balancer un coup de boule qui l’envoya au sol.  Je me redresser et le contempler. J’y étais peut-être allé un peu fort. Tous les blocards s’étaient tus. Je ne l’avais pas tué au moins. Alby entra dans le cercle et  observa Gally. Il n’avait pas l’air content.

- C’est Gally qu’a commencé. Fis-je, en croisant les bras. Newt entra dans le cercle et me prit par les épaules, il me conduisit dans ce qui semblait être l’hôpital du bloc.

- Les gars, vous pouvez vous occupez d’elle ? Je reviens. Un garçon me prit en charge, il me fit m’asseoir et partit cherchez des pansements.  Newt revînt quelques minutes plus tard. Le garçon était en train de me mettre de la pommade sur mon front.

- On peut dire qu’il ne t’a pas raté ! Me dit-il en souriant. Il s’assit à côté de moi.

- … C’est un putain de goujat. On ne frappe pas une fille et on n’essaye pas de l’étrangler. Il était temps que j’arrive. Je vais vous apprendre la politesse et la galanterie moi !

- Mais oui. Allez Jeff. Dépêche-toi que j’aille lui montrer son lit. Demanda Newt, en tapant du pied d’impatience.

- J’ai fini. Tu peux y aller Cabot.

- Pour la toute dernière fois, je ne m’appelle pas Cabot ! Dis-je, en souriant à moitié.

- Tu es et restera  notre Cabot, que tu découvres ton prénom ou pas ! Me dit Newt, en me faisant une tape amicale dans le dos.
Quelques jours plus tard, mon prénom me revint à la mémoire, Marie. Je m'appelle Marie.