Chapitre 34 - Jennifer

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  Je suis dans ses bras, priant pour qu'il ne me lâche pas, nos corps se balancent au rythme de la musique, rendant ce moment magique. Je peux voir dans les yeux de mon homme une lueur d'ombres s'insinuer, je ne comprends pas ce qu'il se passe, il ferme les paupières ce qui m'empêche de lire à travers ses pupilles, ses bras autour de moi se contractent sur certaines paroles. Mes yeux aperçoivent une goutte sortir au creux des siens, je la regarde glisser le long de sa joue, je me mets à écouter attentivement la musique, afin de comprendre ce qu'elle exprime, afin de comprendre à quoi il pense. J'ai l'impression d'être frappé en plein visage lorsque je comprends enfin, mon cœur se brise de le voir aussi mal, mes mains entourent sa nuque cherchant à lui faire oublier ce souvenir. Ma tête contre sa poitrine, je peux sentir son cœur battre à tout rompre, il enfouit son nez dans mes cheveux tout en me serrant davantage. Les musiques s'enchaînent devenant plus prenante mais nous restons ainsi, dans notre cocon.

- Luca, je suis là.

Je sens qu'il hoche la tête dans mon cuir chevelu. Si seulement mes démons ne l'avaient pas atteint lui aussi.

- Je ne sais pas ce que j'aurai fait si...

Je relève la tête ne lui laissant pas finir sa phrase, je ne veux pas qu'il se remémore encore ce soir-là, surtout maintenant. C'est tellement loin à présent. Mes yeux croisent les siens, je me hisse sur la pointe des pieds pour poser mes lèvres sur les siennes afin de lui faire penser à autre chose, je veux lui enlever cette image. Ma langue se fraye un chemin, le contact de la sienne allume en moi un incendie, je peux sentir une bosse se former entre ses jambes, l'envie de le sentir en moi et puissante, je dois le ramener à moi. Ses doigts se referme dans ma chair, me faisant frémir. Il finit par m'attraper la main et s'enfonce loin de cette foule, je le suis au pas de course, je ne sais pas où il m'emmène mais peu importe, je m'en fou tant que je suis avec lui, je le suivrais n'importe où. Nous traversons plusieurs mètre de forêts jusqu'à ne plus entendre le moindre bruits, mon cœur bat vite, l'incendie en moins se transforment en explosion quand il me plaque contre les écorces d'un arbre, ses yeux se posent sur moi avant de descendre sur ma poitrine, mon corps lui cri de me toucher. Il s'humecte les lèvres avant de descendre, un genoux au sol, sa main s'empare de ma jambes qu'il pose délicatement sur son épaule, mon souffle devient bruyant, je bascule ma tête contre l'arbre lorsque je sens ses doigts détacher mon body.

- Bordel, Jenni tu es nu dessous !

Un sourire se dessine sur mon visage, je me demandais quand est ce qu'il allait s'en rendre compte, je n'ai pas le temps de reprendre mes esprits que sa bouche entre en collision avec mon intimité, absorbant chaque partie de mon âme. Une main dans ses cheveux, je me mords la lèvre, savourant ce contact qui me fait chavirer. Oubliant que nous sommes en plein milieu de nulle part, que à tout instant on pourrait nous surprendre. Je laisse mon beau brun faire ce qu'il veut de moi.

- Dis-moi que tu m'aimes bébé ?

Entre deux gémissements je lui crie à qu'elle point je l'aime encore et encore, je veux qu'il sache qu'il n'y a que lui dans ma vie. J'en veux plus. Je veux qu'il sache que je suis là, bien vivante que je ne partirai jamais rejoindre les enfers.

- Prends-moi, je t'en supplie. Ne me laisse pas venir sans toi.

Sans se faire attendre il se relève, me soulèvent sur le passage mes jambes s'accrochent à sa taille, nos corps ne font plus qu'un quand il me donne mon premier coup de rein, je me sens complète à présent, nous sommes unis peu importe ce qui arrivera dans les jours à venir. Nos bouches se dévorent, se lèchent, se mordillent entre deux cris de jouissance, je me laisse à ses mouvements, ne pouvant rien faire d'autre que prendre le plaisir qu'il me donne, laissant nos pensées obscures s'évaporer afin de nous laisser en paix mais surtout de le laisser lui en paix, il ne mérite rien de tout ça. C'est fou mais c'est notre façon à nous d'oublier et bordel j'aime ça. Ma robe paréo transparente noir, frotte contre l'arbre, elle sera probablement dans un salle état mais je m'en fiche, c'est pour une bonne raison. C'est pour lui, pour nous. Sa langue joue avec ma jugulaire puis mon oreille, mon dieu c'est si bon. Après plusieurs coups de rein aussi puissant les uns après les autre et des cris à en perdre la voix, je sens nos deux corps se contracter pour atteindre ce moment unique qui nous unis.

L'obsession de te suivre , tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant