L'obsession de te suivre , tome 3

Chapitre 61 - Luca

  Jenni a fini dans les meilleurs chrono, je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit si rapide. Le stress était insupportable, la voir rouler aussi vite me donner des vertiges, tout est redescendu une fois que j'ai entendu la voiture s'approcher du stand, j'étais en plein conversation avec Lewis et Dave, jusqu'à ce que des cris de colère nous stop. Ou du moins jusqu'à ce que j'entende Seb dire à ma femme de la fermer, les poings serré j'étais prêts à lui foutre ce que je pense dans la gueule mais mes amis m'ont empêché de faire cette erreur, m'annonçant qu'il pourrait y avoir des représailles. Mon sang ne fait qu'un tour lorsque je l'entends manquer de respect à Jenni, elle ne se laisse pas faire, lui répond du tac au tac et s'éloigne. Je n'ai pas le temps d'agir que Stan, lui remonte les bretelles à mon grand bonheur.

Brad s'approche de moi pendant que je foudroie des yeux, se connard de Seb.

- Calmos, il s'en charge. En revanche tu devrais aller voir Jenni, tu dois l'empêcher de partir, Stan veut qu'elle reste à tout prix ?

Partir. Partir. Ça tourne en boucle dans ma tête.

- Comment ça partir ?

Sans attendre sa réponse, je file à toute vitesse retrouver Jenni, bousculant l'imbécile au passage afin de bien lui faire savoir qu'on ne manque pas de respect à ma nana. J'entre dans la cabine sans frapper et retrouve Jenni qui retire son pantalon, elle est hors d'elle, ses yeux remplis de colère s'enfoncent dans les miens. Mes poings se serre lorsque je m'aperçois qu'ils ne sont plus noisette mais noir, je vais le tuer après notre départ.

- Sérieux pour qui il se prend, c'est pas ma faute si c'est conseil. Dit-elle en mimant des guillemets. Son nul à chier. Si je l'avais écouté j'aurais fini avec un chrono de merde. Putain il devrait être heureux, moi qui me faisais une putain de joie de vivre ça, maintenant je veux juste me casser d'ici.

Je m'approche d'elle, d'un pas décidé.

- On ne va pas partir, tu vas faire cette putain de course et moi je vais m'occuper de son cas !

Elle me regarde, mes yeux ont du mal à soutenir les siens quand elle se retrouve en sous vêtement.

- Non, hors de question que je cours avec lui à mes côtés. Non, non et non.

Plus je m'approche d'elle, plus elle recule jusqu'à se retrouver coincée entre le mur et moi.

- On va trouver une solution.

Elle secoue la tête.

- Je suis trop en colère pour conduire, ma décision est prise !

Je sais que ce n'est pas qu'une question de colère, sinon ses yeux n'auraient pas changé si rapidement, la vrai raison c'est qu'elle vient d'être blessé par un connard qui ne réalise pas que ma femme pourrait les aider à remonter dans le classement. Un putain de salop qui vient de briser son envie de devenir pilote.

- Je ne vais pas laisser ce mec te priver de cette chance.

Je mords son cou à plein dents, je sais quoi faire pour la garder avec moi, mes doigts glissent sur ses côtes puis ses hanches, je sais comment lui enlever cette douleur.

- Je ne suis pas faite pour être pilote, il me l'a bien fait comprendre. Ce n'est pas un Week end qui va me transformer en pro. Tu l'as entendue comme moi et il a raison.

J'empoigne ses fesses avec ardeur.

- Il a tort, tu es une putain de pilote, ma pilote. Oubli ce mec sans valeur.

Je la soulève, ses jambes se croisent autour de ma taille.

- Comment veux-tu que j'oublie ? Me dit-elle en gémissant lorsque ma main se retrouve entre elle et mon jean.