Chapitre 55 - Luca

83 5 0
                                    

  Ce sont les rayons du soleil qui me sorte de mon sommeil, j'observe Jenni qui dort à point fermé, son maquillage a coulé durant la nuit étant donné qu'elle s'est endormie sur le retour, je me suis retrouvé à la porter jusque dans notre lit, la seule chose dont je me suis occupé c'est de lui retirer sa robe rouge, avant de m'enfoncer dans les draps pour la prendre dans mes bras. Comme chaque matin mes doigts glissent sur l'encre qui décore sa chair pâle, je suis obnubilé par ce qu'elle a fait pour moi.

- Bonjour toi. Me murmure-t-elle.

Mes yeux s'enfoncent dans les siens pendant que sa main s'attarde sur ma joue. Ses lèvres s'approchent délicatement des miennes, elles sont chaudes et si douces comme elle, elle me couvre de petit baisers

- Prête à jouer les Italiennes ?

- Oh que oui. Me dit-elle en souriant contre ma bouche.

Aussi vite répondu la voilà déjà, hors du lit complètement nu, mon cœur s'affole en même temps que ma queue.

- Je vois que tu as pris la peine de me déshabiller ! Me dit-elle d'un ton rieur.

Je me redresse mon dos appuyé contre la tête de lit, je lui fais une œillade, pendant qu'elle se dirige dans l'armoire de notre chambre.

- Je voulais être sûr que tu dormes confortablement.

Elle commence à remplir sa valise, prenant soin de bien se baisser afin que je puisse avoir une vue imprenable sur son derrière, qui me fait grogner.

- Tu aimes me voir nu avoues ?

Ma main enfourche mes cheveux, tout en m'humectant les lèvres, je quitte les draps pour me blottir contre elle, son corps se colle à mon torse, ma bouche glisse sur sa nuque la faisant frissonner.

- J'adore regarder ma femme sans tissus. Sentir ta peau frissonner sous mes doigts.

Ma main glisse sur son ventre avant de s'aventurer vers le bas. Un gémissement s'échappe de sa gorge, sa tête bascule contre ma poitrine.

- J'aime entendre tes petits bruits quand je te touche.

- N'oublie pas que tu m'as promis de me faire visiter la capitale, si tu commences on ne sortira jamais de cette chambre, alors fais tes valises et habillons-nous.

Je lui mords l'épaule, en grognant et m'éloigne-la laissent dans un état fébrile. Je peux l'entendre soupirer et j'en suis fière. Les valisent fermer, j'enfile mon jean noir, mon t-shirt blanc en col V et mes Vans noir, j'observe Jenni se maquiller, mes yeux glisse sur son débardeur noir puis ses fesses couverte par un short en jean, aujourd'hui elle ne porte pas de talon mais des nus pieds de couleur noir avec un ruban qui recouvre son mollet, même avec ça elle arrive à être la plus sexy.

J'aime la regarder se préparer pour moi et comme à chaque fois elle me demande comment je la trouve, comme si j'allais changer d'avis en la voyant. Ma main sur sa hanche, nous traversons la maison, saluons les gars qui prennent le café dans le salon et entrons dans le van direction le petit déjeuner. Jenni fouille dans ses poches pour en sortir des écouteurs.

- J'aimerais te faire écouter quelque chose.

Je lui souris et enfile les écouteurs, elle pianote sur YouTube Thank you de Leona Lewis. Les premières paroles débute, je peux sentir mon cœur battre dans ma poitrine, j'attrape sa main la serrant fort contre mon cœur, l'entendre me remercier de la voir tel qu'elle est me fait sourire même si pour moi elle n'a pas besoin de le faire, je l'aime comme elle est, avec son enfer, sa douleur, je ne lui en veut pas d'avoir essayé de m'éloigner d'elle pour me protéger au contraire je suis fière de ne pas l'avoir laissé filer, de l'avoir en quelques sorte forcé à me laisser entrer dans sa vie pour pouvoir la sauver.

L'obsession de te suivre , tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant