L'obsession de te suivre , tome 3

Chapitre 17 - Luca

  Dès que je l'ai vu franchir la porte, tête baissée, mon cœur s'est brisé. C'était pire en voyant ses yeux rouges, son teint si pâle, elle était sans vie. Je savais qu'elle allait mal mais pas à ce point. Depuis que je la connais, elle n'est jamais allée en cours sans une touche de maquillage. La voir ainsi ne lui ressemble pas, je ne la reconnais pas, jusqu'à ce qu'elle croise mes yeux et s'élance vers moi en pleurs. J'ai vu le vide que j'avais laissé se remplir à nouveau.

Je ne pourrais pas expliquer ce qui s'est produit dans sa tête.

Je la regarde mettre les fleurs dans un vases, j'en profite pour m'approcher d'elle passant mes bras autour de sa taille, je peux sentir sa respiration s'accélérer au simple contact de mes mains mais je remarque aussi la façon dont son corps se contracte quand je fais glisser mes doigts le long de ses hanches jusqu'à son ventre. Elle se retourne, ses bras passe autour de mon cou, sa bouche s'avance vers la mienne diminuant la distance qui se trouve entre nous pas assez rapide à mon goût, je l'attrape par la nuque. J'ai besoin de la sentir, de lui faire savoir que je suis là. Nous nous lançons dans un baisé langoureux, j'ai l'impression que ça fait des semaines que je n'ai pas senti la chaleur de sa langue contre la mienne, ce qui me fait tressaillir.

- Tu m'as manqué putain.

Je la soulève du sol, ses jambes autour de moi. Sa bouche ne me quitte pas. Je m'avance en direction de notre chambre et l'allonge dans notre lit. Je commence à descendre lentement par-dessus ses vêtements quand elle me stop.

- Je ne veux plus attendre, prends-moi. Fais-moi oublier ce putain de Week end merdique.

Elle en a autant besoin que moi, je l'entends au son de sa voix qui me supplie mélangé à de l'inquiétude, pourquoi serait-elle inquiète ?

Je m'enlève cette idée de la tête, je ne veux pas la refroidir surtout quand je m'apprête à lui faire l'amour après autant de nuit sans pouvoir la sentir. Après avoir compris qu'elle a fait un putain de cauchemar.

Je descends mon jean emportant avec lui mon caleçon. Ses yeux glissent sur mon entre jambe, je la regarde se mordre la lèvre, son geste ne me laisse pas insensible. Je lui retire son jean et sa culote quand sa bouche accapare la mienne à toute vitesse, et m'empêche de les descendre davantage. Ses doigts se referment autour de moi, me guidant jusqu'à ses lèvres moites. Je ne peux plus me contenir et la culbute d'un coup de rein, la poussant dans un cri si fort que je suis sûr que si Wyatt et Lucie étaient chez eux, ils comprendraient ce que nous sommes en train de faire. Ses doigts glissent le long de ma colonne vertébrale pour s'enfoncer au second coup dans ma chair. Je suis en plein rêve, sa moiteur me rend euphorique, ses gémissements me font perdre la tête. Je suis fou d'elle, j'ai l'impression de revivre, cette première fois où je me suis introduit en elle. C'était si puissant bordel comme à cet instant. Je ralentis le rythme et glisse mes mains sous son pull, mes doigts caressent le long de son ventre jusqu'à m'emparer de ses seins, à l'aide de mes avants bras je commence à lever son haut qui m'empêche de les voir. Elle me stop en me plaquant contre son corps, je peux voir dans ses yeux la panique s'emparer d'elle, une fois de plus. J'arrête mes va et vient. Elle me cache un truc.

- Qu'est ce qui se passe Jenni ?

Ses yeux passent de la panique à la culpabilité, elle me répond avec difficulté, qu'il n'y a rien.

- Alors pourquoi tu m'empêches de te déshabiller ? Pourquoi tu portes un pull alors qu'il fait une chaleur de dingue dehors ?

Elle s'empare du coussin qui se trouve sur notre lit et le place sur son visage. Je peux sentir son corps trembler, je le retire de ses bras et le balance au sol. J'attrape ses poignets que je plaque au-dessus de sa tête, mes yeux remarquent les cicatrices dont Lucie m'a parlé, j'en ai froid dans le dos, bordel, je n'avais encore jamais vu les marques, elle ne date pas d'aujourd'hui comment j'ai pu ne pas voir ça.