Chapitre 64 - Jennifer

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  Je n'ai pas eu le temps de voir le vol passé que nous voilà déjà arrivé dans notre résidence. Tout le monde me surnomme marmotte car j'ai dormi tout le trajet soit 15h, pratiquement une journée entière ce qui les amusent sauf moi car je me sens toujours aussi barbouillé. Mon repos n'a pas calmé mon état. Tout le monde est parti se coucher même mon homme, ne voulant pas le déranger mais surtout après avoir autant hiberné je n'ai plus sommeil, alors me voilà devant la télé à grignoter des cornichons que j'ai trouvé à mon plus grand bonheur dans le frigo de notre avion. Oui, je mange des cornichons à 3h00 du matin et c'est le seul truc qui me fait passer mon envie de vomir.

Dans quelques heures, les garçons vont se réveiller, je suis au téléphone avec Marc après avoir vu qu'il m'avait envoyé quelque message me demandant si je me sentais mieux, il est un peu comme un père que je n'ai pas eu alors je ne lui mens pas et lui avoue que je me sens toujours aussi patraque, que le seul truc que j'arrive à avaler son des cornichons, borde.

- Je me découvre une passion pour c'est petit truc vert, j'ai la sensation que c'est la meilleur chose que je n'ai jamais mangé, comment se pot rempli de vinaigre peu me faire autant gémir de plaisir.

Mon annonce le fait rire, me retrouve donc à lui demandé de m'en ramener sur le passage afin d'être sûr de ne pas être de nouveau malade, comme un papa il me promet de m'en ramener des tonnes sachant qu'il ne sera pas là avant 11h à mon plus grand désespoir ce qui veut dire que je vais passer la journée cloué au lit jusqu'à ce qu'il vienne s'occuper de moi le temps que Luca sera sur le bitume après deux heures à parler, la fatigue me reprends. Marc me souhaite une bonne nuit et me remercie de l'aider à faire passer le temps. Une fois raccroché, je vide le liquide qui se trouve dans mon pot et le jette à la poubelle avant de retrouver mon homme qui dort comme un bébé. Je n'arrive pas à croire que je vais encore dormir et en plus sans aucune difficulté, mes yeux se ferment et me voilà partir très loin.

*****

- Comment va ma femme ce matin ?

La voix de Luca me réveille en douceur, ses bras tout chaud entourent ma taille faisant monter le désir en moi.

Malheureusement nous n'avons pas le temps pour ça, il nous reste une heure avant d'arriver à la course et à mon plus grand bonheur, je me sens un peu mieux ce qui veut dire que je ne vais pas rester ici, seule.

- Assez bien pour venir te regarder.

Ses yeux s'écarquillent à la suite de ma réponse.

- Sérieux ?

Je hoche la tête.

- Je suis pas à 100% de ma forme mais juste ce qu'il faut pour crier des encouragements.

Ses lèvres remontent en un sourire incroyable, je l'embrasse avant de sortir du lit.

- Qu'est-ce que tu fais, j'ai pas fini avec toi ? Dit-il en me tenant la main.

- Bébé, il reste une heure alors préparons nous.

Son visage grimace.

- C'est pas juste. Dit-il en râlant.

Je ris en le voyant se lever à contre-cœur.

- Tu ressembles vraiment à Caliméro en disant ça.

Il me tire la langue pendant que nous nous changeons, après ça et quelques câlins plus tard, nous retrouvons le groupes dans la cuisine.

- C'est qui qui à bouffer des cornichons cette nuit ? Demande Lewis.

L'obsession de te suivre , tome 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant