62) Plus rien à perdre

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Flora ne comptait plus les peurs de sa vie mais se jeter d'un train à grande vitesse rentrait dans le top cinq. La chute l'avait bouleversée.

Complètement sonnée, elle avait attérit sur les rails, son visage à quelques centimètres à peine des roues qui, au moindre gestes trop brusques, lui broyrait la peau, la chair, les os et les muscles pour en faire une purée.

Quelques minutes qui lui semblaient une éternité plus tard, le train était déjà loin, même si elle ressentait encore contre les rails les vibrations de la locomotion. Tétanisée, Flora osait à peine respirer, encore moins bouger le moindre membre.

L'impact de la chute s'était fait sur son ventre, le même effet qu'un terrible plat à la piscine avec l'impression que ses organes internes avaient explosés sous le choc.

Tremblant à cause de la douleur, Flora se releva doucement en s'appuyant sur la paume de ses mains, s'aidant de ses genoux. Un râle de douleur lui échappa. Ses jambes signaient un peu, elle sentait parfaitement l'écorchure à travers son pantalon et le sang chaud qui venait lui chatouiller la jambe en coulant doucement. Elle avait connu pire blessure, avait-elle conclut une fois debout sur les rails. Plus de vibrations sous ses pieds. Le train devait déjà être loin d'eux.

Le corps de Mattheo devalait une pente d'herbe et de boue. Un importunt évènement n'arrivant jamais seul : un orage décida de déchirer le ciel en morceaux, faisant tomber une pluie intense et vive, du genre à fouetter le visage et à réduire le champ de vision.

Flora dévala à tâtons la même pente que Mattheo quelques secondes plus tôt, ne manquant pas de glisser et de la dévaler exactement de la même façon que lui.

Leur roulé-boulé se termina au pied de la glissante pente. Leurs vêtements étaient trempés, recouverts de boue et l'herbe glissait dangereusement.
Mattheo se releva le premier en râlant, secouant ses vêtements pour les essorer. Comprenant que c'était inutile, il tendit sa main à Flora, rétamée au sol, le cœur battant rapidement suite à tous ces enchaînements digne d'un cours de sport.

Elle accepta la main tendue et s'aida de Mattheo pour se relever. Tous les deux à présent trempés jusqu'à l'os, leurs regards indiquaient du désespoir. Autour d'eux s'élevait d'immenses arbres et une forêt qui semblait interminable.

"Allons trouver un abri..." suggéra Flora en lâchant seulement maintenant la main salie de Mattheo.

D'un pas préssé, les deux sorciers s'enfoncèrent dans la forêt et plus ils s'y enfonçaient, plus l'endroit leur semblait étrange. Ce n'était pas une simple forêt sauvage, vierge. L'endroit semblait regorger de magie et d'animaux magiques qui courraient se cacher à l'entente des pas qui glissaient dans la terre. L'atmosphère lourde, unique, presque onirique, les inquiétait un peu. Ils n'avaient aucune idée de l'endroit où ils se trouvaient.

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