Chapitre 16

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Je suis d'humeur joyeuse dans la voiture, passer la nuit avec Jillian m'a fait un bien fou. J'avais envie d'elle et elle de moi. J'ai pris sa virginité saphique, il ne reste qu'à la préparer à me rendre la politesse, si en plus on se tape dessus dans la salle de sport, c'est parfait.

« Bonjour, Monsieur. Je vais déposer le paquet à l'endroit habituel. Oui, vous aussi. À bientôt. », dis-je en raccrochant. Je m'arrête chez un prêteur sur gage pour vendre la télévision et les quelques bricoles que j'ai récupérées chez ma victime, puis je me dirige vers un petit magasin qui sert de boîte aux lettres au Clan avant d'aller à mes bureaux.

« Bonjour, Rachael », saluais-je en passant la tête par la porte de son bureau. « J'ai déposé des viennoiseries dans la cuisine.

— Bonjour Alexandra.

— Quoi de neuf ? » demandais-je en me laissant tomber sur une chaise.

« Quelques demandes de nettoyage, j'ai signé une bonne commande de réassort, on sera livré sous deux jours. Le comptable veut te voir.

— Parfait, merci Rachael », remerciais-je en me levant.

« Et, dis, euh... ça c'est bien passé avec Liam ? Il est un peu grognon parfois, mais c'est un bon gars.

— Grognon ? Écoute, Rachael, le gars que j'ai vu hier t'adore à un point, il te vénère quasiment, quand il me parlait de toi j'avais l'impression de voir un lever de soleil depuis la station spatiale.

— Tu exagères », rougit-elle.

« À peine. Il est fier de toi, comme je le suis. Quand je t'ai trouvé tu manquais tellement de confiance en toi, et regarde-toi aujourd'hui. Une femme épanouie et comblée. Tu es mon rayon de soleil quotidien depuis le premier jour.

— Merci, Alex.

— Allez, je vais voir le boss avant qu'il n'appelle une deuxième fois », rigolais-je en lui faisant un clin d'œil.

« Bonjour, Craig », m'annonçais-je en ouvrant la porte de son bureau et la refermant. « Quoi de neuf ?

— C'est quoi ce restaurant ? Prévenez-moi un peu à l'avance avant d'investir dans une entreprise. Il y a des permis à obtenir, ça ne se fait pas comme ça.

— Pardon », dis-je en papillonnant des yeux. « Bon, à partir d'aujourd'hui il y a deux employées, salaires effectifs à partir d'aujourd'hui.

— Réelles ou fictives ?

— Réelles, Craig, c'est un business légal. Tu pourras aller voir pour l'installation d'un système de gestion de la paye ou les conseiller ?

— Bien sûr. Pour le moment, noms et salaires ?

— Jennifer Mendez, à dix-huit, Kennedy McMillan sera à vingt-cinq plus un pourcentage sur les bénéfices. Je te laisse voir cela avec elles. Tu ouvriras un compte bancaire.

— Si vous voulez, je peux m'occuper de leur compta.

— Tu auras le temps ?

— Je pense, oui.

— Ok, mets-toi sur la paye. On dit quatre jours ici et un là-bas ? Deux si tu le juges nécessaire.

— Merci, Madame.

— Comment va Amber ?

— Bien. D'avoir changé d'école et de quartier lui a été bénéfique.

— J'en suis contente. Tiens, l'adresse du restaurant. Fais gaffe en parlant, Kennedy connaît un peu la vérité, mais personne d'autre.

FBI : Dossier 42 - Il suffira d'une balleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant