Trop de mal à était fait.Désormais seuls nos souvenirs d'enfance résonnaient dans ma mémoire tels un coup de poignard qu'on m'enfonçait profondément dans ma cage thoracique, m'empêchant de respirer correctement.
Et la blessure grandissait au fils des heures, des jours, des mois, des années qui passaient.
Un vide immense habitait ma poitrine en le regardant devenir celui qu'il a toujours détestait.
Oh Farid... qu'est-tu devenue ?
Sa carte pokémon qu'il m'avait offert lorsqu'on avait huit ans était toujours là près de moi. Je l'avais gardais pour me rappeler qu'il était bien réel. Que autrefois Farid était quelqu'un de bien. Je ne voulais surtout pas oublier ses bons moments que je passais avec lui lorsqu'il me récitait du Coran et le premier ramadan qu'on a accomplis ensemble.
Je ne l'oublierais jamais...
Même si cette part de lui est enfouie sous cette face de dur à cuire.
J'ai clignais des yeux pour effacer ses yeux vides de ma mémoire et tout en regardant à travers la fenêtre de ma chambre je me suis souvenue cette journée où on était allongé dans l'herbe avec les yeux qui scintillaient en comptant les étoiles.
Flashback... il y à quatre ans
La tête reposant sur l'épaule de Farid je l'écoutait compter les étoiles.
Farid : j'abandonne ! yen a beaucoup trop pour tous les compter
J'ai ris et il a ris également.
Moi : c'est Allah qui a créer les étoiles tu crois ?
Il a inspiré.
Farid : j'en suis même sure oui... Allah est le créateur de tout...
J'ai hoché la tête.
Moi : tu penses qu'Il peut nous voir ?
Farid : bien sûr... qu'est-ce qu'Allah ne peut pas faire ?
J'ai réfléchis. Mais rien ne m'est venue.
Moi : rien... Il est le tout-puissant
Farid : exactement... tu penses qu'on ira au Paradis ?
J'ai haussais les épaules.
Moi : je pense que si on fait en sorte d'y accéder alors... on aura peut être une chance d'y être
Farid s'est soudainement relevé, il m'a regardé avec émotion et moi je me suis assise en tailleur.
Farid : on peut faire une promesse ?
J'ai bien évidement hoché la tête. Farid était mon meilleur ami et grâce à lui je me sentais réel. Je me sentais existé...
C'est vrai qu'à l'intérieur de moi j'avais souvent cette impression de ne pas exister... Mes frères étaient souvent occupé et bien que ma grande sœur s'occupe régulièrement de moi je ne l'avais quand même pas vu depuis deux ans et j'avais l'impression qu'elle se forçait à s'occuper de moi...
Je me sentais invisible chez moi et grâce a Farid j'étais quelqu'un.
Farid : je veux qu'on se promette de jamais se séparer
J'ai fronçais les sourcils.
Moi : on s'est pas ce qui peut arrivé Farid... mais oui j'essayerais de toujours rester à t'es côtés
Farid : et moi je t'oublierais jamais Hajar... t'es vraiment trop belle et trop gentille vraiment
J'ai rougis et je lui est pincé le menton ce qui l'a fait rire. On s'est rallongé sur l'herbe.
Farid : je crois que je t'aime Hajar ?
J'ai relevé la tête. Je pense aussi que je l'aimais mais je n'étais pas sur.
Moi : comment on sait si on aime quelqu'un ?
Farid : je sais pas... mais ce que je ressens quand je suis avec toi je le ressens avec personne d'autre que toi
J'ai écarquillés les yeux.
Moi : c'est exactement ce que je ressens ! je pensais que j'étais juste fofolle !
Farid a pouffé de rire.
Farid : je pense qu'on s'aime comme des amoureux... mais on est petit quoi
Moi : ouais t'as peut être raison mais... tu ressens quoi toi ?
Farid : bah j'aime trop te voir et te parler et même nos bagarre j'aime trop ! et aussi bah... je t'aime trop quoi enfaite je sais pas quoi dire
Moi : ouais moi aussi... mais j'ai trop hâte d'être le mardi à chaque fois pour te voir à la boxe
Farid : oui moi aussi et je suis heureux qu'on mon frère est en retard pour venir me chercher ça veux dire je reste plus longtemps avec toi !
J'ai rigolais.
Moi : c'est sur... on s'aime
Fin du flashback.
Je me suis blottis dans mes couvertures tout en repensant au moment où il avait commençait a changé.
Ça a commençait cette année.
Quand nous sommes entrés en quatrième. Il a commencé à se faire des potes et il quand je lui proposait de venir jouer chez moi il me rembarrait. Petit à petit on s'est éloigné et une fois il m'a hurlé dessus quand j'ai essayé de manger avec lui à la cantine.
« t'as pas finis de me coller oui t'as pas d'amis ou quoi »
Il le sait très bien que j'avais du mal à me faire des amies parce que j'avais toujours était habitué à lui. Mais maintenant même lui m'avait tourné le dos.
J'étais encore une fois invisible.
Et chaque jour je le voyais dans la cour du collège, rire et parler avec des groupes de personne populaire et moi j'étais seule avec pour seul souvenir.
Son fantôme d'enfance.
•••
C'est pas vraiment une partie mais plus une introduction de la chronique! D'ailleurs je ferais au fur et à mesure... Je posterais de temps en temps pour pas trop vous brusquer mdrrr je dois déjà finir la mienne
En tout cas celle de Hajar et Farid elle va débuter au collège mais elle va se finir au lycée donc vous allez bien les voire grandir mdrr enfin bref
A suivre...
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Farid & Hajar : souvenir détachée
Random[ CHRONIQUE TERMINÉE ] Résumé : Vivre dans la douleur. Telle était la vie d'Hajar depuis que son amour de jeunesse l'avait tristement abandonné sans aucune raison valable. Hajar avait essayé de tenir le coup et d'oublier cette amour passagère mais...