Partie 34 - Naissances

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RUSSO

Dix huit ans avant...

Assis au bar, je fis signe à mon amis Lisandro de me rejoindre en tapotant la place vide à côté de moi.

Ses yeux bleu sont désormais rouge dû à l'alcool qu'il a inséré dans son organisme. Je suis mal placée pour lui faire la morale étant donnée que je suis dans le même état que lui. Voir même pire.

Lisandro : ça faisait longtemps qu'on t'avais pas vu... t'étais où ?

J'avais quitté le Brésil pendant un long moment et avec du recul j'aurais jamais dû partir.

Moi : j'avais des affaires à régler

Et dans le mot affaire bien évidement je parlais de « mariage ».

Lisandro : t'as famille n'ont toujours pas changé d'avis ?

J'ai secoué négativement la tête. Pour eux je n'étais qu'un délinquant, un dealeur qui n'avait pas d'avenir. Et leurs seuls souhaits et que je leurs face un hériter qui pourrait reprendre le projet familial. Sauf que je m'en battais pas mal les couilles de leurs vielle ferme à la con qui ne marchait même pas. Et en plus loin de moi l'idée d'avoir un enfant. C'est tout ce que je déteste.

Moi : ils m'on trouvé quelqu'un apparement...

Lisandro arrêta de boire et me fixa un long moment sans cliqué une seule fois des paupières.

Lisandro : qui est-ce ?

J'ai ris jaune.

Moi : une française

Lisandro perdit toute sa couleur.

Lisandro : sérieux ?

J'ai hoché la tête.

Moi : elle vient d'Espagne cependant...

Le sourire de Lisandro se fit démoniaque et je compris ou il voulait en venir. D'après ce qu'on dit sur les filles de notre pays elles sont connus pour leurs corps et leurs beauté sans nom mais permettez moi de rétablir la vérité : les espagnoles sont mille fois mieux. Tout chez elles transpire la séduction, l'élégance et la luxure.

Lisandro : tu sais ce qu'on dit...

J'ai ris.

Moi : oui... je le sais Lisandro mais je ne peux tout de même pas me marier à cette meuf la baiser lui faire un gosse et l'élever alors que je ne serais jamais présent et puis... ce n'est pas ce que j'ai envie

Lisandro ne m'écoutait plus que d'une oreille car il avait atteint un degré trop élevé d'alcool et son cerveau était comme en ébullitions. Il nageait entre la vie réel et son monde à lui. Perdu entre deux océans. Il préférait se taire dans l'autre monde plutôt qu'affronter celui là et je le comprenais mieux que personne.

Parfois tu veux juste tout oublier.



HAJAR

Maintenant

Mi hija ?

Je repris très vite mes esprits et lui braquait ma lame de couteau en dessous de sa gorge. Je fis tellement pression sur lui qu'une plaie était entrain de se former et du sang coulait le long de son cou. J'étais tellement en transe que je ne maîtrisais plus la situation. J'avais juste envie de le tuer pour m'avoir tiré dessus.

Farid & Hajar : souvenir détachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant