Partie 49 - Dans l'ombre

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JHAD

Les fenêtres explosent et des morceaux de verre se rependent un peu partout dans l'air tandis que je pénètre à la suite de Jhad et de mes collègues, dans le restaurant.

Bien que nos visage soient recouvert de cagoule et donc d'une certaine protection en laine, nous toussons tout de même en cœur et mettons nos avant bras devant notre nez afin d'éviter de respirer un maximum de cette air des plus toxiques.

Je repère sans grand problème les yeux ténébreux de Russo qui me harponne d'un éclat tellement malveillant qu'il me fait serré la mâchoire. Il tente tant bien que mal de sortir par la porte de derrière mais notre équipe encercle le bâtiment. J'envoie d'ailleurs le signal à Nasser en chuchotant la tête tourner à droite afin qu'il puisse m'étendre grâce à mon micro glissait dans mon oreillette.

Jawed : tu es un homme mort Russo, il te suffit de te rendre et t'as souffrance sera peut être abrégée

Son ricanement se fait entendre entre les murs et mon frère s'avance dangereusement vers lui. Je ne lâche pas Jawed du regard ainsi que Russo au cas où les choses tournerait mal.

Russo : tu as quoi ? 19 ans ? et tu crois que tu es en mesure de te confronter à moi ?

Il sous estime mon frère et ça sera là sa plus grande erreur.

Jawed : viens et on verra lequel des deux encule mieux l'autre

Je ricane malgré mon ventre qui se serre d'appréhension. Il y a de forte chance que Jawed perde s'il se mesurer à Russo. On ne sait pas de quoi il est capable et surtout jusqu'où il pourrait aller.

Moi : où elle est ?

Mon intervention lui fait détourner le regard de mon frère et il arque un sourcil dans ma direction.

Russo : là où est sa place

Je renifle avec dédain. Hajar n'a certainement pas sa place ici. Sa place est aux côté de ses frères et de sa famille.

Je m'approche de lui, marchant lentement histoire de le tenir en haleine durant mon récit.

Moi : voyez vous je n'aurais jamais pensé que vous étiez son père...bien que maintenant que vous le dite je reconnais que vous avez ses yeux mais c'est bien là seule chose qui vous lie à elle...vous l'avez abandonné alors qu'elle n'était qu'un bébé pour mener votre vie de débauche et devenir ce que vous êtes maintenant...tellement triste finalement...ne trouver-vous donc pas ?

Il ne vaux pas mieux que mon père. C'est pourquoi avant de le tuer, j'aimerais le torturer un peu psychologiquement. Qu'il sache ce qu'un enfant ressent lorsqu'il a été abandonné.

Les yeux de Russo me paraisse démoniaque et ses traits de visage change dramatiquement sous la colère que lui provoque mes mots. Ils ne reflètent pourtant rien d'autre que sa vérité qui est encore dur à accepter pour lui. Quelque part on pourrait croire qu'il regrette ces actes mais les hommes comme lui je l'ai connais, il ne regrette rien. Seul leurs pouvoir compte. Le reste leurs importe peu.

Russo : je suppose que cela dépend du point de vue...mais regardez où j'en suis...je possède le brésil tandis que vous ne possédez rien d'autre que de belles paroles

Farid & Hajar : souvenir détachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant