Partie 25 - Crise cardiaque

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JHAD
Le lendemain




Les petites mains de ma nièce se referment sur mon énorme doigt et je souris comme un gros con en voyant ses petits yeux bleus s'ouvrir et me découvrir pour la troisième fois en quarante huit heure de vie. Faut dire que je me suis vite attaché à cette petite beauté et dès que je finis le taff je passe la voir.

Nordine : elle te ressemble un petit peu je trouve

Je souris. C'est normal je suis un beau gosse c'est une belle gosse...

Amina : elle ressemble plus à Jawed qu'à vous deux

La femme de mon frère, parle de Jawed mon petit frère qui est actuellement entrain de zoner au quartier comme un trou de balle, au lieu de passer voir sa nièce...

Mais c'est vrai qu'en la regardant bien c'est vrai qu'elle ressemble à Jawed mais je lui dirais jamais il se sentiras plus après.

Moi : elle est toute belle en tout cas Mashaa الله mon frère

Je serre encore une fois mon frère l'agent de sécurité dans mes bras et je lui donne une grosse tape dans le dos sous le rire émotif de sa femme. Je me détache de lui et quelques heures après je sors de la chambre en les laissant se reposer tranquillement avec leurs petite fille.

Je referme tout doucement la porte et me dirige nonchalamment vers la sortie. Je sort mon téléphone et j'appelle Nasser dans le but d'avoir des nouvelles de Farid qui est désormais introuvable. Je sais qu'il ne lui est rien arrivé de grave sinon il aurait déclenché le code de sécurité mais j'me demande encore où il est passé alors qu'il devrait être au chevet de sa femme Hajar.

Ouais j'ai dit sa femme inutile de faire les choquée on sait très bien qu'il l'a kiffe.

Je remonte le parking et m'engouffre dans ma voiture et à ce moment là Nasser décroche.

Nasser : ouais allô ?

Moi : ouais Nasser c'est Jhad t'as des nouvelles de Farid ou quoi là ? ça fait un moment je l'ai pas vu

J'entends un soupir et j'appuie sur l'accélérateur.

Nasser : ouais nan il est encore dans la ville mais il a besoin de temps pour digérer tt ça

Je comprend. Il a vécu beaucoup d'emmerde c'est dernier temps. Mais bon c'est pas une excuse pour abandonné Hajar.

Moi : dit lui de passer la voir

Nasser : t'inquiète je lui dirais

On parle de banalité puis dès que j'arrive en bas de mon bat je sors de la voiture.

Moi : vas-y Nasser on s'attrape

Nasser : vas-y mon frère

Je raccroche et salam les mecs de mon quartier. Je reste quelques minutes avec eux puis je remonte me changez et je redescend. En descendant je croise Imrad le frère de Farid. Je le salam.

Moi : y va bien ton reuf ?

Son regard est dur et dangereux comme depuis toujours. Je crois bien ne l'avoir jamais vu sourire.

Farid & Hajar : souvenir détachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant