Partie 37 - Chaleur

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HAJAR

Mon souffle se perd tandis que Farid se détache à contre cœur de mes lèvres. Mes joues doivent probablement être rouge de honte. Ou de désir. Je ne saurais le dire.

La vérité c'est que j'ai vraiment vraiment vraiment très envie de recommencer et ça doit être ça le pire. Avec lui j'ai l'impression d'être redevenue la fille de dix sept ans que j'étais. Même si au fond je sais que j'ai changé, la Hajar d'avant reste tout de même près de la surface.

Surtout avec lui.

Depuis qu'il s'est détaché de moi j'ai du mal à reprendre mon souffle. J'ai vraiment envie de recommencer...Ne jamais m'arrêter. Je suis accro à lui.

C'est d'ailleurs se que je fais tandis qu'il se redresse je l'attrape par les épaules et sur la pointe des pieds je fond sur lui. Mon cœur brûle d'envie de retrouver mon amour de jeunesse. J'ai besoin de ses bras de son corps de sa bouche.

J'en ai besoin !

Farid : putain de merde

Il répond à mon baiser et mon dos se plaque contre la paroi de l'ascenseur. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille et je me paralyse une seconde car je n'ai jamais était aussi loin avec personne d'autre. Une alarme resonne dans ma tête en me disant que nous venons d'aller trop loin mais mon corps étant déjà contre le siens j'ignore ses pensées et profite de l'instant présent.

Son corps me cache tellement il a pris de la masse c'est dernières année. Je me délecte de son odeur et mes mains s'agrippe à son t-shirt noir comme ci à tout moment il allait s'envoler. Je le colle encore plus à moi et je sens son pouls s'affoler aussi fort que le miens sous mes doigts.

Farid : j'tai manquer ?

Il se détache de mes lèvres, léchant les siennes et je fronce les sourcils en le repoussent afin de me remettre sur mes deux pieds mais il ne semble pas vouloir me lâcher de sitôt.

Moi : je te retourne la question ?

Il rit.

Farid : tu n'assumes toujours pas hein ? mais moi au final je sais que tu me kiff toujours autant

Son sourire narquois me fait serrer les cuisses. Je le regarde se détacher de mon corps et me reposait au sol. Ses yeux sont charbonneux et me harponne comme ci j'étais sa cible.

Moi : ne me regarde pas comme ça

Il appuie de nouveau sur le bouton de l'ascenseur et l'ascenseur se remet tout doucement en marche.

Farid : comme quoi ?

Moi : un psychopathe

Il rigole et je le suis dans son rire parce que je pense que je n'ai jamais été aussi heureuse que la maintenant. Je repense à tout ce qu'on a traverser et malgré la colère que je ressens à l'idée qu'il ne m'est pas prévenue pour sa fausse fiancé Maria et les problèmes de santé de sa famille, je décide de ne pas relever et attendre le moment adéquate pour régler tout ça.

Pour le moment j'aimerais juste profiter.

L'ascenseur s'ouvre au rez de chaussée et une marée humaine nous fait face. J'ignore combien de temps on est rester bloquée dans l'ascenseur, délibérément mais on à créer un sacrer embouteillage dans l'hôpital. Et maintenant les gens nous fixe tous avec une envie de meurtre palpable.

Farid & Hajar : souvenir détachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant