Partie 50 - L'espoir

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HAJAR

Les hommes de main de mon géniteur se gare devant la maison et me font entrer de force dans la demeure. Mon regard sa vaut noir mais je n'ai plus suffisamment de force et par conséquent ils ne prête aucune attention à mon regard, qui, soyons honnête ne représente absolument aucun danger.

Je suis bien trop faible pour osais quoi que ce soit. Bien trop brisée.

Je pénètre dans la maison en pierre blanche et soupire de lassitude. Je ne suis pas bête au point de ne pas avoir compris pourquoi tout à coup Russo m'a ordonné de monter dans la voiture et cela « sans discuter ».

Je ne l'avais jamais vu aussi en colère mais j'ai vite compris pourquoi, lorsque mon regard a croiser celui de Nasser dehors tandis que j'étais assise dans la voiture. Je savais que d'une façon ou d'une autre ils étaient revenue me chercher et cela malgré que leurs amie et perdu la vie, en partie à cause de moi. Ils leurs étaient encore redevable et continuer de servir pour sa cause et cela même s'il n'est plus là.

Leurs gentillesses me heurtèrent de plein cœur et je culpabilisais encore une fois. J'avais abandonné tout le monde finalement ces dernières années. A commencer par ma famille : mes frères, ma soeur. Ma meilleur amie : Saraa et surtout Farid. Pourtant il été le seul que je n'aurais jamais voulu blesser et au final je lui avais tourné aussi le dos. Et maintenant ses amis.

Pourtant eux malgré les tensions, se batte pour moi. Et ça vaut tout l'or du monde. Farid serait sûrement fier des garçons qui l'entoure. Bien que tout compte fait je n'ai même pas pu lui faire mes adieux... Je ne sais ce qu'il a ressentis avant de mourir. Son dernier souhait ? Son dernier espoir ? Son dernier souffle.

Je supposais de toute manière que s'il me reverrait là et bien il serait déçu. Il n'y a plus rien à récupérer de moi. Je ne suis qu'une boule de nerf, je n'ai plus aucune maîtrise de moi même depuis que le corps de Farid a flanchit devant moi.

Devant mes yeux.

Nous en avons tellement bavé que je pensais à notre fin heureuse mais à priori tout le monde n'a pas le droit au bonheur.

Je suis donc convaincu que ma fin tragique se terminera ici sous le toit d'un homme qui ne fait régner que la peur et la terreur. J'ai essayé de me débrider en dînant avec lui. J'ai souris et essayer de me comporter normalement mais je n'étais que hypocrisie et je jouer tout simplement un rôle.

Je pensais qu'à force de rire et de sourire je ne ferais plus semblant mais chaque fois que mes yeux rencontrer ceux de Russo je revoyais tout le mal qu'il m'avait fait. Le bruit du coup de feu lorsqu'il avait tenté de le tuer une première fois mais que c'était moi qui m'étais pris la balle. J'avais finit en fauteuil roulant et la culpabilité m'avait tellement rongé que j'avais finir par partir en Espagne pendant trois année consécutive et fuir se sentiment qui m'empêchait littéralement de respirer.

Je croyais Farid marié a une autre alors qu'il avait fait ça pour payer la dette de son grand père décédée. Je m'étais transformé en machine de guerre sous la colère de mes peines et j'avais même finit par faire des combats illégaux. Tout ça pour oublier Farid et malgré tout ça j'étais quand même rentré en France pour le sauver des griffes de mon père mais finalement tout c'est décomposer après ça.

Ses frères ont disparue, Russo et ses hommes l'ont vaincu et je ne suis plus rien sans lui. Je ne ressens plus rien mise à part les tristes présage de notre défaite.

Farid & Hajar : souvenir détachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant