Partie 4 - Jeu dangereux

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Mes yeux scannait son corps qui me paraissait méconnaissable. J'avais connue un Farid enfant et là je me trouvais maintenant face à un homme. Un homme fort au yeux ténébreux. J'avais du mal à me faire à l'idée que c'était bien lui qui se tenait là devant moi.

J'ai plongeais dans son regard lorsqu'il a retirer sa capuche de sa tête dévoilant son visage fin sculpté dans le marbre. Sa mâchoire serré me fit comprendre qu'il était sur les nerfs mais je ne saurais dire pourquoi.

Un flash m'aveugla et me fit fermer les yeux puis une main s'enroula autour de mon poignet et me tirer à l'écart de la foule qui semblait s'agiter tels des affamés. Apparement ils en redemandaient mais j'étais bien trop affaiblie pour combattre à nouveau. D'ailleurs ma joue me tiraillait de l'intérieur mais lorsque j'avais croisé le regard noir de Farid braqué sur moi j'avais oublié toute trace de douleur.

Une main se posa sur mon visage et lorsque je sortis de ma transe je vis le doux visage de Saraa paniquer devant moi entrain de presser du coton sur ma joue enflée.

Saraa : il t'as bien amoché quand même... t'es sur que ça va Hajar ?

Je clignais plusieurs fois des paupières et là regardea l'air ailleurs.

Saraa : Hajar ?

Moi : hmm

Elle leva les yeux aux ciels et appela une infirmière qui arriva très rapidement. Normalement elles étaient deux mais l'autre s'occupait de Zinedine que j'avais envoyais à l'hosto.

C'était presque mérité. Il m'avait trop sous-estimé.

L'infirmière me fit mon rapport et me banda la joue précautionneusement puis elle sortit aider les autres. Je relâchais un profond soupir de ma bouche.

Saraa : tu te sens mieux ?

Je hochai vigoureusement la tête.

Moi : ouais ça va... j'ai connu pire

Elle me souria sincèrement. Toute la pureté de son visage se dévoilait face à son sourire.

Saraa : j'ai eu peur... mais je savais que t'allais le défoncée

J'ai tourné ma tête vers elle. Elle portait un ensemble en laine noir large. Ses cheveux était relevé en une queue haute mais pas plaqué. Ses petits cheveux formait un soleil autour de sa tête et je souriais sincèrement. Saraa était du genre à ne pas prêter attention à son allure. Elle s'en foutait de plaire aux autres. Et comme moi elle se maquillait que rarement. Pour les grandes occasions. Sinon c'était pas vraiment notre kiff.

Moi : merci de m'avoir encouragé

Elle a paru étonnée et je l'était également. J'avais du mal à m'exprimer. Elle le savait puisqu'elle était tout le contraire de moi. Saraa avait de l'amour à donner et moi à recevoir.

Saraa : Hajar... c'est normale

Elle s'est assise près de moi. Fixant encore une fois ma blessure l'air triste.

Saraa : je sais pourquoi tu te bat... je sais à quel point c'est important pour toi de relâcher tout ça et si le seule moyen c'est sur le tapis alors je te suis... je te suivrais toujours...

Farid & Hajar : souvenir détachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant