Farid & Hajar : souvenir détachée

Partie 14 - Adieu

Il n'y a plus de lui et moi.

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Hessoul on est rentré chez nous et jsuis directement allé prendre une douche et sans vous mentir le reste des jours je suis resté dans mon lit à parler au téléphone avec Sara.

J'étais tellement fatigué que j'ai strictement rien fait de mes journée. Je me levais juste pour prendre ma douche nettoyer un peu et manger. Farid lui n'était quasiment jamais à la maison et c'était tant mieux.

J'avais réalisais que lui et moi c'était terminé et même s'il avait partagé une majorité de ma vie avec moi, c'était finis.

Je devais plus confondre le Farid d'avant avec celui de maintenant. Je devais me rendre à l'évidence qu'il ne m'aimait plus et même si c'est dur maintenant je sais qu'avec le temps ma douleur s'estompera.

Après tout on dit toujours que la douleur est éphémère. Alors j'allais me reprendre en main.

On était Lundi et je reprenais les cours normalement. J'avais fait mes trois jours d'exclusion alors je pouvais réintégrer mon lycée.

C'est donc à 7h30 que je suis sortie de chez moi. J'ai pris le premier bus et j'ai défilé ma conversation avec Youssef la veille. On avait parlé de sa famille et tout.

Youssef comme vous le savez déjà, a 18 ans, donc 1 ans de plus que moi. Il est née au Maroc et vu qu'il galérait avec le français ils lui ont fait redoubler son CP. Il a deux sœurs jumelles qui sont en seconde. Elles s'appellent Nour et Maïssa.

Hessoul j'ai rejoins Youssef Zinedine et Lina sur la route. Lina et Zinedine je m'entendais pas trop avec eux mais je les tolérais par rapport à Youssef.

Lina : vous voulez des petits pains ?

On a tous hoché la tête et j'ai partageai mes caprisuns avec eux. On a mangé comme ça en silence sur la route. On était pas très bavard le matin.

Youssef : vas-y on se capte à la récré

Zinedine et moi : ouais

On est monté en cours avec Zinedine et je le sentais me dévisager alors j'ai tournai ma tête vers lui.

Moi : quoi ?

Zinedine : y'a quoi avec mon cousin ? vous êtes en bail ou c comment ?

J'ai soupirais.

Moi : pourquoi tu vas pas lui demander directement ?

Il a rigolait.

Zinedine : j'savais t'allais dire ça... t'es trop chiante comme meuf toi j'ai remarqué... tu te braque pour rien

J'ai réajustait mon sac sur mon épaule et je l'ai fusillais du regard.

Moi : je vie pas pour les gens moi Zinedine alors au lieu de t'intéresser de la vie des gens va plutôt réviser tes crochets du droit

J'oubliais pas que sur le tapis il avait une petite bouche celui la.

Je l'ai laissé en plan dans les escaliers et j'ai suivis ma classe.