Farid & Hajar : souvenir détachée

Partie 26 - Tensions

KHADIJA

La main de mon fils se referme doucement sur mon doigts et je le regarde attentivement, un doux sourire étirant mes lèvres sèches.

Kassim : on peut aller au zoo cette après midi maman ?

Je secoue négativement la tête. Aujourd'hui c'est jumuaah et Kassim le sait alors je ne sais pas pourquoi il me pose cette question.

Moi : tu sais qu'on est vendredi aujourd'hui Kassim

Ses yeux se voile de tristesse et j'entoure sa main de la mienne lui apportant ma chaleur.

Moi : on ira au zoo demain si tu veux

Les yeux marrons de mon fils brillent désormais d'excitation.

Kassim : d'accord maman... ok

Je le regard s'éloignait de moi et courir vers sa petite sœur, Inaya, qui fait la sieste dans le salon. Il s'installe correctement à côté d'elle et repose sa tête contre la sienne, délicatement.

C'est dans ses moments là que je repense à mon enfance à moi et que mon cœur se serre de douleur. J'ai connu la paix autrefois. Nous étions tous plus ou moins unis. Je me souviens parfaitement du rire cristallin de mes frères et du sourire radieux de notre mère.

Mais tout a basculé le jour où mon oncle est venue vivre quelques mois chez nous. Au début tout était parfait, mon oncle et mon père se retrouver et partager des moments cruciales de leurs vies d'adolescents. C'était deux frères qui se retrouver pour parler du passé et passé du bon temps.

Mais mon père a commencé à avoir des problèmes de santé et mon oncle a proposer à mon père de l'aider à faire notre éducation. Ma mère de son côté ne pouvait rien dire car elle venait de faire une fausse couche et elle était constamment entrain de pleurer.

Elle n'a rien vu ou alors a-t-elle préféré de rien voir ?

Flashback, il y à plus de dix sept ans...

J'étais assise sur ma chaise entrain de regarder mon petit frère Farid qui tentait d'attraper ses jouets.

Il a fêtait ses deux ans aujourd'hui mais aucun de mes frères n'est descendu jouer avec lui. Je l'ai trouvais entrain de jouer avec ma mère dans le salon, seul.

Farid : areuuu

Je souris tristement face à mon frère qui me parait extrêmement seule. Comme tout le monde ici, finalement.

Je soupire et le prend dans mes bras. Je le cale sur ma hanche et informe ma mère que je monte voir mes frères. Elle hoche simplement la tête tout en me disant de faire attention.

Je n'ai que quatorze ans et je sais que je suis encore une enfant mais je sais aussi que je m'occupe bien de mon petit frère alors je rassure ma mère et monte les escaliers avec Farid dans les bras.

Je toque dans la chambre de mon frère Rezak qui n'a qu'un an de moins que moi. J'attend quelques minutes qu'il me laisse entrer mais je ne perçois rien d'autre que de l'agitation derrière la porte alors je décide d'ouvrir.