Farid & Hajar : souvenir détachée

Partie 15 - Liens rompus

Après que Farid soit partit en claquant fermement la porte de la maison j'ai était dormir dans mon lit seule. La tête pleines d'interrogation et pleins de doute.

Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit parce que savoir que j'étais seule ici me faisait peur. J'avais pris l'habitude de l'entendre rentré la nuit... Et maintenant je me sentais désespérément seule mais je savais que c'était bénéfique pour moi.

Il fallait plus que je pense à lui. Je devais tournais la page pour de bon et avec lui dans les parages j'aurais pas pu. Donc c'est un mal pour un bien qu'il soit partit.

Hessoul le lendemain comme d'habitude jsuis allée en cours et j'ai finis à 19h30 étant donnée que j'étais de corvée-ménage pour la chute que j'ai provoqué à Marine. D'ailleurs je l'ai revu dans les couloirs plusieurs fois depuis notre « bagarre » mais elle comme moi n'avons rien dit. De toute façon y'avais rien à dire. Elle m'avait insulté je l'avais tapé ça s'arrêtait là.

En sortant du lycée mon frère Wassim m'attendais dans sa voiture blanche sur le trottoir d'en face donc j'me suis dépêché d'entrer dans la voiture puisqu'il commençait à pleuvoir.

J'ai fixais mon frère en m'installant à côté de lui côté passager. Il avait pas changé en vrai. Il avait toujours ses long cheveux bouclé qu'il renouait derrière son crâne en un chignon bas. Il avait toujours un air aussi froid sur le visage et il était encore plus imposant qu'avant. C'était le plus agressif de mes frères mais le plus touchant. Il cachait sa tristesse sous la colère.

Wassim : ça va ?

J'ai hoché la tête sans rien ajouter de plus. La dernière fois que je l'avais vu on c'était littéralement donné en spectacle devant la femme de Mounir est j'étais encore gênée par rapport à ça. Y'avais toujours cette tension entre nous, remplit de non-dits.

Sur le trajet de l'allée j'ai commencé à avoir les mains moites. J'allais revoir ma sœur après beaucoup de mois sans se voir ni se parler. La dernière fois que je l'avais vu c'était le jour de la mort de ma mère. Encore un souvenir qui me gênait car on avait fait une scène aussi ce jour là.

Décidément dans cette famille on vie pour les caméras...

Hessoul je me rappelais très bien de son visage baignée de larmes. Elle aussi avait aimé ma mère plus que quiconque. Elles aussi avait une relation particulièrement intense avec elle et c'est d'ailleurs pour ça que j'en ai voulu à ma soeur. Elle aurait pu venir passé nous voir. Au moins une fois.

Mais elle ne l'a jamais fait.

Un soupir franchit la barrière de mes lèvres lorsque mon frère se gara devant l'hôpital. Il me fit signe de le suivre et c'est ce que je fis sans un mot.

La tristesse m'emporta au moment où je passais la porte de la chambre de Tasnim. Je pensais tout de suite à ma mère qui aurait aimé être présente pour la naissance des jumelles. Bien qu'elle soit déjà grand mère je savais que rien ne l'a rendais plus heureuse que de voir ses petits-enfants. Et elle manquait ça...

Je fis un pas dans la chambre et je vis ma sœur assise sur son lit d'hôpital entourée de ses amies que j'ai toujours connue. J'ai souris à Cherifa qui était positionnée à sa droite accompagnée de ses trois enfants. Je lui est souris en retour et mes yeux ont rencontrer ceux de ma soeur.