SARA"La vie est une tragédie Prends-la à bras le corps."
Cela faisait bien trois jours que j'étais hospitalisé avec mes fils et mon mari à l'hôpital. D'après ce que m'ont dit les médecins j'ai eu de la chance d'être encore en vie. J'ai échappé tellement de près à la mort que chaque jour qui passe je remercie Dieu de m'avoir laissé être au près de mes enfants.
Jhad : avec tout ce qui c'est passé on na même pas eu le temps de leurs donner leurs noms...
J'ai lancé un regard triste au père de mes enfants, qui reprenait peu à peu ses forces au fil des jours. Russo avait vraiment été trop loin en nous retenant en otage, on a presque faillis perdre nos enfants. Si Hajar n'aurait pas été la, Dieu seul sait ce qu'il se serait passé.
Moi : ouais à cause de tout ça j'ai complètement oublié...mais maintenant c'est comme une évidence de leurs attribuer leurs noms...
Mon mari avait l'air heureux et émue de voir ses enfants dormir paisiblement dans leurs berceau et être en bonne santé. Je reconnais que j'ai eu vraiment peur de les perdre. Je garde d'ailleurs tout de même des séquelles traumatique de mon accouchement qui était presque perçu comme un film d'horreur pour moi.
Le sang...
Les cris...
La douleur...
L'odeur...
La tristesse...
La fatigue...J'avais vraiment eu du mal et pour cause, j'avais plus de force et je n'avais pas bu ni manger durant plus de quarante huit heures. J'avais pas dormi non plus. J'étais en manque total de vitamine et mes fils avaient décidé de pointé le bout de leurs nez à ce moment là.
Un moment tragique mais tout aussi beaux.
Je les voyais comme des guerriers, des protecteurs, des anges.
Moi : Djibril et Malik
Pour moi leurs prénoms leurs aller magnifiquement bien.
Jhad : ça leur va vraiment bien... mes petits guerriers
J'ai clignais plusieurs fois des paupières, la fatigue me prenant tandis que mon mari observait ses enfants dormir paisiblement dans leurs lits. Je me suis dit à ce moment là que la vie m'avait tout offert aujourd'hui. Un mari, des enfants. Al Hamdulillah je n'aurais pu espérer mieux.
J'ai inspirais profondément tandis que la porte de notre chambre s'est ouverte sur Hajar, qui d'un pas hésitant s'est tenue sur le pas de la porte. Je l'ai observé lentement. Il faut dire que quand je l'ai vu débarquer dans l'entrepôt j'ai été tout de suite choquée de voir à quel point elle avait changé. Aussi bien physiquement ; ses longs cheveux noir bouclés sont désormais coupé carré et encadre joliment son beau visage, qui avant était rayonnant mais maintenant impossible de devinait ses émotions. Elle est impassible. Ses taches de rousseur sont encore plus visible maintenant et je remarque que tout son corps est musclés.
L'éclat ambrée dans son regard a perdu en intensité, il ne brille plus autant qu'avant. Mais je me dis qu'il n'a pas complètement disparue c'est qui est peut être un bon début.
Je sais que c'est grâce à elle si nous sommes tous en vie alors par respect pour notre ancienne amitié et pour elle je lui est fait signe d'entrer.
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Farid & Hajar : souvenir détachée
Acak[ CHRONIQUE TERMINÉE ] Résumé : Vivre dans la douleur. Telle était la vie d'Hajar depuis que son amour de jeunesse l'avait tristement abandonné sans aucune raison valable. Hajar avait essayé de tenir le coup et d'oublier cette amour passagère mais...