Partie 44 - M'entend-tu ?

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RUSSO

15 heures après

Notre avion venait d'atterrir à Salvador, au Brésil. Hajar était à mes côtés et ne bronchait pas depuis le début de sa captivité. Elle avait dormis durant presque tout le vol et n'avais pas acceptée de manger.

J'avais l'impression qu'elle venait de prendre 10 ans tant son visage était tirer par la fatigue et surtout figé, comme ci on l'avait statufié dans le marbre. Elle avait toujours cette même expression choquée et perdue sur le visage. Je ne disais rien quand à son état pour le moment car je savais qu'elle devrait tôt ou tard digérait la perte de cette homme.

Farid.

Elle me remerciera très certainement un jour car je viens de la sauver d'un amour impossible. D'un amour qui l'aurait probablement tuer. Qu'elle croit pouvoir un jour aimer et vivre avec cette homme a été sa plus grande erreur mais aussi sa plus belle issue de secours.

Il n'y a pas de place pour l'amour dans se monde. Et il vaudrait mieux qu'elle le sache maintenant avant qu'il ne soit trop tard.

Je soupire et fait signe à Yoakim, mon bras droit, de venir me rejoindre sur le tarmac.

Yoakim : tout est prêt Monsieur

Je hoche la tête.

Moi : bien, en rentrant tu transmettras le corps de ma nièce à l'infirmière et tu lui fera un rapport détailler de son état

Yoakim : bien Monsieur

Moi : prépare là voiture s'il te plaît

Il hoche fermement la tête. Je le congédie après qu'il est pris vent de sa mission et me retourne vers Hajar qui me fixe l'air profondément triste. Je lève les yeux aux ciels.

Moi : tourne la page une bonne fois pour toute Hajar ce n'est pas celui qu'il te fallait

Elle lâche un rire franc et pour la première fois depuis la nuit dernière elle change d'émotion. Elle semble être soudainement hystérique, son visage n'est plus que pure haine à mon égard, Je fais signe à mon ami, Tito de rester sur ses gardes.

Hajar : parce que toi tu penses savoir ce qu'il me faut !? TOI ?

Elle semble tellement énervé et en colère que je ne préfère pas lui parler pour le moment.

Moi : nous aurons cette discussion lorsque tu seras calme Hajar en attendant Tito va te conduire a la voiture

Le regard de ce qui semblerait être ma fille se plonge dans le miens et j'y repaire le gêne de mon ancêtre Alessio qui nous a transmis les yeux à la fois marrons clair et verts. J'ai l'impression de revoir ma mère lorsque j'étais enfant et la peine qui l'a rongeait chaque fois qu'elle posait les yeux sur moi.

L'enfant non voulue.

Je détourne le regard et Tito se déplace vers elle afin de l'amener vers un véhicule posté devant mon avion. Il y a assez de voiture pour que nous ne soyons pas dans l'obligation d'être sous le même toit. Il risquerait d'y avoir des complications et je n'aimerais pas ça.

Farid & Hajar : souvenir détachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant