Chapitre 2: Tenter de se relever

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Point de vue de Hope

Être chez mon père m'ouvre la porte à la tranquillité. Vu que souvent, je suis seule, je fais ma musique. Pour l'instant, ce sont souvent des chansons mélancoliques, mais cela m'apaise doucement.

Je reçois un message sur mon téléphone :

Salut Hope,

J'ai un petit problème, est-ce que tu pourrais m'aider ?

Shintaro.

Salut, Shintaro.

Je peux tenter de t'aider, ou dois-je venir ?

Hope.

Tu peux me retrouver au terrain de basket près du collège, Kissé est devant chez toi normalement. À tout de suite.

Je me dépêche et j'ignore ce que veut Shintaro. Mais en sortant de chez mon père, je vais vers la route pour partir à pied. Et je croise Kissé.

— Eh, salut, est-ce que tu vas un peu mieux ?

— Bonjour Ryota, bah, je fais avec. Pas le choix comme on dit. Bon, que veut Shintaro, as-tu une idée ?

— Aucunes non, je sais que je ne dois pas te laisser seule. Dis Ryota.

— Pourtant, vu que je ne suis plus avec Daiki, je ne devrais plus risquer quoi que ce soit tout comme vous tous mes amis.

— Je me doute que cela ne doit pas être facile pour toi, et crois-moi, j'aimerais t'aider, mais j'ignore comment faire.

— Ryota, déjà votre amitié, cela est la plus belle aide que toi et les autres puissiez m'apporter. Dommage qu'il n'ait pas compris cela.

— Aomine a toujours été un solitaire, mais en étant avec toi, il était devenu meilleur, plus sociable. Le pire, c'est que je doute qu'il accepte sincèrement le fait de te rejeter.

— Ryota, j'apprécie beaucoup tout ce que tu fais pour moi, mais malheureusement, je crois sincèrement qu'Aomine ne ressente plus rien pour moi, et donc nous sommes voués à ne plus nous voir, ne plus rire, ne plus parler, ne plus jouer au basket, rien en commun en gros.

Nous arrivons sur le terrain et Shintaro me regarde avec un beau sourire.

— Ah, ça fait vraiment plaisir de te voir. Merci d'être venue.

— Salut, Shintaro, ça fait plaisir de te voir aussi, merci de rester un ami, je t'avoue que depuis un moment les amis sont plutôt une denrée rare.

— Ce n'est pas parce que toi et Aomine c'est terminer que nous on doit se tenir à distance de toi.

— Merci beaucoup Shin, dommage que lui ne le voit pas de la même manière que toi et Ryota.

— Ah ben, tu vois, tu as encore des amis, ma belle. Allez, on se fait des tirs ? Demande Ryota.

— Voilà est ce que tu peux me rendre juste le ballon après que j'aille tirer ? Demande Shintaro.

— Allez pour toi, oui je le ferai. Malgré que j'avais dit que je ne ferais plus de basket. Dis-je en ornant un léger sourire.

C'est ainsi que je reprenais peu à peu le basket. C'était simple en soi avec Shintaro et Ryota, l'amitié, voilà ce qui me manquait. C'était le meilleur moteur que je pouvais avoir pour tenter de m'en sortir de cette phase sombre sans Aomine.

Nous faisions des séances de tir au panier et a un moment, j'ignore si Shin l'a fait exprès, mais il vient a raté et je ne réfléchis pas, je le replace directement par un tir sous le panier.

Mes secrets de famille tome 2  (Kuroko no basket)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant