Mes secrets de famille tome 2 (Kuroko no basket)

Chapitre 9: L'avenir reprendra-t-il ses droits ?

Point de vue de Kissé Ryota.

Je passe la soirée avec Hope qui pour le moment est sous l'effet de ce double si mauvais, mais tellement protecteur pour elle. Seijuro est resté muet en voyant la violence de sa sœur avec la paire de ciseaux qu'il lui avait fait glisser sur le sol. Jamais, il ne se serait imaginé que Hope aurait poignardé sa sœur adoptive. Son expression satisfaite et sans aucun remords ni regret n'est qu'une façade. Je sais qu'elle finira par craquer. Je l'ai gardé toute la soirée contre moi, mais j'appréhende son retour à la réalité. Je ressens clairement ce double maléfique et je sais que la chute fera très mal pour elle. Sous ses airs explosifs, elle adorait sa sœur, du moins, c'est ce que j'ai eu comme impression les rares fois où elle m'en parlait. Pendant trois jours, Hope sera restée sous influence de double machiavélique. Je pourrais avoir peur, mais au fond de moi, je sais qu'il y a quelque chose de très spécial entre elle et moi.

Le quatrième jour, nous décidons de sortir de chez elle, avec Aomine, Takao, Midorima et Seijuro. Je dois m'absenter pour une séance photo et donc je la confie à nos amis. Mon mot d'ordre étant au moindre problème, vous me téléphoner et je ferai au plus vite. Je pars pour cette séance, mais au fond de moi, j'ai du mal à expliquer ce que je ressens. Un besoin de rester auprès d'elle, une envie de ne rien faire et rester à graviter autour d'elle. Le studio photo n'est qu'à quinze minutes du terrain de basket de Yosen et Midorima à décider que ce serait leur terrain de jeu pour la journée. La séance se passe et pourtant je ne parviens pas à rester serein et calme. Je suis crispé, tendu et nerveux. Il reste cinq minutes et j'ai enfin terminé cette fichue séance. Mon téléphone retentit et c'est Aomine.

— Aomine, je t'écoute ?

— Kissé, vient vite, elle craque et rien ne la console cela fait dix minutes qu'elle a pété les plombs, c'est enfin elle.

— J'arrive, faite la parler au maximum, je fonce.

Je vais courir comme, je ne pense jamais, j'ai couru. J'arrive après quelques minutes près du terrain et j'entends ses larmes et ses écrit qui déchirent l'air avec des questions : pourquoi, mais qu'ai-je fait ? Cela me fait mal, je cours alors plus vite et quand elle me voit elle se jette dans mes bras et ne me quitte pas. Elle va s'écrouler au sol et je vais la suivre dans sa chute. Je suis face à elle et la prends dans mes bras, elle est à genoux et se libèrent totalement. Je ne peux m'en défaire et sa douleur me prend également de plein fouet. Je pleure à ressentir sa douleur. Je ne parlerai pas, mais resterai doux et très protecteur avec elle. Elle se reprend peu à peu et elle me remercie d'être là. Je réalise alors que durant tout ce temps, je me suis isolé de tout le monde, il n'y avait plus rien d'autre qu'elle et moi. Je lui tends un mouchoir et elle sèche ses larmes, mais elle va sécher également les miennes. Son baiser qu'elle me fait et me prendre dans ses bras et me coller à elle, je me laisse faire. Et je dois bien avouer que je suis vraiment bien avec elle. Des tas de choses me passent en tête et je me surprends moi-même. Puis à un moment, elle me regarde et dit :

— Ryota, allez debout, cela va passer. Je sais que je ne saurai pas revenir en arrière. Mais je te présente mes excuses pour le mal que je t'ai fait. Je ne le voulais absolument pas.

— Attends, c'est moi qui m'excuse, car je ne voulais pas aller à ce shooting photo. Je voulais rester à tes côtés, je te demande pardon. Dis-je en lui faisant un baiser.

La suite, c'est un isolement total de notre part envers les autres copains. Je l'ai amenée chez moi et nous y sommes restés une semaine complète. Je crois que jamais nous ne nous sommes séparés. Toujours collé l'un à l'autre et nous avons même fait l'amour. Il est vrai qu'à force d'être ensemble et dormir ensemble cela nous a rapprochés et liés un peu plus. Cet acte qu'a été de faire l'amour avec tendresse, en douceur. Mais surtout pouvoir faire sorti nos sentiments sans aucune retenue, m'ont permis de me rendre compte que depuis, notre histoire à prit une tout autre dimension.