Chapitre 20 : La distance.

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Point de vue de Hope.

Je raccroche avec mon frère et je décroche sans regarder qui m'appelle.

— Allo ?

— Pourquoi jamais tu n'as dit tout cela, je parle de ce qui en était de la situation.

— Daiki, parce que cela ne servait à rien, depuis le début j'ai tenté de te le faire comprendre, mais à chaque fois, tu me disais que j'étais jalouse de Satsuki. Je suis heureuse qu'à présent votre amour puisse enfin se révéler et vous l'assumer c'est super. Mes félicitations.

— Non, je refuse, tu ne peux pas laisser cela comme cela. Je t'aime et tu le sais. Hope, je voudrais tant revenir en arrière et pouvoir réagir différemment, mais tu dois me croire. Me supplia Daiki.

Cela me faisait mal, mais revenir me servirait à quoi ? Daiki allait se faire plus insistant.

— Hope, je ne suis pas avec elle ! je l'ai dans mes bras, mais c'est juste pour la consolée de sa peine à ce qu'elle disait que tu refusais son amitié.

— Aomine, soit heureux et fais ce qu'elle te dira de faire. Jamais un seul d'entre vous n'avez pas chercher à avoir ma version. Mais je respecte, j'ai quitté le pays et elle m'a dit que vous étiez tous heureux, cela m'a blessé au plus profond de moi, mais plus je repensais a ta réaction sur la fidélité et que je revenais juste pour cela. J'ai compris qu'au fond je ne devais plus rester ! Adieu Aomine, amuse-toi avec ta pote d'enfance, tu m'oublieras très vite, rassure toi, elle y veillera.

— Non, je refuse que tu restes à distance. J'ai été stupide oui, mais elle m'avait dit que si tu parlais de fidélité c'était justement parce que tu n'avais jamais été fidèle à Kissé. Et je l'ai crue en me disant que tu étais avec Kissé pour me faire du mal.

— Pense comme tu me veux, mais je ne reviendrai pas. Elle va se faire détester encore une fois puis elle reprendra ses petits airs. Mais savoir que vous avez couché ensemble... Cela ne devait pas être la première fois et certainement pas la dernière. Prends le temps d'analyser le tout et tu verras. Sa logique te paraîtra réelle. Tu la connais depuis que tu es gosse et tu persistes à te dire que toi et moi, mais rien Aomine, toi et moi, ce n'est jamais que Satsuki et toi version : l'amour fonctionne. Alors, oublie-moi et crois-moi tu n'en seras que plus heureux.

Prononcer se mots me font mal, car je ne pensais rien de ce que je disais. Mais des tremblements dans ma voix se sont certainement faits. Mais Daiki, te dire au revoir était une des choses les plus difficiles que j'ai eue à faire. Je n'ose pas imaginer avec Kissé ce qu'elle a mis en place pour le détourner, mais bon, je me devais de rester à ma place et donc l'inconnue et la rejeter du groupe. Depuis que j'ai quitté le pays, les fans me laissent en paix.

J'ai raccroché. Avec Aomine et je me suis mises à pleurer, car je l'aimais, lui comme Kissé, mais les choses avaient été trop loin.

Je suis alors restée un mois ici avec mon frère. Notre père étant lui repartit il y a deux semaines.

Pourtant, ce matin semblait déjà sombre. Le temps était pluvieux et gris. Un appel. Résonne dans la chambre de Seiji. Je ne prête pas attention, mais à son retour, sa mine est devenue sombre.

— On doit rentrer au Japon, papa est à l'hôpital pour un infarctus. Il va mieux, mais le médecin veut que l'on soit sur place. Prends tes affaires en conséquence, car nous allons rester un moment, je pense.

Je prépare alors mes affaires et très vite nous serons dans l'avion. À ma sortie de l'aéroport, j'entends des fans criées :

— Elle est de retour l'ex de Kissé !

Mes secrets de famille tome 2  (Kuroko no basket)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant