Mes secrets de famille tome 2 (Kuroko no basket)

Chapitre 22 : La soirée.

Chapitre 22 :

Point de vue de Seijuro.

Voir ma sœur si mal, me remplis de tristesse. Mais je la comprends et malheureusement, je ne sais rien y changer. J'ai conscience qu'Aomine et Kissé y sont pour beaucoup dans son choix de quitter le pays. Mais je ne saurais pas la suivre. Je suis trop attaché à cette terre. Pour elle, il est un fait qu'elle ne réalise pas être chez elle. Les USA l'appelle mais je crois comme terre de consolation, Kagami et Alex qui ne donnent aucun signe de vie, Himuro qui s'en tiens éloigné. Sans compter les deux seuls que ma sœur aime qui eux ne sont pas prêts pour une relation. Je la regarde partir vers le terrain de basket et j'ai conscience qu'elle fait ses adieux. Au moment, où je dois sonner pour entrer, je me débine et cours rejoindre ma sœur jumelle. Je la trouve sur un coin sombre du terrain. Je la rejoins et je vais m'allonger près d'elle.

— Tu ne devais pas aller à ta soirée ? Me demande -t-elle.

— Si je devais, mais je ne savais pas y aller. Savoir que ma sœur repart demain, me remplis de tristesse, et je me demande comment je vais faire sans toi. J'étais si content de t'avoir enfin retrouvé et tu vas déjà repartir. Pour deux mecs, cela en vaut-il la peine, ma sœur ?

— Seiji, je sais que cela te parait stupide, mais à quoi bon rester ? Tu le sais aussi bien que moi que je suis venue ici, pour te retrouver, mais j'ai perdu également mes deux amis d'enfance par la même occasion. Pour une seule et même personne. Crois-moi, j'ai retourné le problème dans plusieurs sens et je ne vois aucune autre solution pour ne pas souffrir.

Je reste à l'écouter et il est vrai qu'à l'entendre, elle n'a pas tort. Je la regarde et lui demande : on se fait un match, juste toi et moi. Dis-je la gorge serrée.

J'ai conscience que je ne reverrais peut-être jamais ma sœur après ce soir, mais je sais qu'elle a pris sa balle de basket avec elle. Elle accepte et nous avons alors commencé notre partie. Juste elle et moi. Un moment qui se grave dans mes pensées, mais qui pour la première fois me fait jouer les larmes aux yeux. Je sais qu'elle fait fausse route et pourtant, je me sens totalement impuissant.

Notre match s'éternise, mais très vite je remarque qu'elle pleure aussi en jouant. Elle s'arrête de jouer et se tient face à moi, je n'ai aucun mot à prononcer, j'écarte mes bras et elle vient se jeter contre moi. Je resserre alors mon étreinte et je pleure alors comme un gamin. Nous avons pleuré, je pense, un long moment, du moins il m'a semblé très long. La seule parole que j'arrive à prononcer est :

— Je t'en prie, ne pars pas Yumi. Je t'en supplie, reste encore. Je ne sais pas ce que je ferai sans toi. Dis-je.

— Seiji, tu feras comme avant de m'avoir retrouvé. Tu verras, je ne serai vite qu'un mauvais rêve. Une chose dont tu auras je pense imaginer afin de te rendre la vie meilleure. Me répond-elle.

— Une chose qui va surtout te hanter, car tu ne supporteras pas le fait que tu as bel et bien retrouvé ta sœur jumelle Akashi et que si elle repart, jamais elle ne reviendra. Tu t'en voudras pour un très long moment et tu ne te le pardonneras pas de l'avoir laissé faire. Réponds Aomine.

Je le regarde et j'ignore depuis quand il est présent.

— Pourtant, Aomine, je ne sais rien faire pour la retenir, je n'ai pas assez d'influence pour y parvenir. Je me dois de respecter ses choix. Et ce même si je le regretterai.

— Alors, tu as décidé de tout laisser et de ne pas te rebeller ? Voilà qui me déçoit. Regarde l'état dans lequel tu te mets pour ce que tu ne veux pas partir.

— Ferme la, Aomine, tu n'en as rien à foutre alors retourne à ta fête et n'oublie pas ta chérie, elle t'attend et elle est juste derrière toi. Claque Hope.